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L’EGYPTE ANTIQUE AURAIT INVENTE LA LAMPE

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Les Égyptiens ont été des précurseurs dans bien des domaines : les mathématiques, la médecine, l’architecture, la chimie. Bon nombre de leurs inventions, améliorées avec le temps, sont toujours présentes dans notre quotidien. Le calendrier solaire, les briques, la bière, les perruques, le rouge à lèvres, le fard à joues, les crèmes antirides, mais aussi la mesure du pouls, les collyres pour la conjonctivite ou encore les opérations comme la circoncision et la cataracte étaient déjà massivement usités au temps des pharaons. Plus étonnant encore, 35 siècles avant la médecine moderne, les Égyptiens avaient mis au point des tests de grossesse fiable à partir de l’urine de femme pour diagnostiquer leur état. Il suffisait alors d’arroser avec de l’urine, de l’orge et du blé et attendre que ces derniers germent sous l’action d’une hormone : la folliculine.

Par ailleurs, il semblerait que la population de l’Egypte antique connaissait l’industrie de verre soufflé. Il paraîtrait qu’ils auraient même  inventé  » la lampe éternelle »…

1 -Prêtre 
2 -vapeur ionisée 
3 -une décharge électrique (Serpent) 
4 -douille de lampe (fleur de lotus) 
5 -câble (la tige de la fleur de lotus) 
6 -Dieu d’air 
7 -isolant 
8 -symbole du danger [Thot avec des couteaux] 
9 -symbole de l’actuel 
10 -symbole de la polarité opposée 
11 -outil pour la conservation de l’énergie (batterie?)


L’INVENTION DE LA MÉDECINE EN EGYPTE ANTIQUE (NOIRE)

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400297_463519067032240_452733357_nLE EDWIN SMITH PAPYRUS

Le papyrus Edwin Smith est un ancien texte médical égyptien et le plus ancien traité connu chirurgicale sur les traumatismes. Il date de dynasties 16-17 de la Deuxième Période Intermédiaire dans l’Egypte ancienne, ca. 1500 avant notre ère.

Le Edwin Smith Papyrus est unique parmi les quatre papyrus médicaux principal dans l’existence qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui. Alors que d’autres papyrus, comme le Papyrus Ebers et London Medical Papyrus , sont des textes médicaux basés dans la magie, le Papyrus Edwin Smith présente une approche rationnelle et scientifique de la médecine dans l’Egypte ancienne, où la médecine et la magie ne sont pas incompatibles. Magie serait plus répandue était le cas de la maladie mystérieuse été, comme la maladie interne.La grande majorité du papyrus est préoccupé par le traumatisme et la chirurgie, avec de courtes sections de gynécologie et cosmétiques sur le verso. [ 8 ] Sur le recto, il y a 48 cas de blessures. Chaque cas détails le type de la lésion, l’examen du patient, le diagnostic et le pronostic et le traitement.
LE LONDON MEDICAL PAPYRUS
Le London Medical Papyrus est un papyrus de l’Egypte ancienne au British Museum, à Londres, en Angleterre. Les écrits de ce papyrus sont de 61 recettes, dont 25 sont classées comme médicales le reste est de la magie. [ 1 ] Les foyers médicale de l’écriture sont des affections cutanées, troubles oculaires, des saignements [ 2 ] (principalement dans le but de prévenir fausse couche par des méthodes magiques) et les brûlures.
LE PAPYRUS DE EBERS

Écrit en hiératique , la 110 page Papyrus Ebers est le disque le plus vaste survivant de la médecine égyptienne antique. « Il contient de nombreuses incantations destinées à détourner l’origine de maladies démons et il ya aussi des preuves d’une longue tradition de pratique empirique et l’observation.

« Le papyrus contient un traité sur le cœur. Il note que le cœur est le centre de l’approvisionnement en sang, avec des navires attachés à chaque membre de l’organisme. Les Egyptiens semblent avoir connu peu de choses sur les reins et le cœur fait le point de rencontre d’un certain nombre de navires qui transportaient tous les fluides du corps – sang, les larmes, l’urine et le sperme.

«Les troubles mentaux sont détaillées dans un chapitre du papyrus appelé le Livre de coeurs. Troubles tels que la dépression et la démence sont couverts. Les descriptions de ces troubles suggèrent que les Egyptiens conçu des maladies mentales et physiques, dans une grande partie de la même manière.

« Le papyrus contient des chapitres sur la contraception, le diagnostic de la grossesse et d’autres questions gynécologiques, des maladies intestinales et les parasites, les problèmes de peau et des yeux, la dentisterie et le traitement chirurgical des abcès et des tumeurs des os, de réglage et de brûlures. »

Edwin Smith, qui possédait aussi le papyrus Edwin Smith , a acheté le papyrus Ebers en 1862.

FONCTION DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA SOCIETE

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De toutes les civilisations de l’antiquité, la civilisation égypto-nubienne s’est illustrée en accordant aux femmes divers privilèges souvent inexistants au sein des sociétés issues du nomadisme et du patriarcat (ex. Grèce, Perse…) : égalité sociale, exercice du pouvoir royal (ex. la reine Hatshepsout), gestion du culte religieux (ex. Ahmès Nefertari), gestion des affaires étrangères (ex Tiyi), conseillère royale, etc.

En effet, en raison de son origine matriarcale, la société africaine pharaonique, non soumise aux influences culturelles extérieures, n’a jamais cherché à restreindre la liberté des femmes.

Ainsi, la femme n’est pas seulement définie par son sexe mais aussi par sa nature divine. C’est celle qui a la possibilité de donner la vie, de procréer (Messou, Messi). Sa nature profonde est donc valorisée et divinisée.

Au-delà, elle est celle qui, dans son rapport à l’homme, bénéficie d’une quadruple perceptions. En effet, elle est la mère, l’épouse, la déesse et la sœur. Héritée du sédentarisme et du matriarcat, cette perception sociale reflète les idéaux spirituels des africains anciens :

- La divinité de la sagesse, de la vérité et de la justice (Maat) est une femme,

- La protection de pharaon était confiée à une nubienne, la déesse Anouket,

- Isis, était à la fois la femme et la sœur d’Osiris,

- La mère est désignée en écriture hiéroglyphique par le vautour en raison de l’attention que porte cet animal à sa progéniture.

Ainsi, tout comme les déesses, les Africains anciens représentaient leur femme de couleur or (jaune, l’or est la chair des déesses) dans leurs réalisations artistiques (peintures, sculptures, etc...).

Il est encore intéressant de noter que l’homme est généralement représenté avec sa femme, ou placé entre sa femme et une déesse (exemple celle de sa localité pour un personnage important). Elle valorise donc le couple et la famille (l’homme, son épouse leurs enfants) depuis le cercle de la royauté (ex. les représentations d’Akhenaton avec son épouse et leurs enfants) jusqu’aux paysans, en prenant exemple, sur les divinités elles-mêmes.

 A ce titre, l’exemple de cette femme africaine nommée Peseshet est assez révélateur. Peseshet est la plus ancienne femme médecin et physicienne dans l’histoire de l’humanité. Ainsi, la documentation historique révèle qu’il existait un corps professionnel officiel de femmes médecins en Afrique noire durant l’Ancien Empire égyptien (- 3 000 à – 2 263) dont Peseshet était la directrice.

La différence de compétence ou de salaire entre les hommes et les femmes n’existant pas, de nombreuses femmes furent des expertes en physique, en mathématique, en architecture et en médecine. Ceci n’est valable que pour l’Afrique ancienne. Car on ne connaît aucune autre femme ayant eu ce type de statut en Mésopotamie par exemple ou en Grèce où serait né, dit-on, la démocratie. Les femmes grecques n’avaient même pas la citoyenneté.

Si on tient compte des données archéologiques émanant des fouilles, Peseshet qui a du vivre vers -2 700, est la première femme connue à avoir eu un haut statut professionnel dans une société antique.

En 1930, le professeur Selim Hassan a publié le texte de la stèle de Peseshet qu’il a découvert dans une tombe de l’Ancien Empire dit « Excavations de Guizèh I ». Il a ainsi traduit le titre de Peseshet par « Superviseuse des docteurs » ou « chef des docteurs ».

Le mot « imyt-r » traduit par « superviseuse » indique bien qu’il s’agit ici de la gente féminine. Mais aussi le mot « swnw » (sounou) à savoir « docteur » est noté dans ce texte avec le symbole grammatical « t » pour marquer le féminin, ce qui prouve de Peseshet était une femme docteur et aussi la directrice des femmes, elles-mêmes « docteurs » ou disons « doctoresses« . On retrouve ce mot « Swnw » dans l’appellation des oculistes, « Swnw irty per-aa » , à savoir les physiciens ou médecins des yeux de la « grande maison » (« Per aa », appellation africaine de l’Egypte ayant donné le nom pharaon).

Puisque le mot « swnw« , à savoir aussi « physicien« , a été utilisé, c’est qu’il était bien question de médecine. Ce mot indique aussi qu’il s’agissait aussi d’une femme physicienne. Mais Peseshet a aussi un autre titre qui est « imyt-r hm (wt)-ka« , ce qui prouve que c’était une femme qui était aussi « directrice des prêtresses« . Elle s’occupait donc des funérailles de personnes privées.

Nous voyons donc que dans l’Afrique ancienne la femme n’a jamais été soumise à l’homme et réduite aux taches serviles ménagères etc mais  représentait  plutôt, « la maîtresse de l’angle » d’une société sur laquelle  reposait toute l’architecture. C’est cette pierre que les bâtisseurs de nos sociétés patriarcales ont rejeté, émoussé, poncé et abrasé sous le poids de l’humiliation, la domination et la soumission ne sachant pas que c’était « la pierre angulaire » de la société.

SOURCEhttp://www.africamaat.com/Peseshet-la-premiere-femme-medecin 

SAMORY TOURE (1830-1900), GRAND RÉSISTANT AUX COLONS EN AFRIQUE DE L’OUEST

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Almamy_Samory_Touré-2Samory Touré serait né en 1830 à Miniambaladougou qui se trouve dans l’actuelle Guinée. Il commence sa carrière comme un commerçant qui tire profit des échanges trans-océan qui mêlaient notamment les échanges d’or, la traite des esclaves ainsi que le commerce des armes.

Ce commerce lui a permis de s’enrichir, de se constituer un stock d’armes pour la guerre, la puissance financière lui permettant de réunir autour de lui des personnes dépendant de lui pour leur propre enrichissement, personnes dévouées et très ambitieuses.

En 1850, le conquérant Moriule Cisse  capture la mère de Samory Touré, Masorona Kamara, et Samory est obligé de s’engager au service de celui-ci pour obtenir la libération de sa mère. D’après la légende il y aurait passé « 7 ans, 7 mois et 7 jours » avant de prendre sa mère et de s’enfuir avec celle-ci.Ce passage chez Moriule Cisse lui aura permis d’apprendre le maniement des armes, de se montrer un bon soldat et guerrier, et donc de découvrir que sa vocation est la guerre plus que le commerce. On peut dire que c’est le début de l’ascension de Samory Touré.

L’ENGAGEMENT MILITAIRE

A son retour chez lui, il s’engage dans l’armée des Bérété (qui étaient des ennemis des Cissé, mais n’y passe que deux ans avant de retourner vers son peuple, les Kamara.

Il est nommé Kélétigui (chef de guerre) au cours d’une cérémonie durant laquelle il prête serment, et promet de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé. Il crée une armée de métier pilotée par des hommes en qui il a une extrême confiance (ses frères, puis ses amis d’enfance, et ses fils par la suite), et commence la conquête qui mènera à la formation future de son empire, le Wassoulou, dont la capitale sera Bissandougou, empire qui s’étendra (d’ouest en est) à son apogée de la Haute-Guinée à la Haute-Volta (qui s’appelle aujourd’hui Burkina-Faso), en passant par le nord de la Côte d’Ivoire. La forêt tropicale au sud et le Sahara au nord formaient les autres limites de son empire.

Pour mener cette conqûete, Samory Touré se montrera habile guerrier, mais aussi et surtout fin diplômate et habile stratège. Les campagnes de Samory lui vaudront de passer pour un sanguinaire auprès de nombre des battus.
Les sociétés traditionnelles des peuples battus sont certes conservées, mais elles sont coiffées par une administration militaire qui prélève un lourd tribut, et qui lève des hommes pour l’armée.
Mais surtout, les populations animistes sont islamisées au passage, et Samory Touré prend d’ailleurs le titre d’Almany (commandeur des croyants).

LA RESISTANCE AUX COLONS

A partir de 1880, Samory Touré va se heurter aux colons anglais et surtout français, qui voulaient pénétrer l’intérieur du continent africain, notamment les français qui voulaient faire la jonction entre leurs colonies du Sénégal et de Côte d’Ivoire.
Son prestige devint immense quand il défit à plusieurs reprises les colons français, notamment lors de la bataille de Woyowayanko le 2 Avril 1882, malgré la supériorité des français qui disposaient d’artillerie lourde.
Il joua plus tard le diplomate en tentant sans succès d’opposer les français et les anglais, mais signant néanmoins plusieurs traités avec les français, envoyant même l’un de ses fils en France.

Il tenta également de limiter son retard technologique en demandant à des artisans de copier les armes achetées ou confisquées aux européens.

Il popularisera le concept de «stratégie de la terre brûlée », qui consistait à tout raser sur son chemin, afin de freiner la progression de l’ennemi. Il s’agissait évidemment de guérilla plus que de guerre, mais compte tenu de l’infériorité technologique qui demeurera, il lui était difficile de jouer l’affrontement frontal.
Ceci dit, il a pu mettre en échec les colons français pendant plusieurs années grâce à cette stratégie et à sa clairvoyance militaire. 

LA CHUTE

Malheureusement, la cohésion dans son empire constitué (et surtout islamisé) de force fit défaut. Une « guerre du refus » agitera même le royaume en 1889, menée par des subordonnés animistes, qui étaient contre l’islamisation forcée. Sa famille se déchirera sur la question de négocier ou non avec la France, et Samory fera même exécuter le fils qu’il avait envoyé en France dans le passé.
Sa stratégie de la « terre brûlée » montra des limites face aux généraux français qui apprendront à en limiter les effets, et Samory commit l’erreur de vouloir étendre son empire par le Nord de la Côte d’Ivoire, ce qui était au delà des forces de son Empire, dépourvu d’armes et d’alliés.

Trahi par les siens alors qu’il négociait sa capitulation, il fut arrêté le 29 Septembre 1898 par le Commandant Gouraud, et fut exilé au Gabon où une pneumonie l’emporta le 2 Juin 1900.

Le 28 Septembre 1968 ses cendres seront ramenées en Guinée, alors dirigée par Sékou Touré, qui serait un de ses arrières petits fils. 

CONCLUSION

Figure légendaire de la résistance à la colonisation, Samory Touré aura pu marquer des points décisifs contre le colon, et s’avérera être un fin stratège.
Et si les colons n’ont vu en lui qu’un être sanguinaire, les lutteurs pour l’indépendance de l’Afrique quelques années plus tard verront en lui un héros.

Source: http://www.soninkara.org/2011/11/30/lalmany-samory-toure-1830-1900.html

COMPARAISON ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN

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Chrétiens et musulmans croient-ils au même Dieu? L’Allah du Coran est-il le même Dieu que celui dont il est question dans l’Ancien et le Nouveau Testaments?

Ceux qui préconisent le dialogue entre musulmans et chrétiens soulignent que les deux religions ont les mêmes racines: les deux révèrent Abraham et le considèrent comme leur ancêtre. Le Coran, comme la Bible, raconte l’histoire du péché d’Adam et de sa femme dans le paradis, ainsi que celle de Moïse et de la traversée de la mer Rouge. Le Coran, comme la Bible, parle de Jésus, de Marie et de Jean-Baptiste. Pourtant, malgré les similitudes, les personnes et les événements n’ont ni le même contenu, ni le même sens. Examinons les similitudes et les différences les plus remarquables existant entre la Bible et le Coran, entre les credos chrétien et musulman.

DIEU
Chrétiens et musulmans croient en un seul Dieu, créateur du ciel et de la terre, et de chaque être humain, qui a révélé sa volonté dans un livre saint. Au jour du jugement, à la fin des temps, Dieu appellera chacun à lui rendre des comptes.
Coran Bible
1. Allah est le créateur de l’univers et de chaque homme, mais il est transcendant, c’est-à-dire séparé de la création. Il n’y a aucun lien entre le créateur et la création. (Sura 55:1-78; 6:100-101) 1. Dieu a créé l’homme à son image et l’a fait son partenaire. Il a révélé sa nature dans sa création. Jésus est le pont qui relie Dieu à l’homme. (Jn 1:1-2)
2. Allah n’a pas d’enfants. Jésus ne peut pas être adoré comme Dieu. Croire à la Trinité, c’est être polythéiste. Adorer plus d’un seul dieu est le pire des péchés pour l’islam; il n’y a pas pire péché pour l’islam; il ne peut pas être pardonné, puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu (Allah signifie « le Dieu » ou « la déesse »). (5:72-73; 4:171-172) 2. Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu. Jésus est venu sur terre comme être humain tout en étant Dieu. Le Père, le Fils et l’Esprit sont un seul Dieu trinitaire. (Jn 1:1-2)
3. Allah n’est pas le père de Jésus- Christ. Il est le Dieu omnipotent et miséricordieux. Le Coran accuse les chrétiens d’adorer trois dieux: Dieu, Jésus et Marie. Ceci est sans doute la conception de la Trinité qu’ont décrite les chrétiens de son temps. (9:30 -31) 3. Dieu est le Père de Jésus-Christ et le Père de ses enfants. (Rm 8:15-17). La Trinité est composée du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Marie était un simple être humain et n’a pas de place dans la Trinité. (Mt 28:19)
JÉSUS
Le Coran et la Bible nous apprennent que Jésus a été envoyé par Dieu à Israël. Les deux l’appellent « Christ ». Il est né de la Vierge Marie, il a appelé les Israélites à la foi, il est monté au ciel et il reviendra sur terre à la fin des temps.
Coran Bible
1. Jésus a été créé par Allah, par sa parole (« Sois! »), et implanté en Marie par la puissance de Dieu. Il n’est qu’un être humain. (3:59; 5:75; 5:116-117) 1. Jésus a été conçu par le Saint- Esprit en Marie. Il était, en une seule personne, un véritable être humain et vrai Dieu en même temps. (Lc 1:35)
2. Jésus a été un des plus importants prophètes de l’histoire, mais Mahomet est le dernier prophète, le « sceau des prophètes ». (33:40; 6:16) La venue de Mahomet est déjà annoncée dans l’Ancien Testament par Moïse et Esaïe. Dans le Nouveau Testament, Jésus lui- même annonce Mahomet. (2:57ss; 7:157) 2. Jésus est entré dans le monde comme le Sauveur et le Rédempteur annoncé dans l’Ancien Testament. Comme Fils de Dieu, il est supérieur aux autres prophètes, et il a annoncé la venue du Saint- Esprit comme conseiller. (Jn14:16) Mahomet n’est pas annoncé dans la Bible et ne remplit pas les conditions bibliques exigées pour être prophète de Dieu. (Ac 10:43)
3. Jésus n’a pas été crucifié et n’est pas ressuscité. La crucifixion aurait été un échec humiliant pour Jésus. Même s’il était mort sur la croix, il n’aurait pas pu apporter la rédemption à l’humanité. Le Coran n’est pas clair sur la fin de la vie de Jésus. Sans doute Allah l’a-t-il emmené au ciel face à ses ennemis. Après cela, quelqu’un d’autre a été crucifié à la place de Jésus. (4:157-158) 3. Jésus est mort sur la croix selon la volonté de son Père. Il a été mis au tombeau et il est ressuscité des morts le troisième jour. C’est ainsi qu’il a remporté la victoire sur le péché et la mort; c’est lui, représentant de l’humanité, qui a opéré la rédemption. (1 P 1:18-19)
LE PÉCHÉ, LA FOI ET LE PARDON
Le Coran et la Bible soulignent que la volonté de Dieu est que les hommes croient en lui et vivent selon ses commandements. Celui qui transgresse ceux-ci et pèche ne peut en être pardonné que par la miséricorde de Dieu. Le Coran comme la Bible promettent la vie éternelle à ceux qui croient.
Coran Bible
1. Adam a péché au paradis en mangeant le fruit défendu, mais l’homme n’a pas été coupé de la communion avec Allah par cette transgression. Il n’y a ni Chute, ni péché originel pour l’islam. (2:35-39) 1. Adam a transgressé le commandement de Dieu en mangeant le fruit défendu. Ce faisant, il a fait venir sur tous les hommes le péché, la mort et la séparation d’avec Dieu. La réconciliation avec Dieu n’est possible que par la mort de Jésus. (2 Co 5:18-19; Rm 3:20)
2. L’homme est toujours capable de choisir entre faire le bien ou faire le mal. Il peut plaire à Allah en obéissant à ses commandements et en accomplissant de bonnes actions. S’il transgresse les commandements, cela n’affecte pas vraiment Allah, puisque c’est d’abord contre lui-même que l’homme pèche. (7:19-25; 7:23) 2. La nature de l’homme est corrompue après la Chute. Il est incapable de faire quoi que ce soit pour expier ses fautes. S’il essaie d’observer la Loi de Dieu, il ne fera que s’enfoncer davantage dans le péché. Chacun de ses péchés est toujours dirigé contre Dieu. (Rm 3:10-12,20; Ps 51:6)
3. La foi, c’est croire qu’Allah existe, lui être reconnaissant et obéir à ses commandements. (2:177) 3. La foi, c’est reconnaître son état de péché et sa propre condamnation, accepter la rédemption en Jésus- Christ et vivre selon les commandements de Dieu par la puissance du Saint-Esprit. (Ac 9:1-18)
4. Le pécheur qui se repent espère obtenir le pardon d’Allah. Le Coran loue souvent la miséricorde et la grâce d’Allah , mais dans chaque cas le pécheur ne sait pas s’il recevra ou non le pardon. Il n’est pas certain, dans la vie présente, d’aller au paradis après sa mort. Allah est trop omnipotent pour que l’homme puisse déterminer avec certitude son comportement envers les hommes. (7:156; 3:31) 4. Le pécheur qui se repent a la certitude que Dieu lui accorde son pardon, puisque Dieu, dans sa Parole, a promis de le faire. (1 Jn 1:9) Quiconque se réclame de la mort de Jésus et accepte son pardon a l’assurance de la vie éternelle. (Jn 1:12; 1 Jn 3:1)
LA PAROLE DE DIEU – LE SAINT-ESPRIT
Musulmans et chrétiens croient que la Parole éternelle de Dieu est authentique et révélée dans son livre sacré. La Parole de Dieu nous dit comment Dieu est intervenu dans l’histoire des hommes. La Parole de Dieu nous indique aujourd’hui comment orienter notre vie et notre foi. La révélation de Dieu aux hommes s’est faite sous l’action de l’Esprit.
Coran Bible
1. Le Coran est la parole d’Allah, pure et inaltérée, copie authentique de la révélation céleste originelle. A la différence du Coran, l’Ancien et le Nouveau Testaments ont été corrompus au fil du temps. Le Coran rectifie l’Ancien et le Nouveau Testaments là où ils diffèrent de lui. (2:2; 2:97-98; 43:2-4; 2:83) 1. La Bible est la sûre Parole de Dieu. Le Saint- Esprit a présidé à sa rédaction. La Bible ne peut pas faire l’objet de corrections. Elle reste la Parole de Dieu immuable pour l’éternité. (Ap 22:18)
2. Le Coran a été directement révélé à Mahomet par l’ange Gabriel. La personnalité de Mahomet lui-même n’a eu aucun rôle, ce qui garantit l’authenticité du Coran. (26:192-194) 2. Diverses personnes ont été inspirées par le Saint-Esprit, de sorte que la Bible reflète leurs caractères particuliers. La personnalité des auteurs bibliques est évidente dans chacun des livres. (2 Tm 3:16)
3. L’Esprit de Dieu était à l’úuvre dans la révélation des Ecritures qui ont été communiquées à des individus choisis au cours de l’histoire (la Torah à Moïse, les Psaumes à David, l’Evangile à Jésus et le Coran à Maho met). (16:102). Certains individus (par exemple Jésus) ont été remplis de la puissance de l’Esprit (2:87; 5:110), mais l’Esprit fortifie aussi les croyants (58:22). 3. La personne du Saint-Esprit est Dieu lui-même, et fait partie de la Trinité. L’Esprit convainc les hommes de péché et de culpabilité. C’est à la Pentecôte qu’il est venu. Il confère des dons spirituels aux croyants et produit du fruit en eux. (Gn1:26; Jn 14:16; Ga 5:22)

CONCLUSION

L’islam et le christianisme ont plusieurs points communs: Dieu, le Créateur, le Jugement dernier, la vie éternelle et la mort éternelle. Certains personnages de l’Ancien Testament comme Adam, Noé, Abraham, Moïse, David et Jonas sont également présents dans le Coran. Même Jésus et le Saint-Esprit sont mentionnés dans le livre saint des musulmans. Jésus-Christ y est appelé « Parole de Dieu », « Esprit de Dieu » et « Messie ». Cependant, souligner ces similarités ne procure qu’une compréhension superficielle des deux religions. C’est surtout à propos de la personne de Jésus-Christ que se situent les différences les plus importantes entre le Coran et la Bible.
Selon le témoignage biblique, Jésus-Christ était non seulement un prophète mais aussi le Fils unique de Dieu, tandis que le Coran nie explicitement la filiation de Jésus. Alors que l’Ancien et le Nouveau Testaments affirment que la souffrance de Jésus et sa mort sur la croix étaient nécessaires pour racheter ceux qui sont atteints par le péché originel, le Coran rejette non seulement la crucifixion de Jésus, mais aussi le péché originel et la nécessité de la rédemption. La crucifixion, la rédemption, la filiation du Christ et la Trinité, qui sont les piliers de la dogmatique biblique, constituent pour le Coran les aberrations du christianisme, et plus encore des blasphèmes.
Alors que, selon le témoignage biblique, seuls ceux qui croient en Jésus-Christ, Fils de Dieu, et qui acceptent son sacrifice expiatoire sur la croix hériteront la vie éternelle, le Coran affirme clairement que seuls ceux qui croient que Mahomet a été le dernier prophète de Dieu et que le Coran est la pure vérité hériteront la vie éternelle. Pour les musulmans, les chrétiens avec leur doctrine de la Sainte Trinité (qui comprendrait, selon le Coran, le Père, le Fils et Marie) commettent le plus grave des péchés: celui de polythéisme. Ces principales différences théologiques entre le Coran et la Bible manifestent clairement que le créateur omnipotent du Coran ne peut pas être le Dieu trinitaire de la Bible, le Père de Jésus-Christ.
* Christine Schirrmacher, docteur en philosophie, enseigne l’islamologie à l’Université de Bonn. Elle est l’auteur d’une introduction à l’islam en deux volumes. Traduction d’Alison Wells.

La Bible et le Coran comparés

Christine SCHIRRMACHER*

SOURCE: http://larevuereformee.net/articlerr/n194/la-bible-et-le-coran-compares

LA TRAGÉDIE DES REPTILIENS

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Le sens commun et certains chercheurs en esprit les ont perçus comme des reptiliens, des sortes de reptiles, il n’en n’est rien, à l’origine se sont des humanoïdes soumis à la loi de l’élévation en esprit par la réincarnation et la pratique du Kimuntu ; ils avaient leur propre sphère de vie autrefois, tout un univers, illuminé et nourrie par un soleil comparable au nôtre, ici-bas.

Cependant, selon les lois de Mampungu, les lois du Kimuntu, un univers doit être alimenté par les énergies d’amour émis par ceux qui y vivent, cela suppose la pratique du Kimuntu et donc l’obéissance aux lois du Kimuntu, de l’amour ; plus l’amour rayonne dans un univers, plus le soleil qui y préside rayonne d’autant.

C’est pourquoi, le soleil ici-bas va prendre des reflets de plus en plus puissants et sera de plus en plus rayonnant, c’est l’une des manifestations les plus tangibles du nettoyage de Kongo dia Mbumba, la terre, qui est en cours depuis le début de cette nouvelle année deux mille douze.

Ces « reptiliens », ces frères de la Création car dotés d’un esprit et naguère reliés à la Source de toute chose, Nzambia Mpungu, par leur âme, une fois parvenus à un certain degré d’élévation en esprit et de technologie, les deux allant de pair, supérieur à ce qu’il n’en a jamais été ici-bas, se voulurent immortels tout d’un coup et mirent en place un système qui permettait de mettre fin à la transition que constitue la mort physique.

Le pendant de cette trouvaille est qu’à force d’anti-Kimuntu, ils finirent par faire s’éteindre le soleil qui nourrissait leur univers, alors devint pour eux nécessaire de trouver des sources d’alimentation au risque de périr définitivement, en esprit et par la chair.

Dans leur « malheur » ils savaient néanmoins se déplacer en esprit d’un univers à l’autre, comme bon leur semblaient, jusqu’à ce qu’ils découvrent Kongo dia Mbumba, la terre, et s’y sentent au mieux.

En effet, afin que l’éternité qu’ils s’étaient créée agisse en eux, il fallait qu’ils inversent le sens de la valeur, qu’ils ne se nourrissent plus désormais que d’anti-amour et des sentiments négatifs (haine, peur, vengeance, orgueil, envie…) qui le caractérisent ; alors ils intégrèrent Kongo dia Mbumba, la terre, mais pour bien puiser dans la substance de la négativité, il leur fallait être à l’intérieur d’un corps humain.

Ils devaient se loger dans un corps de chair et de sang, de gré ou de force, celui qui s’y soumettait de gré recevait d’eux, en retour, des pouvoirs mystiques de toutes sortes, tandis que celui qu’ils possédaient de force n’étaient plus maître de lui-même en toutes circonstances.

Une fois sur terre, voici des centaines de milliers d’années, ils y trouvèrent les cercles de pouvoir déjà constitués par les esprits en révolte devant Nzambia Mpungu, le Créateur, ainsi que leurs représentants, les cinq esprits expulsés de Kongo dia Mbumba depuis peu (Cf « du rachat des âmes perdues »).

Ceux-ci les accueillirent volontiers car tous servaient les mêmes desseins, ceux de l’anti-Kimuntu, ils les reçurent à bras ouverts.

Quatre cent quarante neuf, tel est le nombre des derniers survivants de cet univers à ce jour, de ceux qui avaient voulu tromper la vigilance des lois de Nzambia Mpungu en s’arrêtant à un certain seuil  d’évolution en esprit, pour garder intact leurs acquis depuis le commencement de leur évolution jusqu’à ce niveau-là ; quatre cent quarante neuf, tel est le nombre des derniers survivants qui avaient dû devenir des « vampires », en mesure de noyauter et d’orienter les pensées d’autrui et contraints d’inciter sans cesse à l’anti-amour partout autour d’eux pour se nourrir et survivre grâce aux émotions négatives suscitées.

Autant de mal qu’ils accumulaient au fil des ans, autant de mal qui a fini par emporter la plupart d’entre eux, car, si l’esprit est immortel, parvenu à un certain degré de mal en lui, il fini par périr définitivement, ainsi le veulent les lois de l’évolution en esprit ; certes ils avaient acquis la faculté de prendre possession de l’esprit d’autrui et de revêtir toute forme physique quelconque comme bon leur semblaient, mais pour quel gain ?

Toute chose ayant une fin et chaque chose ayant son temps, depuis hier soir ces « reptiliens » ont été renvoyés à leur univers de vie, au soleil éteint, où demeuraient leurs enveloppes de chair et de sang et où ils n’ont plus d’autre alternative que de se soumettre au Kimuntu, de gravir de nouveau les marches, toute les marches, de l’élévation en esprit au risque, autrement, de mourir définitivement et ne disposent plus d’aucune ouverture pour revenir ici-bas, comme ils en avaient la faculté jusqu’ici.

Cependant ils ne sont pas à confondre aux francs-maçons, illuminatis et autre groupe de Bilderberg, qui sont tous des habitants de la terre asservis aux institutions qui émanent des stratégies des cinq esprits expulsés de Kongo dia Mbumba voici peu et qui leur servaient d’instruments de pouvoir.

Avec l’expulsion des dits reptiliens, prend fin le nettoyage de la terre de toutes les sources externes d’anti-Kimuntu ici-bas , n’y demeure plus, dorénavant, que ce qui est encore en ceux qui avaient contracté la graine de l’anti-Kimuntu et épousé la matrice qui les gèrent, ceux qui se doivent de revenir au Kimuntu, au risque d’être nettoyé d’ici-bas à leur tour.

 

 Luzolo Menga Ma Kongo

L’ANCIENNE EGYPTE A CONNU ET PRATIQUÉ LE YOGA PHARAONIQUE \ SEMA TAWY

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p002_0_01_01Dans leur livre Le Yoga des Pharaons, Yogi Khane et son épouse Geneviève Khane (Agrégée et Docteur es Lettres, diplômée en Egyptologie de l’Université de Montpellier) ont montré que l’Egypte ancienne avait connu et pratiqué le hatha-yoga,

ainsi que tout un ensemble de postures verticales. Ce que nous appelons aujourd’hui « Yoga pharaonique » ou « Yoga égyptien » désigne l’ensemble des postures de l’Egypte qui se caractérisent par leur verticalité.

Yoga pharaonique et traditions asiatiques

Toutefois, les postures pharaoniques ne s’opposent pas aux différentes formes de yoga pratiquées en Inde et dans le reste de l’Asie. Caitanya, un grand maître du bhakti-yoga, considéré comme une incarnation de Krishna, est souvent représenté avec les bras levés, dans une attitude proche de la posture égyptienne d' »élévation du ciel ». Dans le jardin du temple de Wat-Po, à Bangkok, on retrouve un yogi avec les bras dans la même posture. On connaît aussi des exemples de statues de Bouddha debout, les bras en chandelier. Lors de la cérémonie où ils reçoivent le cordon sacré, les brahmanes lèvent eux aussi les bras en chandelier.
Bouddha (Birmanie)

p002_0_01_02Un yoga très accessible pour les Occidentaux, de 7 à 77 ans et plus
L’Égypte est à la source de nombreux aspects de la civilisation occidentale : la médecine, la kinésithérapie, les mathématiques, l’architecture, la philosophie se sont largement inspirées de l’héritage égyptien transmis par la Grèce. L’Égypte est aussi aux origines de la symbolique chrétienne et de l’alchimie. Le mot « alchimie » dérive d’ailleurs du mot égyptien Kemet, terme qui désignait l’Égypte.

Les attitudes verticales du yoga pharaonique sont faciles d’accès, et les enchaînements dynamiques proposés par Yogi Khane d’après les peintures et bas-reliefs des temples égyptiens, sont particulièrement adaptés à l’Occident et à l’homme d’aujourd’hui. Ils ne nécessitent aucune souplesse particulière et peuvent être utilisées avantageusement dans la préparation à certaines postures de hatha-yoga.

Le yoga de l’ancienne Egypte pharaonique peut être pratiqué à tout âge :
Les enfants apprécient particulièrement son côté dynamique. Le yoga égyptien les aide à prendre conscience de leur corps et à mieux coordonner leurs mouvements. Il leur apprend à canaliser leur énergie.
Les adolescents constatent que cette discipline améliore leur pouvoir de concentration et les aide dans leur travail scolaire : après une séance de yoga égyptien, ils affirment qu’ils travaillent plus rapidement et plus efficacement. Ils parviennent plus aisément à fixer leur attention, et à mémoriser leurs leçons.

p002_1_01Chez les personnes âgées, la pratique du yoga pharaonique permet

• un regain de vitalité

• une rééducation posturale

• une amélioration et même une récupération de la locomotion

• une amélioration des fonctions cérébrales : concentration, mémorisation, vigilance.

Les femmes sont particulièrement sensibles à la dimension esthétique du yoga égyptien. Les hommes apprécient son côté dynamique, sa précision, sa rigueur.

De nombreux kinésithérapeutes intègrent la pratique du yoga pharaonique dans les séances de rééducation qu’ils proposent à leurs malades, car cette discipline permet de rééduquer l’appareil locomoteur.

Le yoga égyptien peut se pratiquer dans les attitudes de la vie courante :

• en position debout

• en position assise sur une chaise, un banc ou un tabouret aussi bien que sur un tapis

• en position couchée.

Il ne nécessite aucun équipement spécial. Il a ainsi pu être introduit comme gymnastique de pause dans les usines et les bureaux, en Algérie.

Source : http://www.iiy-yogikhane.ch/yoga_pharaonique.html

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BLACK PANTHERS

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51PBYTXGJ4L._En octobre 1966, Bobby Seale et Huey P Newton, deux étudiants de l’université d’Oakland en Californie, fondent le parti des Black Panthers. Leur organisation, d’esprit révolutionnaire, se donne pour objectif la transformation politique et sociale des Etats-Unis et la fin des discriminations raciales. Entre 1967 et 1973, période la plus intense de ce mouvement qui dura seize années, le photographe Stephen Shomes est rentré dans l’intimité des Panthers, témoignant de leur vie publique, de leur combat, de leur quotidien. Ce reportage photographique est un témoignage poignant sur l’engagement de ces jeunes Noirs américains et de leur organisation durant l’une des périodes les plus tumultueuses de l’histoire des Etats-Unis.

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PROVERBES AFRICAINS

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412XBKFN30L._« Quiconque a un chez soi n’est pas un esclave.«   Le Liberia en proverbes – 1905.

« On n’apprend pas à quelqu’un à goûter ce qui est sucré.«   Le Liberia en proverbes – 1905.
« L’orphelin doit savoir vivre de peu.«   Le Bahunde en proverbes – 1905.
« Le malheur est l’école de la sagesse.«   L’Afrique en proverbes – 1905.
« Une famille unie mange dans la même assiette.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Qui a planté un arbre n’a pas vécu inutilement.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Dieu a fait les blancs, Dieu a fait les noirs, c’est le démon seul qui fait les métis.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Il faut un village pour éduquer un enfant.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Le devoir des plus forts est de soutenir les plus faibles.«  Le Bahunde en proverbes – 1905.
« Il n’y a pas d’enfant indésirable.«  Le Bahunde en proverbes – 1905.
« Ce qui sera consommé par ennemi, ne le refuse pas à ton prochain.«   Le Bahunde en proverbes – 1905.
« Une fois c’est oublier, deux fois c’est méchanceté.«   Le Bahunde en proverbes – 1905.
« L’orphelin vole là où il a cultivé.«  Le Bahunde en proverbes – 1905.

« Point de jouvence qui dure dix ans.«  Proverbes tutsis du Burundi – 1909.

« C’est dans le miel vieilli qu’on trouve le remède.«  Proverbes et dictons touaregs – 1882.

« Un lion ne prête pas ses dents à un autre lion.«  Proverbes et dictons africains – 1882.
« La mère est celle qui prend le couteau par la lame.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Qui est impatient d’avoir un enfant, épouse une femme enceinte.«  Proverbes toucouleurs du Sénégal – 1882.
« La honte de ton parent est ta honte.«  Proverbes toucouleurs du Sénégal – 1882.
« Qui est né dans la brousse, ne connaît pas la frousse.«  La Namibie en proverbes – 1905.
« Avoir de longues plumes, ne veut pas dire voler haut.«  Proverbes Lamba de Zambie – 1905.
« L’hospitalité est un trésor.«  L’Afrique du Sud en proverbes – 1909.
« Quiconque se soucie de vous, vaut plus que votre parent.«  L’Afrique du Sud en proverbes – 1909.
« À celui qui détruit son logis, tu prêtes une serpette.«  Le Gabon en proverbes – 1909.
« La honte couvre le maïs, et non celui qui le coupe.«  Le Gabon en proverbes – 1909.
« Un piège qui prend le rat, n’attrape pas l’éléphant.«  Le Gabon en proverbes – 1909.
« Généreux est l’homme qui compte peu.«  Le Zaïre en proverbes – 1905.
« L’homme généreux est souriant ; l’avare est contracté.«  Le Zaïre en proverbes – 1905.
« Les gens généreux s’exposent toujours au mauvais traitement.«  Le Gabon en proverbes – 1909.

« Le coléreux se fait du tort à lui-même.«  Le Rwanda en proverbes – 1905.

« Nul sentier ne conduit à l’arbre qui ne porte pas de fruits.«  L’Afrique en proverbes – 1905.

« Celui qui règne ne régnera pas toujours.«  Le Mali en proverbes – 1905.
« Le chien parti, le chat mange l’os.«  Le Kikongo en proverbes – 1905.
« Il n’y a plus de loi, pour celui qui a faim.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Chaque homme a son point faible.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« L’homme qui fuit la vérité est un homme faible qui préfère l’obscurité.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« L’arbre sec (faible) s’appuie sur le vert (fort).«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Le puissant déchu s’attaque à plus faible que lui.«  L’Afrique en proverbes – 1909.
« Il est dur d’être pauvre, il est encore plus dur d’être seul.«  L’Afrique en proverbes – 1909.
« Aimons naître, aimons vivre, aimons mourir : le néant n’existe pas.«  L’Afrique en proverbes – 1909.
« Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures.«  L’Afrique en proverbes – 1909.
« Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Seul un sot mesure la profondeur de l’eau avec ses deux pieds.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Si tu vois une chèvre dans le repaire d’un lion, aie peur d’elle.«  Proverbes et dictons africains – 1882.

« L’oiseau qui chante ne sait pas faire son nid.«  Proverbes et dictons africains – 1822.

« Tout va mal quand la patience manque.«  L’Afrique en proverbes – 1905.

« Le feu qui te brûlera, c’est celui auquel tu te chauffes.«  Proverbes et dictons africains – 1882.
« On tarde à grandir, on ne tarde pas à mourir.«  Proverbes et dictons africains – 1822.
« Il n’y a pas de plus grand bonheur que la venue d’un hôte dans la paix et l’amitié.«  Proverbes et dictons africains – 1882.
« L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli.«  Proverbes et dictons africains – 1822.
« C’est en mer agitée qu’on reconnaît la qualité du bois du bateau.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« La mort engloutit l’homme, elle n’engloutit pas son nom et sa réputation.«  Livre des proverbes.
« Peu importe la direction du vent, le soleil suit toujours son chemin.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« À corriger un têtu, on perd son temps.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Ce n’est pas à toute oreille percée que l’on met des anneaux d’or.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Le boeuf ne se vante pas de sa force devant l’éléphant.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera.«  L’Afrique en proverbes – 1909.
« Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village.«  L’Afrique en proverbes 1909.
« Il faut façonner l’argile pendant qu’elle est molle.«  Proverbes et dictons africains – 1822.
« L’homme a inventé la montre, mais Dieu a inventé le temps.«  L’Afrique en proverbes – 1905.

« C’est au bout de la vieille corde qu’on tisse la nouvelle.«  Proverbes et dictons africains – 1822.

« Si tu ne sais pas où tu vas, alors retourne d’où tu viens.«  L’Afrique en proverbes – 1905.

« Ne te lasse pas de crier ta joie d’être en vie et tu n’entendras plus d’autres cris.«  L’Afrique en proverbes – 1905.
« Celui qui t’empêche de te battre, donne-lui une récompense.«  Proverbes et dictons africains – 1882.
« Le vieil éléphant sait où trouver de l’eau.«  Proverbes et dictons africains – 1882.

« L’eau du fleuve ne retourne pas à sa source.«  Proverbes et dictons africains – 1822.

UN JEUNE IVOIRIEN CONCOIT UNE APPLICATION MULTI-LANGUES AFRICAINES POUR SENSIBILISER CONTRE LA FIÈVRE EBOLA

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L’Ebola une nouvelle maladie qui apparaît en Afrique de l’ouest après avoir sévit au Congo, toutes les chaines de télé en parlaient. Et pourtant ça ne m’intéressais pas parce que je me disais que ce n’est pas en Côte d’Ivoire ici, jusqu’à ce que des

rumeurs d’un supposé cas dans l’Ouest du pays m’interpellent.

C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à m’informer sur la maladie (son historique, le mode de transmission, les symptômes et les mesures préventives). Ayant pris conscience du danger auquel pourrait être exposé mon pays si des mesures préventives ne sont pas prise, j’ai décidé de créer une application Android qui pourra servir de borne de diffusion audio pour la sensibilisation en langues locales afin d’atteindre la majorité de la population.

Il m’a fallut 3 jours a temps plein pour la développer (du Jeudi 28 au Samedi 30). il faut dire que la chose la plusdifficile était de faire les enregistrements audio en langues local. Prévention Ebolaest une application de sensibilisation contre la propagation virus Ebola en langues locales ivoiriennes (Vocal). Elle permet d’informer la population en temps réel desmodes de transmissions, des symptômes et des mesures préventives.

Toutes les informations présentes dans cette application proviennent du site

http://prevention-ebola.gouv.ci/.  

 

Pour cette première version, je n’ai pu enregistrer que 4 langues(Anglais, Attié, Baoulé et Guéré) et je profite de cetteoccasion pour remercier les personnes qui m’ont aidé à la traduction :

– Mme Allatin Celestine – DCPEV – Attié 

– Dr Dissieka Romance – Helen Keller International- Guéré 

– Mlle Jusu Mbalu – Helen KellerInternational – Anglais (Libéria) 

– Mme Kouassi Yvonne Epse Gnayoro – CHU Yop – Baoulé. 

 

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Je lance un appel à tous ceux ou celles qui désiraient apporter une contribution à l’enrichissement de l’application en mettant des enregistrements audio dans leur différentes langues ma disposition. N’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante:

Notre pseudo: « Propagez le message et non la maladie »

Nous répondons: « Non à l’Ebola »

Lien de téléchargement de l’application :

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.dawkins.jeff.preventio…

DES CHEVEUX CREPUS SAINS POUR UNE BEAUTE NATURELLE

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51lBQRMtgqL-1._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_SX385_SY500_CR,0,0,385,500_SH20_OU08_Passionnée et audacieuse, Sala Njoya est une Française originaire du Cameroun et issue du peuple bamoun. Élise Igalas est quant à elle une jeune femme gabonaise des ethnies nzebi et galoa qui vit en France. Il y a un peu plus d’un an, elles ont décidé de se couper progressivement les cheveux car ceux-ci avaient été abîmés suite à l’utilisation de produits inappropriés (défrisants), d’appareils (fer à lisser, sèche-cheveux) et d’artifices en tous genres (tissages, perruques, laces…).

Aujourd’hui, toutes deux font parties des femmes noires qui ont réussi le challenge de laisser place à leur vraie nature de cheveux, le crépu, pour plus de naturel et moins de superflu. À présent, elles encouragent les femmes noires à relever ce défi et, conscientes que le cheveu crépu nécessite beaucoup d’attention, souhaitent, avec ce livre, faciliter la démarche et le quotidien des lectrices en partageant leur savoir-faire pour permettre un cheveu sain, facile à coiffer et qui pousse!
« Crépu is beautiful » laissent entendre les deux auteurs de cet ouvrage… et elles vous donnent tous les moyens et astuces pour soigner ce type de cheveu, l’entretenir, le fortifier, le couper, le coiffer, et en faire ainsi un objet de fierté trop souvent occulté par les diktats de la mode occidentale. Et quand on s’aperçoit que les méthodes décrites prônent encore des ingrédients naturels, on est doublement enthousiaste à l’idée de suivre un manuel qui se situe résolument du côté de l’authenticité. À la frontière du manifeste esthétique et du livre pratique, un indispensable regorgeant de conseils et incitant à l’inventivité!

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UN GHANÉEN QUITTE SON EMPLOI CHEZ MICROSOFT POUR CRÉER UNE UNIVERSITÉ A ACCRA

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Patrick Awuah est un ancien cadre de Microsoft qui a gagné et a fait gagner des millions à la firme. Mais de temps en temps, alors qu’il vivait aux Etats-Unis, Patrick Awuah se demandait ce qu’il pouvait faire pour son pays.

Après 20 ans passés aux Etats-Unis il décide de retourner dans son Ghana natif avec sa famille pour y créer une Université qui formerait de futurs dirigeants. Il a donc formé l’Université Ashesi à Accra, la capitale (Ashesi voulant dire « départ » dans son dialecte Twi).

Patrick explique qu’il a songé à retourner en Afrique dés qu’il est devenu parent, pensant que c’est de sa responsabilité et de celle des gens comme lui de donner un souffle nouveau au continent. Pour Awuah les écoles du Ghana sont trop basées sur l’apprentissage par coeur au lieu d’enseigner aux étudiants à réfléchir par eux-mêmes et à résoudre des problèmes concrets. En 2003 il a commencé par louer un immeuble à Accra et y a installé une petite salle de classe, une cafétéria pour 30 élèves.

A ce jour il est à la tête de 9 immeubles et un énorme campus pouvant accueillir 500 étudiants, disposés sur 40 hectares à Berekuso, ville située à une heure de route d’Accra. Cette année son Université fêtera ses 10 ans et si il admet que quitter les Etats-Unis, la sécurité de son emploi, ne furent pas chose facile, il rentre désormais dans ses frais et est entièrement satisfait de sa décision.

SOURCE:  lafriqueadulte.com

http://lentrepreneuriat.net/sucess-storiesghana-quand-un-millionnaire-quitte-microsoft-pour-ouvrir-une-universit-accra

UNE JEUNE ENTREPRENEUSE SUD-AFRICAINE PIONNIÈRE DES TELECOM EN AFRIQUE

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À peine trente ans et son parcours détonne déjà. À la tête de Rekindle Learning, une start-up sud-africaine qui travaille sur des solutions de e-learning pour mobiles, Rapelang Rabana est aussi cofondatrice de Yeigo Communications, une entreprise innovante qui a développé quelques unes des premières applications VoIP mobiles. Des logiciels de communication qui permettent de téléphoner, d’envoyer des mails et des messages gratuitement grâce à Internet. La jeune femme collectionne d’ailleurs les distinctions. L’an dernier, elle a fait la couverture du prestigieux magazine américain Forbes, classée parmi « les trente meilleurs jeunes entrepreneurs africains ».

Récemment primée lors du World Entrepreneurship Forum, elle figure également sur la Oprah Power List 2012, aux cotés de personnalités telles que Aung San Suu Kyi, Lady Gaga ou Dalia Ziada. Mais la véritable consécration pour elle reste d’avoir été citée par CNN comme étant l’une des « Marissa Mayers de l’Afrique« , en référence à celle qui occupe le poste de P-DG chez Yahoo!. « J’ai été très touchée d’une telle comparaison avec les géants de la technologie de la Silicon Valley », affirme-t-elle. 

Une indépendante farouche

Après une enfance passée entre Gaborone, au Botswana, et Johannesburg, en Afrique du Sud, Rapelang étudie au Cap où elle obtient un bac scientifique, spécialisé en informatique. Si la programmation n’est pas son fort, elle choisit pourtant de poursuivre dans cette voie, pleine de promesses pour l’avenir. « Contrairement à la finance, la comptabilité ou le marketing, l’informatique permet de créer de la valeur à partir de rien, juste un peu d’imagination. Je trouve cela très inspirant. » Créer sa propre entreprise apparaît alors vite comme une nécessité. Pas qu’elle soit particulièrement rebelle ni courageuse, concède-t-elle, mais par goût de l’indépendance. Adhérer à une politique d’entreprise, définie à partir de priorités qui ne sont pas les siennes, ne l’intéresse pas. « J’aurais eu le sentiment de perdre le contrôle de mon destin et cela me paraissait plus risqué que de lancer une start-up », déclarait-elle à Ventures Africa. 

Visionnaire 

L’idée germe sur les bancs de l’université du Cap. Alors qu’ils sont étudiants, Rapelang et ses deux futurs partenaires, Wilter du Toit et Lungisa Matshoba, sont confrontés aux coûts exorbitants des appels. Une question les taraude : comment rendre accessibles les télécommunications au plus grand nombre et réduire la fracture numérique en Afrique, créatrice d’inégalités ? En 2005, tout juste diplômés d’une licence en informatique et gestion, ils cofondent la marque Yeigo, qui en navajo signifie « avec beaucoup d’efforts ». « Les idées les plus ingénieuses viennent de votre capacité à régler vos propres problèmes », affirme Rapelang. Visionnaire, la jeune femme anticipe le boum des mobiles en Afrique et l’attrait des jeunes pour ces supports.

« Nous avions conscience qu’Internet changerait radicalement l’avenir de la communication en matière de coût, mais aussi de variété d’interaction. » Elle ne s’est pas trompée. Depuis, l’Afrique du Sud s’est hissée parmi les pays phares du secteur des télécommunications sur les marchés émergents. Fleuron national, la marque Yeigo s’est aussi imposée comme une avant-garde à l’échelle planétaire. « Lorsque nous avons lancé notre première application VoIP mobile en 2007, elle était parmi les premières au monde. » L’entreprise appartient désormais au groupe suisse Telfree. 

Les nouvelles technologies, une réponse aux grands défis de l’Afrique 

Forte de ce premier succès, Rapelang veut aller plus loin et participer au développement du continent. « En Afrique, il y a beaucoup de problèmes et je pense que les technologies et Internet peuvent les résoudre. » Alors que la moitié des africains ont moins de 25 ans, elle décide de se pencher sur l’éducation. Une priorité pour répondre au défi démographique. « L’enjeu auquel l’Afrique va devoir faire face est celui de la création d’emploi pour les jeunes. Il est urgent d’utiliser les technologies pour accroître les compétences et faire en sorte que l’explosion de la jeunesse soit un atout pour le continent. » L’entrepreneuse fonde alors Rekindle Learning, une start-up qui travaille sur des programmes personnalisés de formation professionnelle et scolaire. Une solution de e-learning, destinée aux supports mobiles.

« Internet et le mobile représentent pour les jeunes l’outil d’autonomisation le plus efficace. Ils permettent d’accéder à des informations critiques concernant le commerce, l’agriculture, la santé ou les offres d’emplois et ont un impact direct sur l’évolution de notre société. » Constater ces retombées sur la vie quotidienne et rebondir vers de nouvelles idées, c’est bien ce qui motive Rapelang. Si elle ne sait pas encore quel sera son prochain cheval de bataille, elle l’affirme : elle s’appliquera toujours à créer des produits innovants. « Ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est est de faire en sorte que mes idées deviennent réalité. Un processus puissant et magique. » Plus qu’innovante, Rapelang Rabana est inspirante.

 

UN ENTREPRENEUR MALGACHE CRÉE DE L’ENGRAIS BIOLOGIQUE A BASE D’EXCRÉMENTS DE CHAUVES-SOURIS

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L’innovation est la clé qui ouvre les voies du succès aux entrepreneurs. Elle est cette « chose » qui crée de la valeur ajoutée et marque la distinction dans ce contexte de globalisation. Si elle est très importante, il en reste qu’il faut du génie pour le saisir. Eric Rajanoary lui en a fait d’une pierre un coup. PDG du groupe Guanomad, aujourd’hui, le businessman malgache, diplômé en Expertise comptable, doit sa réussite « au fiente de chauve-souris ». Eh oui ! Son histoire ressemble à celle d’un film de fiction. Découvrez le portrait de celui qu’on appelle « le Batman africain »

 Son parcours

Né à Paris, Erick Rajaonary y est retourné afin de poursuivre ses études supérieures. Il a décroché le diplôme d’expert-comptable à Lyon en 1990. Petit-fils d’un premier chirurgien-dentiste à Madagascar et fils d’un médecin stomatologiste, le premier également dans le pays, sa vocation était auparavant dans la médecine, suite à une logique familiale. Mais il n’a pas emboîté leurs pas ! Il revient dans son pays pour travailler au sein du Secrétariat Technique à la Privatisation en tant qu’expert financier entre 1998 et 2002. Ensuite, débute une carrière en tant que consultant aussi bien à Madagascar qu’en France pendant trois ans. Le PDG du groupe Guano MAD est marié et père de quatre enfants et grand-père d’une petite fille.

Eric Rajaonary un fervent croyant
Parlant de caractère, les gens le trouvent sympathique. Il est ouvert à tous. Mais il aime bien marchander les produits. En outre, ses employés le considèrent comme un patron qui les écoute bien, conciliant, tolérant et négociable. « J’aime bien leur donner des responsabilités avec des moyens nécessaires. Ils ont ensuite une obligation de résultats. Par contre, je déteste quand on m’évoque des problèmes sans me proposer des solutions », dit-il. Erick Rajaonary se charge en ce moment des relations publiques et de la supervision de son groupe. « Depuis que je suis entouré de très bonne équipe jeune, j’ai trouvé maintenant l’équilibre entre mes occupations professionnelles et ma vie familiale », a-t-il confié. Comme loisirs, il fait du tennis et un peu de musculation. C’est un Rotarien depuis presque dix ans. Il aime les sucreries, la charcuterie et les salades. « Je suis également un protestant pratiquant », a-t-il témoigné. Interrogé sur la vie politique, le PDG du Guano MAD a répliqué qu’il était tenté compte tenu de la situation actuelle et des sollicitations à plusieurs reprises des notables d’Amoron’i Mania d’où il est originaire. « Mais je n’ai pas envie de m’y mettre. Un jour viendra ! », A-t-il conclu.

Le Groupe GuanoMad
Le groupe GuanoMAD est spécialiste de l’engrais biologique à base d’excréments de chauve-souris. Son histoire Rajoanary la raconte à qui veut l’entendre. En effet, « Cela a commencé par une conversation avec un ami en octobre 2005, sur le guano en Amérique Latine. S’ensuit alors une profonde discussion à propos de ce nouveau projet, celui d’exploiter le bat guano dans des grottes potentielles à Tuléar (Sud – Ouest de Madagascar). Une visite de deux à trois grottes dans le Sud a suffi pour me convaincre et en novembre 2005, j’ai décidé d’enclencher toutes les études techniques (les analyses physico-chimiques et micro biologiques du guano, les tests sur terrains) et les démarches administratives et juridiques afférentes à l’exploitation des grottes. » Pour lancer cette idée au début utopique aux yeux de son entourage, le businessman a du vider toutes ses économies.

Son concept est innovateur
Le concept repose sur la valorisation du caractère naturel et BIO du produit. Et donc intégrer dans l’esprit des consommateurs la notion de développement durable. A travers la commercialisation du produit, on développe quatre concepts :
• Développement de l’agriculture BIO,
• Lutte contre l’insécurité alimentaire : à savoir qu’aujourd’hui la seule manière de sortir de la pauvreté c’est le développement de l’agriculture à Madagascar. Nous avons aujourd’hui 36 millions d’hectares de terres cultivables et on exploite que 3 millions d’hectares.
• Protection de l’environnement : l’usage du produit guanomad contribue énormément dans la gestion du sol (le guano nourrit le sol), de l’eau (à travers la dépollution) et de la biodiversité (le produit améliore l’écosystème).
• Et enfin le développement rural. L’extraction du guano dans les zones enclavées implique la construction de routes et pistes, la contribution dans l’amélioration de la vie sociale des villageois par la création d’emplois, le versement d’une ristourne (calculé en fonction des quantités extraites) au village, à la commune et à la région, et enfin par la participation financière volontaire de Guanomad dans différentes actions sociales (éducation, santé etc….)

« Le prix de vente de mon produit était à l’époque deux fois moins cher… »
Erick Rajaonary a utilisé sa carte d’expert-comptable pour viabiliser son projet. En fait, « le prix de vente de mon produit était à l’époque deux fois moins cher que celui des engrais chimiques. J’avais ainsi tout pour gagner car il s’agit d’un produit fabriqué localement permettant de créer des emplois tout en désenclavant des zones reculées. Ce projet contribue en plus au développement local au lieu d’importer des engrais chimiques entraînant la fuite de devises et la destruction des sols au fil du temps », a-t-il rajouté.
En 2013, Eric Rajonary a remporté le trophée Africa Awards for Entrepreunariaship. En attendant, le Guanomad compte s’exporter sur le marché européen et américain d’où les produits sont déjà appréciés. Déjà présent dans six pays africain, le groupe ne compte pas rester en aussi bon chemin.

SOURCE: http://lentrepreneuriat.net/sucess-storieseric-rajaonary-le-bio-entrepreneur-africain

RÉVOLUTION HAITIENNE

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280px-San_DomingoLa révolution haïtienne est partie de la cérémonie du Bois-caïman (organisée par le hougan Dutty Boukman, secondé par Cécile Fatiman). Ce premier acte de la révolution des esclaves aurait pris la forme d’une cérémonie vaudou. En quelques jours, toutes les plantations du Nord furent en flammes et un millier de blancs, massacrés. Malgré la répression où Boukman fut tué, des bandes d’esclaves armés persistèrent dans les campagnes et les montagnes. Dans d’autres parties du pays, des révoltes plus spontanées s’ensuivirent. Le soulèvement des esclaves entraîna de vifs débats à la nouvelle Assemblée législative de Paris. Celle-ci d’abord sensible aux arguments des colons, envoya des commissaires civils pour ramener à l’ordre les libres et les esclaves. Alors que ces derniers étaient demandeurs d’une paix honorable, la raideur des colons ranima les révoltes.
Napoléon promulgue la Loi du 20 mai 1802 qui rétablit l’esclavage dans les colonies françaises. Le 7 juin 1802 Toussaint Louverture est arrêté, déporté en France, il est interné au fort de Joux, dans le Jura, où il mourra des rigueurs du climat et de malnutrition le 7 avril 1803, après avoir prophétisé la victoire des Noirs. C’est en apprenant le rétablissement de l’esclavage à la Guadeloupe qu’Alexandre Pétion donne le signal de la révolte, le 13 octobre 1802. À la tête de cinq cent cinquante hommes il marche contre le principal poste français du Haut-du-Cap, le cerne, le fait désarmer et sauve quatorze canonniers que les siens voulaient égorger : l’armée des « indépendants » est alors formée. Dessalines rejoint alors de nouveau les révoltés, dirigés par Pétion, en octobre 1802. Le 19 novembre 1803, à la tête de l’armée, avec à ses côtés Henri Christophe, il impose à Rochambeau (commandant à la tête de l’armée française) la capitulation du Cap après la défaite des armées françaises, la veille, à la bataille de Vertières. Rochambeau n’a alors d’autre choix que d’ordonner l’évacuation de l’île. Après le départ des Français, Dessalines provoque aussitôt le massacre de la population blanche restante à l’exception des prêtres, médecins, techniciens. Il redonne à Saint-Domingue son nom indien d’Haïti (Ayiti) et proclame la République le 1er janvier 1804 aux Gonaïves. La république dAyiti venait alors de naître.


UN HOMME D’AFFAIRES NIGÉRIAN VA CREER 10 000 ENTREPRISES EN AFRIQUE

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Tony Elumelu, the Nigerian entrepreneur and chairman of Heirs Holdings, speaks to AFP in an interview on October 11, 2013 in Washington, DC. Elumelu has promised to invest $2.5 billion in the "Power Africa" initiative of US President Barack Obama which aims to expand energy in sub-Saharan Africa, where some two-thirds of people lack regular power. But a complementary effort in the US Congress has hit a snag in a dispute over requirements that certain US-backed projects be low in carbon emissions blamed for climate change. AFP PHOTO SHAUN TANDON        (Photo credit should read SHAUN TANDON/AFP/Getty Images)

Tony Elumelu, the Nigerian entrepreneur and chairman of Heirs Holdings, speaks to AFP in an interview on October 11, 2013 in Washington, DC. Elumelu has promised to invest $2.5 billion in the « Power Africa » initiative of US President Barack Obama which aims to expand energy in sub-Saharan Africa, where some two-thirds of people lack regular power. But a complementary effort in the US Congress has hit a snag in a dispute over requirements that certain US-backed projects be low in carbon emissions blamed for climate change. AFP PHOTO SHAUN TANDON (Photo credit should read SHAUN TANDON/AFP/Getty Images)

L’investisseur milliardaire et philanthrope nigérian Tony Elumelu va consacrer 100 millions de dollars à la création de 10 000 entreprises à travers l’Afrique au cours des 10 prochaines années.

 
L’homme d’affaires nigérian a annoncé son engagement  lors d’une conférence de presse organisée ce lundi à Lagos à l’occasion du lancement de la Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Programme (TEEP).
 
Ce programme est  une initiative entrepreneuriale panafricaine  de la Fondation Tony Elumelu, qui s’étend sur plusieurs années et comprend des formations, des financements et des mentorats, pour booster la prochaine génération d’entrepreneurs africains. Le programme permettra d’identifier et d’aider à développer 10 000 start-ups et jeunes entreprises africaines au cours des 10 prochaines années avec l’objectif de créer 1 million de nouveaux emplois et 10 milliards de dollars de revenus annuels.
 
Les sélections pour le TEEP débuteront le 1er janvier  et s’achèveront deux mois plus tard . Elles se feront entièrement en ligne via le site de la fondation dans trois langues : anglais, français et portugais.
Le programme est  ouvert aux entrepreneurs des 54 pays de l’Afrique, mais pas à ceux qui ont des entreprises consacrées à l’Afrique basées à l’étranger.  « Vous devez travailler, respirer, croître en Afrique », a insisté Parminder Vir, directrice du TEEP, à l’occasion du lancement officiel. Les entreprises doivent avoir moins de trois ans d’existence et tous les secteurs d’activité sont concernés à l’exception des institutions de recherche, des organisations religieuses, des négociants, des sous-traitants auprès de gouvernements.
 
Le comité de sélection est composé de Tony Elumelu, Ory Okolloh (directrice des investissements d’Omidyar Network en Afrique), Ayodeji Adewunmi (co-fondateur du site d’emploi Jobberman), Vera Songwe (directrice pour le Sénégal, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau et la Mauritanie à la Banque mondiale), Opunimi Akinkugbe, dirigeante de la société panafricaine de jeux Bestman Games.
 
Les 1 000 entreprises choisies bénéficieront ensuite de formations et tutorats en ligne pendant 12 semaines. Par la suite un bootcamp ainsi qu’un grand forum (le Elumelu Entrepreneurship Forum) sera organisé en juillet et août 2015. Les startups devront compléter leurs business plans vers la fin de l’année 2015 et celles qui auront fini le programme avec succès  bénéficieront de deux Rounds de financements : un premier investissement au capital de 5000 dollars puis, selon les cas, un second (dette ou capital) du même montant en cas de progrès suffisant dans la réalisation des business plans.
 
L’ancien directeur associé de la Fondation Rockefeller en Afrique, Wiebe Boer est désormais dirigeant de la Fondation Tony Elumelu : « Je suis diplômé d’histoire africaine et je peux vous dire que ceux qui étudieront ce même sujet verront ce moment comme historique. C’est l’initiative du genre la plus importante en Afrique et le plus grand investissement fait par un philanthrope africain », a-t-il déclaré.

LES CIVILISATIONS NEGRO-AFRICAINES PAR LE PROFESSEUR COOVI-GOMEZ

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Les archéologues qui s’évertuent depuis plusieurs décennies à élucider les conditions d’émergence de la civilisation de l’Egypte pharaonique à la fin du cinquième millénaire ( Fred WENDORF , Bruce WILLIAMS , Damiano APPIA ) sont désormais unanimes pour souligner le rôle décisif joué par la Nubie préhistorique dans les principales mutations technologiques qui ont conduit à l’élaboration des premières institutions socio-politiques en Haute-Egypte précisément à Abydos , Nekhen jusqu’au célèbre NOME de Ta Seti.

C’est dans ce contexte qu’est apparue , plusieurs générations avant le PHARAON-UNIFICATEUR NARMER (-3300 ), la fameuse dynastie des SHEMSOU HOR (  » SUIVANTS D’HORUS  » ) à laquelle l’humanité entière est redevable des premières innovations historiques significatives ( Royauté divine , écriture hiéroglyphique , architecture monumentale , calendrier astronomique , codes juridiques…).

Le noyau dur de ce peuplement pré-dynastique était représenté par les ANOU dont Flinders PETRIE et AMELINEAU ont étudié minutieusement les vestiges archéologiques.On ne saurait trop insister sur les similitudes troublantes entre les cultures préhistoriques de la NUBIE au cinquième millénaire et celles de la RÉGION DES GRANDS LACS AFRICAINS du Bassin du Congo aux confins de l’Afrique du sud actuelle.

Il faut ajouter à ces données archéologiques surabondantes les éléments de convergences remarquables tirés de la comparaison entre les principaux foyers de l’art rupestre en Afrique.Dans un ouvrage intitulé  » LES PHÉNICIENS DE L’ODYSSÉE  » , le géographe Victor BERARD a mis l’accent avec force détails sur les INFLUENCES CULTURELLES MAJEURES subies au deuxième millénaire par les PREHELLENES en général et les CRÉTOIS en particulier de la part des NUBIENS et des ANCIENS EGYPTIENS qui étaient de l’aveu unanime des auteurs et témoins grecs de l’Antiquité des mélanodermes caractérisés ( cf HERODOTE , Euterpe , Livre II , 104 ).

De fait , la période préhellénique de l’histoire de l’Europe a été volontairement obscurcie par les historiens européens actuels qui cherchent à minimiser les rapports étroits qui existaient entre les CIVILISATIONS NEGRO-AFRICAINES que sont la NUBIE et l’EGYPTE PHARAONIQUE d’une part et les PREHELLENES d’autre part.Il ne s’agissait pas de simples relations commerciales comme le pensait Jean VERCOUTTER ( cf  » L’EGYPTE ET LES PREHELLENES  » ) mais d’un apport massif de la NUBIE et de l’EGYPTE ANTIQUE dans les domaines de l’architecture , des arts , de la navigation et même de la religion.

C’est ce legs des CIVILISATIONS NEGRO-AFRICAINES qui explique l’essor et la prépondérance en Europe des PREHELLENES jusqu’à la tragédie de l’invasion barbare et de la destruction de la civilisation mycénienne par les DORIENS.Il ressort de l’examen des sources historiques disponibles que la civilisation crétoise elle-même a subi l’influence décisive de la civilisation égypto-nubienne dès la fin de l’Ancien Empire jusqu’à l’invasion des  » PEUPLES DE LA MER  » au douzième siècle avant notre ère ( cf Cheikh Anta DIOP  » CIVILISATION OU BARBARIE  » ).

Seule cette perspective historique permet de clarifier le fameux  » MYTHE DE L’ATLANTIDE  » rapporté par PLATON en le rapprochant de l’explosion volcanique de SANTORIN , île située dans les Cyclades.Les INDO-EUROPÉENS proprement dits ne connaîtront une promotion relative qu’au cours de la période semi-légendaire qui coïncide avec l’apparition des ÉPOPÉES HOMÉRIQUES consignées respectivement dans l’ILIADE ( composé entre -800 et -750 ) et l’Odyssée ( composée à la fin du VIII ème siècle avant notre ère ).CES ÉPOPÉES ÉTAIENT TRANSMISES ORALEMENT ET CE N’EST QU’AU VIème SIÈCLE QUE PISISTRATE FIXERA PAR EXEMPLE L’ILIADE PAR ECRIT.

De la même façon , c’est l’influence directe de l’EGYPTE sur LA GRECE D’ASIE MINEURE et en particulier la Cité d’IONIE qui permet de comprendre l’introduction en Europe de la PHILOSOPHIE que THALES DE MILET au terme de son périple studieux auprès des détenteurs égyptiens de la  » SCIENCE SACRÉE  » tentera d’acclimater en Grèce.Toutes les spéculations philosophiques abusivement attribuées par le truchement du prétendu  » MIRACLE GREC  » aux PRÉSOCRATIQUES ont été d’abord empruntées à l’EGYPTE avant d’être interprétées , transformées, dénaturées au fil du temps.La fameuse  » TRADITION ANTIQUE  » à laquelle PLATON et XENOPHON se réfèrent de façon ostentatoire pour expliquer l’irruption de l’argument de la réminiscence et partant de la notion de l’immortalité de l’âme dans la pensée de SOCRATE ( cf LE PHEDON ) est rattachée explicitement à l’EGYPTE qui en serait la source originelle.Ainsi , THALES , ANAXIMANDRE , ANAXIMENE , PYTHAGORE , HERACLITE , PARMENIDE , EMPEDOCLE , ANAXAGORE , PLATON , ZENON D’ELEE , ARISTOTE etc sont tous redevables à l’EGYPTE ANCIENNE des connaissances philosophiques qui ont fait leur réputation dans le CÉNACLE DES PENSEURS ILLUSTRES.Au cours de l’antiquité tardive , l’EUROPE ne manquera pas de puiser de nouveau à ALEXANDRIE les savoirs nécessaires à sa régénération.

Outre les différents courants théologiques et philosophiques qui se rattachaient directement à cet  » INVENTAIRE ACHARNE DE LA SAGESSE MILLÉNAIRE DES BORDS DU NIL  » ( cf Luciano CANFORA  » LA DESTRUCTION DE LA BIBLIOTHÈQUE D’ALEXANDRIE  » ) , les sciences connaîtront un essor considérable à cette époque comme en témoigne entre autres la captation des connaissances astronomiques égyptiennes par ARISTARQUE DE SAMOS à partir de 350 avant notre ère.

Le moment est venu pour les AFRICAINS et les AFRO-DESCENDANTS partout dans le monde de suivre collectivement la recommandation capitale du Professeur Cheikh Anta DIOP formulée dès 1973 :  » On doit dire aux générations qui s’ouvrent à la recherche : armez-vous de science jusqu’aux dents et allez arracher sans ménagement des mains des usurpateurs le bien culturel de l’Afrique dont nous avons été si longtemps frustrés  » ( cf Préface à L’AFRIQUE DANS L’ANTIQUITÉ : EGYPTE PHARAONIQUE- AFRIQUE NOIRE  » de Théophile OBENGA ).

ECRIT PAR Professeur  Jean-Charles Coovi Gomez

EN QUÊTE DE SENS, UN VOYAGE AU DELÀ DE NOS CROYANCES

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Visuel-En-Quête-de-Sens-Film1En rapprochant les messages d’un biologiste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un chamane itinérant ou encore d’une cantatrice présidente d’ONG, Marc et Nathanaël nous invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde.

Le progrès et la modernité

Quelles sont les limites des idées de « progrès » et de « modernité » ?
L’avancée d’une société se mesure-t-elle grâce à la croissance de son PIB, ou bien faut-il redéfinir la notion de prospérité ? Comment inventer de nouveaux modes de vie qui préservent les héritages de la tradition et accueillent les acquis de la modernité ?
 La connaissance de soi

Les philosophes grecs disaient qu’avant de vouloir réformer le monde, il fallait commencer par se connaitre et se réformer soi- même.
Prendre le temps d’interroger ses croyances personnelles ou regarder ses zones d’ombre ne sont-ils pas des préalables pour mener à bien une transformation sociétale ?
 La nature des crises écologiques
Les crises écologiques trouvent leurs racines dans notre vision du monde et dans notre rapport à la nature.
La Terre est-elle uniquement un gisement de ressources à exploiter ? Notre maison ? Un endroit hostile ? Une source de vie et d’émerveillement ? En sommes-nous vraiment séparés ?
 La puissance de la société civile

Le pouvoir vient-il d’en haut ou d’en bas ?
Les structures politiques actuelles sont-elles en mesure de répondre aux crises environnementales et sociales ? La société civile et sa jeune expertise peuvent-elles impulser une nouvelle direction, une vision différente ?
 Le sens du récit

La société industrielle s’est bâtie sur la vision d’un monde mécanique, régi par la compétition, où l’homme égoïste et matérialiste chercherait à s’affranchir d’une nature hostile.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde découlant de cette vision des choses. Au regard des découvertes scientifiques et anthropologiques récentes, quelles pourraient être les bases du nouveau récit ?
Marc de La Ménardière

Sorti d’école de commerce, Marc se retrouve à 26 ans, business developper à Manhattan. À la “faveur” d’un accident survenu juste avant la crise de 2008, il remet en question son mode de vie et le système économique auquel il participe. Il entame alors une Quête de Sens qui change radicalement sa perception de lui même et du monde.

Nathanaël Coste
Géographe de formation, Nathanaël réalise des documentaires indépendants où il s’intéresse au rapport homme-nature et aux phénomènes sociaux et culturels générés par la mondialisation. En 2008, il décide de rendre visite à Marc alors qu’ils s’étaient perdus de vue. Ces retrouvailles seront pour lui le point de départ d’une aventure humaine et cinématographique aussi riche qu’imprévisible.

Pourquoi avoir voulu faire ce film ?

Ayant écourté sa carrière de vendeur d’eau, Marc m’a rejoint en Inde alors que je présentais un film dans un festival.
On était tous les deux en transition dans nos vies, vous savez quand on sent qu’il faut réaligner ses actions avec ses convictions profondes. On ressentait cet appel de la route et cette conviction qu’ensemble il y avait quelque chose à faire.
En commençant à filmer, je n’aurais jamais imaginé faire un long métrage pour le cinéma, comme quoi il ne faut douter de rien. C’est en rentrant d’Inde et en regardant les rushes, notamment ceux de Vandana Shiva et de Satish Kumar qu’on s’est rendu compte que l’on avait mis le doigt sur des messages tellement profonds qu’il allait falloir continuer à creuser et aller au bout de l’aventure.
On a donc acheté une meilleure caméra, repris la route et on a continué à rassembler les messages de sagesse en Amérique puis en Europe au gré des rencontres, qu’elles soient fortuites ou provoquées.
Ces messages vous ont-ils nourris au delà du voyage ?

Forcément. C’est comme ça que l’on a pu tenir et consacrer tant de temps à finaliser le film.
C’est peut-être grâce à la lumière qui émane des personnes interrogées et à puissance de leurs propos qu’on ne s’est jamais lassé de ce projet. Chaque message est comme un arbre qui cache une forêt. Derrière chaque concept, il y a un champ d’investigation très vaste, sur le sens de la vie, la place de l’homme dans l’univers, l’écologie ou la condition humaine.
Nos interlocuteurs travaillent différentes matières, la science, la biologie, l’écologie, l’activisme, la philosophie. Mais elles amènent toutes une pièce d’un même puzzle et éclairent les choses différemment.
D’où peut venir le changement ?

Comme le dit Bruce Lipton dans le film, citant Einstein, « on ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de conscience que celui qui a créé le problème ». La première étape du changement consiste donc à prendre conscience que les crises actuelles découlent de notre manière de voir le monde.
Pour nos interviewés, notre civilisation occidentale s’est construite depuis 200 ans sur une vision matérialiste et mécaniste du monde. Cette vision a séparé l’homme de la nature, le corps de l’esprit, et nié la dimension intérieure et le mystère de la vie. Elle a érigé la compétition comme une loi naturelle, l’avidité comme une qualité bénéfique à l’économie , l’accumulation de biens matériels comme finalité de l’existence…
C’est en questionnant ces dogmes, leur véracité et leurs conséquences qu’une métamorphose individuelle et sociétale devient possible !

La révélation de notre voyage, c’est la compréhension que l’homme et la biosphère forment un tout interconnecté et inter- dépendant. Comme le pensent les sagesses anciennes, nous serions tels les cellules d’un grand organisme vivant, mais aujourd’hui, notre incapacité à le reconnaître nous mène à l’autodestruction.
Voir des professeurs de méditation, des scientifiques ou les gardiens de traditions ancestrales, partager cette même vision de par le monde, a été pour nous une découverte. Ils partagent également une indignation inspirée par cette prise de conscience très bien exprimée par Vandana Shiva : « La véritable urgence, c’est protéger les conditions de la vie sur terre ! ».
Pour notre génération, la grande question aujourd’hui est de savoir comment transmuter cette colère juste en quelque chose de positif qui fait avancer les choses.
Qu’avez vous envie de dire à celles et ceux qui regardent le monde et se demandent quoi faire 

  Quand on se met en chemin avec conviction et abnégation, on arrive forcément à quelque chose. Chacun peut à sa façon aller en quête de ses aspirations, se demander ce qui le fait « vibrer ».
Beaucoup de nos choix sont aujourd’hui dictés par la peur et le conformisme. L’école nous prépare à occuper des cases mais ne s’intéresse pas assez à qui nous sommes vraiment.
La quête du sens est bien sûr quelque chose de personnel, d’intime, mais nous avons voulu ouvrir le débat et dire : « ce n’est pas grave », tout le monde vit avec ces questionnements. Je trouve finalement plutôt sain de parler ensemble de ces questions.

Film documentaire sortie en 2015 et réalisé par Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière

DIEU EST NÉ EN AFRIQUE

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Matrie de l’humanité, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où les premières créatures pensantes, le Couple Primordial négro-africain, ont acquis la notion du temps dans la trinité de celui-ci : le Passé, le Présent, et l’Avenir. 

Matrie de l’univers, l’Afrique noire a été le premier champ d’action de la vie qui s’y s’est révélée à elle-même avant de se diversifier en ses différentes composantes florale, faunique et humaine. 

Matrie de l’humanité, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où les premières créatures pensantes, le Couple Primordial négro-africain, ont acquis la notion du temps dans la trinité de celui-ci : le Passé, le Présent, et l’Avenir. 

Matrie de Dieu, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où le Grand Architecte, à la fois hier, aujourd’hui et demain, s’est laissé découvrir par les premières de ses hypostases humaines, le Couple Primordial négro-africain. 

En se révélant Dieu, au terme de ses questionnements et de ses réflexions sur le pourquoi et le comment de son existence terrestre, le Couple Primordial négro-africain a compris que, désormais, son attitude globale face à la totalité de la vie, devait être conforme à l’idée qu’il s’était faite de ce Grand Architecte. 

Par reconnaissance à Dieu et pour lui être agréable, le Couple Primordial négro-africain a organisé la société et édicté, pour son fonctionnement harmonieux, des règles de conduite spirituelle, morale cultuelle et culturelle. 

Ainsi est née la première vision globale du monde physique et de son archétype céleste. Diversement appelée, elle a porté et continue de porter les noms : us et coutumes ainsi que tradition, malgré la science raisonnante décidée, vaille que vaille, à remplacer ces derniers par les termes religion et civilisation. 

Terminologies récentes, créées pour semer la confusion, la religion et la civilisation véhiculent le même contenu que les us et coutumes ou la tradition. C’est-à-dire, l’ensemble des comportements et attitudes propres à un peuple dans sa relation à Dieu, à lui-même, à ses semblables, à son environnement visible et invisible. C’est-à-dire, l’ensemble des cérémonies commémoratives destinées à entretenir la mémoire du passé.

Parce que le Couple Primordial négro-africain a été le premier à découvrir l’existence de Dieu, parce que le Couple Primordial négro-africain est le géniteur de l’humanité dans toutes les composantes raciales de celle-ci, parce que, enfin, le Couple Primordial négro-africain a sillonné le monde, à l’évidence, ses spéculations théologiques et ses réalisations morales culturelles et artistiques, sont antérieures à toutes celles de ses descendants. 

 La trinité divine africaine Horus-Osiris-Isis

Dieu a donc voyagé dans les bagages de son découvreur négro-africain qui l’a révélé à ceux des autres lui-mêmes, sémites et indo-européens, qui n’ont pas opéré le mouvement du retour aux sources pour venir s’abreuver dans les mains généreuses de Kamita [1], l’Egypte négro-africaine. 

Ayant perdu sa mélanine, comme le Couple Primordial négro-africain, Dieu a pris des couleurs et l’enseignement initial élaboré pour l’honorer a été interprété et adapté à d’autres réalités en même temps qu’il était détourné de son objectif premier ; c’est-à-dire le service de l’humanité. 

Cependant, ce Dieu-là qui reste l’unique Dieu auteur de la Création ainsi que son découvreur négro-africain continuent de marquer de leur empreinte indélébile toutes les religions existantes. 

Le Dieu négro-africain : l’ancêtre inspirateur 

A l’instant même de sa naissance, ce Dieu négro-africain Atoum dit Amon dit Râ, affirme, par la bouche de ses grands prêtres : 

« …J’étais la totalité quand j’étais seul dans le Noun et je suis Rê dans sa glorieuse apparition quand il commence à gouverner ce qu’il a créé…Je suis le grand dieu qui est venu à l’existence de lui-même…A moi appartient hier et je connais demain… » [2] . 

Et il ajoute : 

« J’ai créé toutes les formes avec ce qui est sorti de ma bouche » [3] , 

avant de préciser : 

« …Je suis le maître de l’éternité…ma vraie forme est cachée en moi, car je suis l’Inconnaissable… » [4] . 

Lorsque deux millénaires et quelques poussières de siècles plus tard, naîtra, vers 1300 avant J.C., le premier Dieu blanc, Javeh, dit Jehovah dit Eholim, ce dernier, pour se présenter à sa création, s’inscrira dans la même démarche que son aîné et modèle négro-africain. 

En effet, Javeh dit Jehovah dit Eholim viendra à l’existence de lui-même, planera au-dessus de l’abîme qui contient, tout comme le Noun, les germes de toute la création, puis, par le Verbe, procédera à la création mais restera toujours le Mystère des Mystères. 

Les hypostases de ce Dieu blanc, à savoir Dieu-le-Père et Allah revendiqueront son héritage, le premier par un silence consensuel, le second par quelques rappels sur sa création de l’univers et de l’humanité. 

Par ailleurs, si l’on en croit Enel qui affirme que « Aëloim », autre graphie de Eholim, signifie « Lui-les-Dieux [5] », et que les cabalistes représentent Dieu sous une forme humaine dont chaque partie du corps remplit une fonction, ces nouveaux emprunts faits à Atoum dit Amon dit Râ montrent que l’ancêtre négro-africain était bel et bien le modèle à suivre. 

En effet, pour signifier son unicité plurielle, le Dieu négro-africain ne dit-il pas : 

« Il n’y a pas en moi de membres qui soit privé d’un dieu… [6] », 

avant de nommer, un à un, de ses cheveux à ses orteils, ses divins membres protégés chacun par une de ces nombreuses autres lui-même, c’est-à-dire, les divinités de sa suite. 

Si le Christianisme se suffit de la triple dimension « le Père, le Fils et le Saint-Esprit » de Dieu-le-Père, l’Islam, pour ce qui le concerne, reconnaît bien à Allah cent (100) noms dont seuls les quatre-vingt-dix-neuf (99) sont encore connus. Le centième, l’ineffable, demeure toujours le Mystère des Mystère. 

Il est intéressant, cependant, de rappeler que Atoum dit Amon dit Râ avait lui aussi une centaine de noms et que celui qui reste le Mystère des Mystères l’est encore pour tous, sauf pour Isis, la grande Noire, qui a réussi à le lui faire révéler. 

L’ antériorité de l’enseignement religieux négro-africain 

L’enseignement religieux d’un peuple raconte les mythes fondateurs de ce peuple, édicte les règles de conduite à observer vis-à-vis de Dieu, définit les rapports de l’homme à la femme, à ses semblables, à son environnement, conseille les prières, les offrandes et les sacrifices propitiatoires et expiatoires, etc. 

L’essentiel de l’enseignement religieux négro-africain est contenu dans les textes sacrés rédigés par les aïeux de nos ancêtres pendant leur séjour à Kamita. 

Conçus et écrits entre 2300 et 1550 avant l’ère chrétienne, les « Textes des Pyramides », les « Textes des Sarcophages », le « Livre des deux Chemins », les « Formules pour la Sortie à la Lumière du Jour », devanceront d’un millénaire ceux des trois religions dites du livre. 

Composé de trois versions superposées [7] , l’Ancien Testament sera rédigé entre le 9ème et le 6ème siècle avant J.C., suivi du Nouveau Testament qui le sera entre les années 50 et 60 après J.C. et du Coran vers 650 après J.C. 

Ce retard considérable dans la rédaction de ces derniers textes expliquent, pour l’essentiel, l’influence très nette qu’ils ont subie de leur devanciers abondamment observés par leurs auteurs. 

1- Les préceptes moraux : Pour avoir le cœur aussi léger que la plume de Maât et réussir l’examen de passage devant le tribunal divin, le premier découvreur de Dieu, le négro-africain, devait avoir pratiqué toute sa vie durant, les recommandations de la grande déesse résumées dans les quarante-deux (42) « déclarations d’innocence [8] ». 

Il suffit de relire, après avoir pris connaissance des recommandations de Maât, les « 10 commandements » faits à Moïse par Jahveh pour se rendre compte de l’évidente mais imparfaite imitation qui en a été faite. 

Pour écrire le Livre des Proverbes, les rédacteurs de la Thora n’ont pas hésité, non plus, à faire largement appel aux sentences et maximes morales, autrement dit aux « Sagesses » négro-africaines d’Amenemopé, de Ptahhotep, d’Ani, de Rekmiré et de Kagemi [9] notamment. 

2- L’action de grâces : Afin de témoigner son admiration devant la beauté de la création, de remercier Dieu d’avoir rendu et de continuer de rendre la nature si généreuse et pour solliciter un coup de pouce du destin, le négro-africain passait par la voie de : 

2-1- La prière : Regroupant louanges et vénérations, invocations et incantations, la prière peut se faire individuellement ou collectivement et en tout lieu propre. Cependant, selon l’objectif visé, la participation de la collective peut être nécessaire. Pour cette raison, « la maison de vie » a été créée pour recevoir les cérémonies touchant la vie de la collectivité, notamment. 

Si la prière peut être dite à tout moment, il y a, néanmoins, trois instants privilégiés indiqués par la trinité « Khépri-Râ-Atoum » : l’aube, le milieu de la journée et le crépuscule. 

Les fondateurs du Jadaïsme, du Christianisme et de l’Islam suivront le premier découvreur de Dieu pas à pas. Ils créeront des louanges et vénérations, des invocations et incantations, ils construiront des lieux d’adoration (temples, églises et mosquées), ils retiendront les mêmes moments de prière auxquels les imams ajouteront l’après-midi et le soir. Le Christianisme insistera sur le jour du Dimanche, jour du soleil, donc jour d’Osiris l’aîné et jour de toutes les autres divinités calendaires. 

2-2- Les offrandes, les sacrifices et les fumigations : Du fait de sa connaissance parfaite de Dieu et du profond respect qu’il avait pour lui, donc pour la Vie, le premier découvreur de Dieu s’était prescrit des offrandes et des sacrifices qui bannissaient totalement l’effusion de sang humain.

Ainsi, plantes, fruits, volatiles, poissons, bovins, ovins et caprins appuyaient ses actes de dévotion et ses incantations et invocations. 

Les fondateurs du Judaïsme seront tellement sensibles à cette démarche humaniste, qu’ils renonceront au sacrifices de leurs premiers-nés à leurs premiers dieux sanguinaires qu’étaient Moloch et Baal et même à Jahveh. C’est ainsi qu’il substituèrent le bélier à ces innocentes victimes et transmettront cette nouvelle pratique à leurs suivants Musulmans. 

Si les fondateurs du Christianisme semblent avoir renoncé au sacrifice, exception faite du jour du « vendredi saint » où le poisson sert à communier plus intensément avec on ne sait quelle divinité, ils ont bien retenu les offrandes, notamment de cierges et recourent abondamment, comme les rabbins également aux fumigations afin de purifier leurs lieux de culte. 

2-3-Le repas sacramentel : rebaptisé Eucharistie par les fondateurs du Christianisme, le repas sacramentel est un rite qui consiste en une théophagie totale ou partielle. 

Après que la passion d’Osiris fut vécue, les mystes se retrouvaient en un endroit secret pour procéder à la manducation du Grand Noir afin de communier, de la sorte, avec lui et entre eux. Il mangeaient son corps symbolisé par le pain et buvaient son sang symbolisé par le vin. Comme on le voit, les fondateurs du Christianisme n’ont rien inventé. 

3- Le jugement des morts : le premier découvreur de Dieu, a été la seule et unique créature a avoir imaginé ce tribunal divin devant lequel doit se jouer le sort final de l’humanité au terme de multiples réincarnations destinées à purifier son cœur, siège de la conscience et de l’intelligence. 

Les membres de ce tribunal chargé d’évaluer le degré de pureté des aspirants à la Béatitude avant d’autoriser leur fusion avec la source originelle de la vie, c’est-à-dire avec Dieu, sont au nombre de quarante-deux (42). Chacun d’eux a la particularité de représenter à la fois un nôme de Kamita, le Double Pays et une des quarante-deux (42) qualités contenues dans la « déclaration d’innocence » et dont l’acquisition est indispensable pour boucler le cycle des réincarnations. 

De même le négro-africain a imaginé le tribunal divin et l’Amenti pour convaincre que la récompense suprême est au bout de l’effort, de même, il a imaginé un autre lieu symbolique, mais de terribles souffrances celui-là où seront admis pour toujours les êtres qui ne méritent pas de se réincarner. Cette situation de non-retour est la seconde mort réservée aux âmes lestées par le poids de manquements moraux trop lourds. Ayant perdu toute identité individuelle ces esprits malfaisants contribuent à densifier les fluides du bas astral pour former un magma de larves dans lequel vont puiser les initiés dévoyés pour accomplir leurs actions criminelles. 

N’ayant pas subi une vraie initiation dans les temples de Kamita, les fondateurs du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam ont pris cet enseignement exotérique du premier découvreur de Dieu pour un point fondamental de son enseignement ésotérique. 

Ainsi, alors qu’ils étaient destinés à faire comprendre aux profanes certaines vérités qui dépassent leur entendement, ils ont fait du « paradis » et de « l’enfer » imaginés par le négro-africain deux réalités palpables. 

L’incompréhension qu’ils ont de ce point de l’enseignement négro-africain est patente. 

En effet, une fois débarrassée de son enveloppe charnelle, l’âme, qui est la véritable essence de l’être humain, reprend pleinement sa nature purement fluidique. Elle n’éprouve alors aucun besoin physiologique : n’ayant plus de sexe, elle n’a plus besoin d’amour charnel ; n’ayant ni bouche, ni ventre, ni corps, elle n’a plus besoin de manger ni de boire et ne sent plus le froid ni la chaleur. Voilà pourquoi elle ne peut jouir d’aucun plaisir paradisiaque ni souffrir d’aucune brûlure infernale. 

Si l’influence de la pensée religieuse négro-africaine est patente dans celle dans celle des trois religions dont il a été question tout au long de ces lignes, elle ne l’est pas moins dans d’autres philosophies religieuses nées sur d’autres continents. 

1- En Amérique : A travers l’adoration du soleil comme symbole de Dieu, la construction de pyramides, l’utilisation de la momification, la représentation des hypostases de Dieu sous forme hybride, mi-humaine mi-animale, la pratique des offrandes et des sacrifices, notamment, les Olmèques et les Mayas précolombiens, les Aztèques et les Incas postcolombiens avaient directement ou indirectement pris exemple sur le premier découvreur de Dieu. L’émigration de grappes humaines négro-africaines et/ou la fondation de colonies par les mêmes pourrait être une explication de cette influence. 

2- L’Inde : Par la croyance en la réincarnation, la théorie de l’hypostasie (Brahma, Vishnou et Shiva), la représentation hybride de ses divinités, sa croyance en l’efficacité des offrandes et des sacrifices, la vénération de la vache (le hapi négro-africain), l’Hindouisme s’est, à son tour, enrichi de l’enseignement du premier découvreur de Dieu. 

3- La Chine : A travers la croyance en la réincarnation (Bouddhisme et Confucianisme), renforcée par la croyance en Dieu et ses hypostases divines ainsi que par la croyance en l’existence des esprits, par la pratique des offrandes et l’utilisation des charmes et des amulettes (Taoïsme), par ses pyramides, notamment, la Chine n’est pas en reste. 

4- Le Japon : Par la croyance en la réincarnation (Bouddhisme), renforcée par la croyance en des divinités protectrices, les Kami, dont le plus célèbre Amida, à l’exemple d’Horus sortant d’un lotus, sortait toujours d’un calice de fleurs et par la pratique des offrandes et des sacrifices (Shintoisme), le Japon est un autre bénéficiaire de la civilisation négro-africaine. 

Si elle a été diversement et souvent erronément interprétée par les autres peuples, la pensée religieuse négro-africaine est restée la même sur toute l’étendue de l’Afrique négro-africaine. 

La religion négro-africaine de Kamita est, en effet, la forme achevée de la religion conçue par les Aïeux de nos Ancêtres. De même la langue de Kamita est le melting-pot des langues des peuples négro-africains qui se sont retrouvés dans le delta du Nil, de même l’addition des croyances de ces mêmes peuples a donné naissance à la plus aboutie des religions jamais créée par l’esprit humain. 

Partout en Afrique négro-africaine, partout dans la diaspora négro-africaine où la pensée négro-africaine a pu se préserver, la vision du monde, dans son double aspect visible et invisible est, pour l’essentiel, identique. 

Voici brièvement résumés, les points fondamentaux communs des manifestations diversifiées de la religion négro-africaine : 

• androgynie de Dieu, 
• unicité de Dieu, 
• Dieu à la fois parcelle et totalité de sa création, 
• création de toutes les créatures à sa propre image, 
• éternité de la vie du fait du caractère éternel de la force vitale, 
• complémentarité entre la femme négro-africaine et son compagnon des millions d’années, 
• culte des Ancêtres, 
• pratique de la magie, 
• sacralisation de l’écologie, 
• interdépendance totale entre le monde visible et le monde invisible, 
• offrandes et sacrifices propitiatoires et expiatoires de végétaux, de minéraux et d’animaux, 
• etc. 

Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un surdoué de la raison raisonnante ni un technicien supérieur en sciences occultes pour comprendre qu’aucune copie ne vaut l’original, il est indispensable pour la jeunesse négro-africaine d’Afrique et du Monde noir de revenir s’abreuver aux sources. 

C’est à ce seul et unique prix qu’elle sera libérée spirituellement, intellectuellement, psychologiquement des liens aliénants de spiritualités étrangères qui infécondent son énergie créatrice. 

C’est à ce seul et unique prix qu’elle sera en mesure de recouvrer toute sa confiance en elle-même, en son aptitude à conjuguer la vie au mode et au temps de ses propres aspirations à un bonheur par elle-même et par elle seule défini. 

Par Doumbi FAKOLY 

[1] Nom négro-africain de l’Egypte 

[2] Livre des morts des anciens Egyptiens ; Ed. du Cerf, Paris 1967 ; chapitre 17, page 57. 

[3] Papyrus Nesmin ; voir Enel « Les origines de la Genèse et l’enseignement des temples de l’ancienne Egypte ; 

[4] idem, chapitre 42, page 85. 

[5] Déjà cité, page 180. 

[6] Livre des morts des anciens Egyptiens, chapitre 42, page 85. 

[7] La version yahviste (9ème siècle avant J.C.), la version élohiste (7ème siècle avant J.C.), la version sacerdotale (6ème siècle avant J.C.) 

[8] Livre des morts des anciens Egyptiens, déjà cité, page 160 à 162. 

[9] Lectures conseillées : – Obenga Théophile : la philosophie africaine de la période pharaonique, 2780-330 avant notre ère ; Ed. l’Hamattan, Paris 119. 

UNE IVOIRIENNE CRÉE YSWARA, UNE MARQUE DE THÉ DE LUXE 100% AFRICAIN

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TRIUM-Global-Executive-MBA-alum-Swaady-Martin-Leke-HEC-12-HEC-Paris-2013Swaady Martin-Leke, ancienne directrice de General Electric au sud du Sahara, lance sa marque de thé de luxe, Yswara. La première boutique ouvre le 6 août à Johannesburg.

À seulement 35 ans, Swaady Martin-Leke n’a pas traîné. Entrée comme auditrice en 2001 chez General Electric, la Franco-Ivoirienne en est devenue la directrice pour l’Afrique subsaharienne dès 2009, travaillant à Paris et Nairobi, avant de poser ses valises à Johannesburg. Sous sa direction, les revenus africains du géant américain sont passés de 20 millions à 300 millions de dollars (environ 250 millions d’euros) par an.

Créneau

« Je suis née en Côte d’Ivoire, j’ai grandi là-bas et au Liberia avant de devoir m’exiler. Mais j’ai toujours eu envie de revenir créer une entreprise mettant en valeur le savoir-faire local », raconte celle qui s’est fait remarquer au sein de General Electric par son plaidoyer pour les marchés subsahariens et pour un management africain et féminin dans les multinationales.

« L’idée de m’investir dans la fabrication et la distribution de sachets de thé est venue pendant mon MBA. J’étudiais comment les grandes marques françaises de luxe comme Louis Vuitton ont su préserver et industrialiser leurs produits culturels. Je me suis mise à chercher un créneau où il est possible de garder la valeur ajoutée en Afrique.

Grande amatrice de thé, j’ai naturellement pensé à cet univers », explique-t-elle. « J’ai étudié la stratégie de groupes comme le français Mariage Frères, spécialisé dans les variétés de thés dits gourmets, absents des échoppes du continent, et j’y ai vu un segment porteur », poursuit-elle, persuadée de l’augmentation du nombre de clients africains aisés attirés par ce produit luxueux, local… et à forte marge (60 % du prix du sachet).

Après avoir déniché des producteurs rwandais et malawites de qualité, la fondatrice d’Yswara a trouvé un partenaire industriel performant en Afrique du Sud. En cinq ans, elle espère atteindre un chiffre d’affaires annuel de 4 millions à 6,5 millions d’euros.

La particularité de Yswara n’est pas seulement son image de luxe. En plus du fait que tous les produits estampés Yswara soient 100% africains, ils représentent aussi par leur noms plusieurs régions différentes et leur histoires. Ainsi les différentes collections de thé transportent avec elles différents aspects de culture et histoire.

Par exemple la collection «African Kingdoms» (royaumes africains) met en avant les monarchies locales de la période précoloniale. La collection «African Queens» (reines africaines) associe une reine africaine à chaque type de thé. C’est l’essence même de l’Afrique qui se diffuse à travers les produits Yswara. Ses bougies portent chacune le nom de capitales africaine, ainsi de Dakar à Nairobi en passant par Harare, Swaady espère faire plonger ses clients au coeur de l’Afrique à l’heure du thé car «chaque bougie sent comme une ville africaine».

SOURCE: http://www.yswara.com/

http://lentrepreneuriat.net/content/swaady-martin-leke-livoirienne-du-luxe

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