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LES SANS-TERRE DU BRESIL : GEOGRAPHIE D’UN MOUVEMENT SOCIO-TERRITORIAL

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41HWZ71S3EL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_SX385_SY500_CR,0,0,385,500_SH20_OU08_Le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST) est aujourd’hui le plus important et le plus représentatif mouvement paysan du Brésil. L’auteur met en évidence l’action de ce mouvement dans la transformation du territoire : quand les Sans-terre transforment les latifundios en assentamentos, ils se resocialisent en brisant les cercles de l’exclusion, et par la résistance et dans la lutte construisent une réalité nouvelle. Une étude sur la nouvelle géographie agraire du Brésil.

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QU’EST-CE QUE LE CHI (QI)?

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Le qi ou « chi » est une notion essentielle de la culture sino-japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l’univers et la vie. Dans une approche spirituelle, le  englobe tout l’univers et relie les êtres et les choses entre eux. Dans un organisme vivant, il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre », tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature.La notion  n’a aucun équivalent précis en Occident. On peut toutefois noter de nombreux liens de convergence avec la notion grecque depneuma πνεῦμα (traduite par « souffle »), et dans la même optique avec la notion d’esprit, en latin « spiritus » (dérivé de spirare, souffler) qui signifie soufflevent.Plusieurs concepts de la philosophie indienne s’en rapprochent, tels que le prana, le soma ou l’ojas.   

Chi: Souffle cosmique Universel / Energie vitale de l’individu
De nombreux journalistes ou écrivains ont parlé de la mystérieuse énergie utilisée dans les arts martiaux. Mais, malgré les anciens textes et l’enseignement des maîtres, on s’aperçoit que la définition de l’énergie ou des énergies est bien souvent aléatoire. Alors, qu’est-ce que l’énergie?

I . L’Énergie Universelle et Une se divise et ralentit ses vibrations

 

a). Il existe une énergie source qui englobe touteles autres:

En Asie et notamment en Chine, c’est le Wu-chi dont l’Univers est totalement « rempli ». Cet espace « rempli » n’en est pas moins vide de manifestations. Wu-chi (wuji) est souvent traduit par « vide ». Puis vient le Taï-chi : cette énergie contient ce que l’on nomme fréquemment les énergies Yin et Yang. Ces dernières correspondent aux couples d’énergies de la Conscience et de l’Amour (Lucidité et Compassion chez les bouddhistes). Ensuite, toute énergie, quelque soit sa qualité, a sa complémentarité dans une autre. Le yin et le yang se retrouvent en toute chose. Sous chacune de ces deux énergies, se crée une multitude d’énergies vibrant de moins en moins rapidement : on peut appeler cela « la chute »: la matière est l’une des dernières étapes de cette chute. La matière est donc énergie comme la science d’aujourd’hui le reconnaît.

« Le Tao est vide mais inépuisable
Comme un abîme insondable à l’origine du monde »
Tao-Te-King de Lao Tseu (VIème siècle avant J-C.)

Par ailleurs, cette chute engendre un rebond, un retour vers la Source tout en enrichissant la matière ainsi que tout le système. C’est en fait l’Être conscient à travers la vie qui entreprend ce voyage vertigineux et mystérieux vers sa propre origine. Ce voyage est nommé le Tao (Dao). Il est la Voie qui mène l’être vers la découverte de soi. Le Tao est également synonyme de l’Être. Il a donné le terme Taoïsme. Ce dernier est l’une des mystiques principales des chinois. Le Taoïsme imprègne tous les arts martiaux internes.

b). Les trois énergies enseignées en médecine chinoise et dans les arts martiaux :
Il est enseigné trois qualités d’énergie (ou trois énergies) : le jing, le chi et le shen. Elles sont toujours présentes et agissantes en nous. Par exemple : le shen génère un ordre (l’intention), le chi transforme celui-ci en « impulsion » (l’émotion), et le jing (la force nerveuse) déclenche la manifestation physique (li) de cet ordre.

Le jing (jin, chin…): c’est l’énergie la plus proche de la matière dure et elle est apparentée à l’énergie nerveuse et défensive puisant sa force dans la moelle, l’énergie sexuelle et les reins. Sa manifestation première, dans les techniques d’arts martiaux, est le « chat qui s’hérisse » (chaire de poule, frisson…). Elle peut être éventuellement concentrée et canalisée dans un geste et elle le rend fluide et/ou explosif (fa-jin, à ne pas confondre avec fa-li).

Le chi (qi, ki…) : il s’agit d’une énergie vibrant plus rapidement et elle est beaucoup plus difficile à sentir. Elle est souvent reliée à l’émotionnel. C’est l’énergie qui coule dans les méridiens d’acupuncture et qui circule également partout autour de nous. On peut la diviser en énergies yin et yang. Sa manifestation première est la sensation de courants « magnétiques » à l’intérieur du corps ou à la surface de la peau. Elle peut rendre le geste plus relaxé, plus lourd ou plus léger. Notons que le chi ne peut circuler harmonieusement dans un muscle contracté car elle y stagne (ce qui peut provoquer, à long terme, des blocages physiques et des maladies ). Le chi des méridiens d’acupuncture est aujourd’hui reconnu par la science et il est détectable et mesurable par des instruments.

Le shen : c’est l’énergie rapide lié à l’esprit. Il peut désigné l’Esprit ou l’Âme. Le shen peut se manifester de manière infinie sous toute les formes puisque c’est de lui que les autres énergies découlent. Il est, en quelque sorte, l’énergie universelle se manifestant à travers l’être humain. Le shen ne doit pas être confondu avec le mental ou l’intellect. Il se rapproche plus de ce que l’on nomme « conscience pure ». Ses manifestations conscientisées sont la relaxation (corps, émotions, mental…), l’humilité, l’écoute, le silence intérieur, le détachement et une perception étendue de l’espace.

c). Autres sortes d’énergies :
énergie tellurique, cosmique, énergies des 5 éléments asiatiques (terre, eau, feu, métal,  bois), énergies des 5 éléments occidentaux (terre, eau, feu, air, éther), les 10 corps énergétiques…

« Peux-tu embrasser l’Unité sans désunir tes âmes supérieures et inférieures ?
Peux-tu concentrer ton souffle comme respire le nouveau-né ?
Peux-tu te clarifier comme un miroir sans tâches ? »
Tao-Te-King de Lao Tseu (VIème siècle avant J-C.)

(note : dans le taoïsme, l’être humain a 2 groupes d’âmes ou corps subtils : le 1er en comporte 3 supérieurs, le 2nd en englobe 7 étant liés au mental, à l’émotionnel et à l’éthérique)

II . Ce qu’il ne faut pas confondre :

a). Bien que tout soit énergie dans l’univers si l’on regarde la matière au niveau microscopique et nucléaire, ne confondons pas un geste effectué musculairement avec un autre provoqué par une sensation d’énergie.

Une même technique peut être effectuée « avec énergie » (de manière forte et rapide musculairement) sans être pour autant provoquée par une énergie (jing ou chi par exemple). Certains experts (?) confondent le fa-li (explosion musculaire) et le fa-jin (explosion nerveuse). Le fait de pratiquer le Taï-chi chuan depuis 20 ans ne fait pas forcément de vous un pratiquant de l’art interne.

b). L’énergie, quelqu’elle soit (jing, chi ou shen…) n’est aucunement liée à un aspect purement technique : elle peut se manifester ou ne pas le faire ; elle peut se manifester intérieurement ou extérieurement et de manières parfois bien différentes.

c). Ne confondons pas une maîtrise de bonne postures corporelles avec l’énergie : certains « maîtres » de Taï-chi chuan, par exemple, poussent les gens à plusieurs mètres ou poussent avec un seul doigt, ou résistent contre les poussées de 10 ou 15 gars ; mais ceci n’est que de la technique à la portée de tous en quelques heures d’entraînement ! Seulement, voilà, les « maîtres » vous disent que c’est le fameux chi… Notons que les techniques « secrètes » sont souvent des trucs ou des principes forts simples à mettre en pratique et c’est notamment pour cette raison qu’elles sont gardées secrètes !

d). Ne confondons pas les pouvoirs de l’énergie avec les pouvoirs de l’hypnose : les « maîtres » qui poussent ou résistent à des attaquants sans les toucher ne font presque tous que de l’hypnose sur des personnes influençables (en général : leurs élèves). Pour reconnaître l’utilisation de l’hypnose il suffit d’observer les personnes qui subissent les techniques du « maître » et de voir si elles ont une attitude un peut raide, hébétée et très obéissante. Notons au passage que ces « maîtres » ne savent pas toujours qu’ils utilisent les mécanismes de l’hypnose ; qu’ils essaient donc leurs techniques « magiques » sur des attaques de lion ou de de « loubards » avec couteau etc., … pour voir si ça marche… Un de mes élèves (un des plus ancien yogi de France) m’a raconté un jour qu’un car entier de touristes s’était fait hypnotisé sur le bord d’une route en Inde par deux « yogis à barbes blanches » : toutes les personnes présentes sauf celui-ci les virent léviter dans les airs ! En hypnose de spectacle, je sais qu’il est possible d’obliger quelqu’un à marcher, à se mettre à genoux ou à tomber endormi, de lui faire croire que sa main est collée au sol ou qu’elle est verte, ou que tel grand prophète lui apparait… Cependant, n’écoutez pas trop ceux qui essaient de prouver que ces pouvoir énergétiques n’existent pas. C’est un peu louche, ne trouvez-vous pas ? C’est équivalent au fait d’essayer de prouver que les extra-terrestres n’existent pas. Le monde est tellement vaste mais l’orgueil humain tellement aussi ! Je crois me souvenir que Kenji Tokitsu a écrit que comme il n’y avait aucune archives sur des personnes ayant utilisé ce genre de pouvoirs lors de conflits, ces derniers n’existaient pas. Pourquoi serait-il obligé que des êtres sans doute d’exception se mêlent des affaires des hommes ordinaires en dévoilant aux yeux de tous les effets de leurs pouvoirs? Cela leur apporteraient que des ennuis. Peut-être qu’un jour les pouvoirs énergétiques réels de quelques maîtres seront reconnus par les médias et la science officielle ; quand les gens seront plus tolérants et moins peureux ou quand ceux qui souhaitent à tout prix le pouvoir sur les gens voudront les discrédités. 

e). Ne confondons pas le jing avec le fa-jing, le chi avec les gestes lents ou le shen avec le regard… Ces manifestations ne sont qu’un aspect de ces énergies. Le chi, peut être exprimé de manière explosive comme le jing et, à ce moment-là, cela s’appelle le fa-chi. Le shen peut s’exprimer ailleurs que dans le regard.

III. Quelle attitude avoir avec l’énergie ?

a) Les erreurs répandues et enseignées :
Volonté de puissance, de pouvoir, de contrôle… La plupart des écoles de Yoga, de Qi gong et d’arts martiaux internes apprennent aux gens à diriger et contrôler les énergies dans un sens ou dans un autre, avec une couleur, un symbole  ou un son, etc,… Ils vont fréquemment, sans s’en douter, vers un cul de sac : l’ego. Il ne vaut mieux pas jouer à l’apprenti sorcier et croire être plus intelligent que notre Mère Nature qui a tout planifié pour ses enfants. Ces enseignements erronés viennent de personnes sensibles et peut-être bien avancées sur le Chemin, mais elles ont cru que ce qu’elles découvraient était valable pour tous. Nous avons parfois l’occasion d’entendre d’un côté que l’énergie va toujours dans tel sens, et d’un autre côté qu’elle circule dans le sens opposé. Qui a raison ? Personne et tout le monde ! Certaines écoles s’appuient sur des données scientifiques et proposent des exercices très efficaces : il n’empêche que, tant qu’il y aura un contrôle excessif des énergies (et du reste), le mental restera le roi et tous les « pouvoirs » qu’il développera ne seront liés qu’à lui-même. Le fruit vient de l’arbre… Ce qui est matériel produit du matériel. Ce qui est physique produit du périssable. Les acquis sont réels s’ils sont impérissables. Rappelez-vous que le mental a en lui plus de tours qu’on en pourrais énumérer. Sachez que l’ego fonctionne beaucoup avec le mental et la peur de l’inconnu, de l’illimité, de l’absolu, du silence, de la solitude, du vide, de l’inaction, … Il a peur de tout ce qui n’est pas lui (il est le connu, le limité, le relatif, le bavardage, l’égocentrisme, l’orgueil, l’instabilité et la confusion).

b) L’énergie que les chinois nomment communément « chi » ou « qi », ne peut s’intégrer en nous que lorsque notre corps physique, notre affectif et notre mental sont relaxés. Si le corps est relâché, il n’y a pas d’efforts musculaires pour effectuer un mouvement explosif, par exemple. Si l’affectif est relax, on ne cherche pas à trop bien faire ou à montrer qu’on est le plus fort. Si l’esprit est serein, tout est simple et spontané.

c) Que faire avec l’énergie ? Simplement la laisser être ce qu’elle est sans volonté de la diriger dans tel ou tel sens, etc… Le bon et vrai « travail » énergétique consiste seulement à être soi-même présent ici et maintenant, à lâcher prise (wu wei). Ceci permet de découvrir la réalité d’abord proche de nous puis l’existence des énergies les plus subtiles. Si l’on contrarie la Nature, on en fera les frais. Cependant, il existe certaines techniques énergétiques dignes d’être utilisées car elles ne viennent pas s’opposer aux courants de la Vie : le centrage, l’équilibration et « l’appel » d’énergies. 

Il y a deux voies enseignées en énergétique :

1. la petite voie : celle qui vous assomme de techniques savantes au risque d’oublier le but ultime qui est de s’unir consciemment au Wu-chi ( ou au Tao). Cette voie est hasardeuse et peut être dangereuse car on se prend au jeu des sensations nouvelles, des pouvoirs, de l’accumulation de savoir, etc… Elle ne peut être positive que si l’on est accompagné par un véritable Maître (il n’est pas évident de savoir si s’en est vraiment un). Cette voie commence par le détail pour aller vers le global (le Tao…).

2. La grande voie directe : elle est empruntée par certains mystiques indépendants. Il s’agit de contacter directement l’énergie la plus parfaite (Tao, Wu-chi, Taï-chi, …) pour ensuite se laisser guider. Cela demande, à la base, une confiance et une intelligence bien installées. Cette voie est la plus sûre car elle comporte beaucoup moins de pièges liés à l’ego. Elle est aussi plus rapide que la petite voie tortueuse.
En conclusion, ne vous fiez pas aux apparences et aux descriptions faites dans les livres ou au sein de stages mêmes si cela vous fait rêver. Pratiquez des arts ou des disciplines corporelles prenant pour pilier central la relaxation. Les arts martiaux vraiment internes sont ceux qui débouchent sur une pratique fluide et relaxe aussi bien à travers les gestes qu’ à travers l’esprit dans lequel elles sont effectuées : en général, un maître de l’interne paraîtra détendu et serein (cela dépend aussi de ce qu’il veut exprimer…). Quelqu’un étant dans le lâcher prise n’est pas forcément en train de faire des gestes lents avec « concentration ». Il sera plus souvent dans la spontanéité et la simplicité et rares sont ceux qui pourront  reconnaître sont niveau s’il ne l’a pas décidé auparavant.

Control de l’énergie Interne

Le Dian Xue (Tien Hsueh) est donc avant tout l’art de concentrer l’énergie d’un coup frappé dans le temps (vitesse d’application) et dans l’espace (précision du coup) sur une zone anatomique vulnérable.

Au centre de cette réussite, le contrôle de l’énergie sur la totalité du parcours de l’arme naturelle, de sa mobilisation initiale à son « explosion » finale à l’impact, en passant par la maîtrise de sa trajectoire correcte et sans qu’il y ait rupture dans le temps. Cette énergie (QI [chi] ) est ce que l’on appelle dans les arts martiaux orientaux « l’énergie vitale ou le souffle vitale » et est bien au-delà de la simple énergie musculaire.

Cette appellation recouvre la totalité des énergies que peut mobiliser un corps humain, aussi bien physiques que mentales, physiologiques que psychiques. La maîtrise de cette « énergie interne  » (Qi Gong), qui circule dans le corps à travers les 12 méridiens (Qing) ainsi que dans les deux canaux médians Tou Mai et Jen Mai, est un art en soi. . Le Qi Gong est au centre des préoccupations d’un pratiquant de Kung-Fu, tellement même, que les nombreuses questions auxquelles on se trouve confronté dans ce domaine ont provoqué bien des réponses hâtives et « fumeuses », s’appuyant sans vergogne sur la naïveté et la crédulité des gens.
Ce qui fait parfois douter du sérieux et de la véracité de certaines prouesses rapportées des temps anciens, lorsque d’authentiques maîtres de Kung-Fu réalisaient des faits hors du commun grâce à la maîtrise de leurs ondes énergétiques (comme par exemple de stopper un adversaire à distance, de le faire tomber en état de choc en posant simplement la main sur lui, ou de résister sans effort apparent à la poussée conjuguée et sauvage de plusieurs adversaires). Même en faisant la part des légendes et celle du rêve, le Qi Gong conserve un intérêt réel qui n’échappera à aucun pratiquant de Kung-Fu désireux d’aller aux racines de sa pratique.

Pour beaucoup il est devenu un art à part entière (Kung-Fu du Nei-Jia). Pratiqué au niveau interne ou externe, un Kung-Fu sans corrélations étroites avec cette énergie interne tomberait dans une banale forme physique, dont toute âme serait absente. C’est le danger évident d’une boxe chinoise contemporaine qui, pour les besoins d’un développement de masse encouragé par quantité de promoteurs aux motivations souvent par trop claires, tourne de plus en plus à un simple sport de combat rejoignant la cohorte de tous les autres, avec les mêmes carences et les mêmes tromperies. Quelques années de concessions à une mode effrénée et de braderie de l’essentiel, pour les besoins de résultats immédiats, risquent fort d’avoir sur l’art traditionnel du Kung-Fu une puissance érosive bien plus néfaste que celle de siècles d’existence diffuse.

 Le Qi Gong est la gymnastique énergétique chinoise, de santé et de longévité. Il fait partie de la médecine chinoise traditionnelle depuis 3000 ans au moins, aux côtés de l’acupuncture, des moxas, des massages, de la diététique, de la pharmacopée.

Sa pratique se fonde sur 3 principes :

Le contrôle du mouvement, naturel, lent et détendu.
Le contrôle de la respiration lente et synchrone avec le geste.
Le contrôle de la pensée, qui dirige le Qi, le souffle, à l’intérieur du corps.

Les réseaux de circulation du Qi dans le corps sont les mêmes qu’en acupuncture.
Le Qi Gong est basé sur les mêmes thèmes énergétiques du corps que la médecine chinoise.

Une compréhension approfondie de ces thèmes et de ces circuits est donc nécessaire pour une pratique personnelle avertie, pour l’enseignement, mais aussi pour conseiller les exercices appropriés pour le développement personnel ou pour récupérer de certains troubles physiques ou psycho-somatiques.

SOURCE: http://www.kungfuparis.com/categorie-669134.html

LA CONCEPTION DE DIEU DANS LA TRADITION AFRICAINE

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Du fait de la colonisation politique, culturelle et spirituelle de l’Afrique, beaucoup d’Africains ont une image erronée et fausse de la spiritualité ou des spiritualités africaines. Nombreux sont convaincus que leurs ancêtres ignoraient l’existence d’un Architecte ou d’un Dieu unique à l’origine de notre univers. Aussi, dit-on avec dédain que les Africains étaient animistes, qu’ils croyaient aux esprits des arbres etc. Et pourtant, aujourd’hui, plusieurs scientifiques occidentaux, tel que le biologiste Rupert Sheldrake, prônent une vision animiste de la nature.

 » Nous sommes entrain de dépasser les conceptions mécanistes, le nouveau modèle de la réalité revient à une conception animiste de la nature vivante » affirme t-il dans une interview accordée au Magazine Inexploré du mois de janvier 2013.(1)

Voici la conception africaine de Dieu expliquée par Credo Mutwa, le gardien de la tradition zulu.

« Mon enfant, tu connais des enseignements de tes parents qu’on enseigne à chaque enfant qu’il existe un Grand Dieu ( et il existe aussi les petits dieux), mais tu ne connais juste pas ce qu’est ce Grand Dieu, que nous appelons le Dieu Tout-Puissant, et ceci, nous te le dirons aujourd’hui.

LE DIEU TOUT-PUISSANT, QUI EST LE DIEU DES dieux des dieux EST TOUT EN TOUT. Chaque arbre, chaque lame d’herbe, chaque caillou que tu vois là-dehors, chaque
chose qui vit, que ce soient des Hommes ou des animaux font tous partie de Dieu, tout comme chacun des cheveux sur ta tête, chaque puce sur ta tête et chaque goutte de ton sang fait partie de toi. Le soleil est une partie de Dieu, la lune est une partie de Dieu et chacune des étoiles est une partie infinitesimale de Lui qui Est et qui n’est pas encore, Lui qui était et à présent n’était pas encore, et Lui qui sera et à présent n’a pas encore été; parce-qu’il n’y a jamais eu de temps où Dieu n’a pas existé et il n’y aura jamais de temps où Dieu n’existera pas.« 
 

Extrait du Livre de Credo Mutwa, Indaba my Children P. 561 au cours de l’enseignement qu’il reçut de ses parrains et marraines lors de son Initiation en tant que Shaman ( guérisseur traditionnel)*

 Credo Mutwa est ce qu’on nomme en Occident un Shaman et dans ma langue, le lingala, un Nganga. Dans son livre My people, il nous explique ceci à propos du Nganga :

«Les Bantous savaient depuis très longtemps que la lune n’émet pas sa propre lumière, mais reflète celle du soleil. C’est la raison pour laquelle un guérisseur traditionnel est appelé Nyanga ou alors Nganga, le même nom donné à la lune, parce-qu’il reçoit l’illumination/la lumière des ancêtres et les reflète sur les gens. La lune a aussi toujours été notre symbole de l’amour.»(1)

Il est très difficile sinon impossible de traduire les concepts africains en français. Par exemple, le terme Nganga ne peut être traduit en français, il n’existe pas d’équivalent et par commodité de langage on dit Shaman ou un médecin traditionnel. L’anthropologue et jésuite Eric de Rosny, auteur de l’ouvrage Les yeux de ma chèvre publié en 1981 , qui a été initié par un Nganga du Cameroun, reconnaissait déjà la difficulté de présenter, de définir le Nganga en langue française.


Malheureusement, les ouvrages de Credo Mutwa ne sont pas encore traduits en français, mais de temps en temps un âme-i traduit certains passages et les partage sur Facebook.   Merci ndeko Zap D Bright*

Ubuntu

Beni Kongo 

SOURCE: http://koyeba.blogspot.fr/2015/03/la-conception-africaine-de-dieu-par.html

 

QUI ÉTAIT FRANCISCO DEL ROSARIO SANCHEZ ?

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francisco-del-rosario-sc3a1nchezFrancisco del Rosario Sánchez, né le 9 mars 1817 à Santo Dominguo et mort fusillé le 4 juillet 1861 était un avocat et un homme politique originaire d’Hispaniola, co-fondateur, avec Juan Pablo Duarte et Ramón Matías Mella, de l’actuelle République dominicaine. À eux trois, ils sont les Padres de la Patria (pères de la patrie). Il a succédé à Juan Pablo Duarte y Diez, dans la lutte pour l’indépendance durant l’exil de celui-ci et a proclamé l’indépendance de la République Dominicaine le 27 février 1844. 
Francisco del Rosario Sánchez est né à Saint-Domingue le 9 mars 1817. Son père s’appelait Narciso Sánchez Ramona et sa mère s’appelait Olalla del Rosario de Belén Fernández, elle était afro-descendante. Ses parents n’étaient pas mariés au moment de sa naissance. Francisco était l’aîné de onze enfants, dont l’un, Socorro Sánchez, s’est imposé comme journaliste. Sánchez était également le neveu du côté paternel de la militante María Trinidad Sánchez.
Tout d’abord éduqué par sa mère, il est devenu plus tard disciple du prêtre péruvien Gaspar Hernández, qui a développé son esprit patriotique. Bien qu’autodidacte, il maîtrisait le français et le latin, acquiert une culture considérable et s’illustre dans ses plaidoiries d’avocat.
Il fut le rédacteur du manifeste pour l’indépendance du 16 Janvier 1844 véritable acte d’indépendance et fut le premier à hisser le drapeau national dominicain le 27 Février 1844.
Arrêté suite à une embuscade El Cercado où il est blessé, il est transporté à San Juan de Maguana où il fut condamné à mort et fusillé 4 juillet 1861 avec 20 de ses camarades à 16:00, heure locale.
Ses restes reposent en compagnie de ceux des deux autres Pères de la Patrie Juan Pablo Duarte et Ramon Matias Mella dans un mausolée « l’autel de la Patrie » situé dans le parc de l’indépendance proche de la Puerta del Conde où a été proclamée l’indépendance. Ce monument a été inauguré le 27 février 1976.
Sanchez a eu des enfants avec plusieurs femmes, la première Felicita Martinez, avec laquelle il a eu Monica. Quelques années plus tard a eu Maria Hinojosa Evarista (Goyita) avec Marie Gregoria. Puis, avec la curaçaoannaise Leoncia Leydes Rodríguez il a eu Léoncia. Puis plus tard il est le père de Petronila d’avec la mère Mercedes Pembrén Chevalier. Marié le 4 avril, 1849 avec Balbina Peña Pérez, qui lui donna deux fils Juan Francisco et Manuel de Jesús. Plus tard Juan Francisco devint ministre des Finances dans le gouvernement de Ulises Heureaux et a rejoint le cabinet du président Carlos Morales Languasco.

Pourquoi je ne suis pas chrétien, et autres textes

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chrtien« Je considère sans exception les grandes religions du monde comme fausses et néfastes ». Ainsi s’exprime Bertrand Russell, ce Voltaire anglais pour qui les religions sont des institutions cruelles, cultivant la peur et l’ignorance. Dans les trois essais publiés ici, les thèmes phares du christianisme en matière de moeurs sont l’objet d’une critique férocement éclairée. Le ton est léger, car souvent un bon sens bien affûté suffit à faire tomber des pans entiers de la morale chrétienne. A cet obscurantisme, le mathématicien oppose une éducation fondée sur la science, le rationalisme et la liberté des moeurs, dont la vocation est de former des esprits indépendants. À l’heure où la droite moralisatrice gagne partout du terrain, menaçant les libertés laborieusement acquises au XXe siècle, on ne peut que conclure avec Bertrand Russell : « Y a-t-il mieux à proposer pour remplacer ce mélange antiscientifique de prédication et de corruption ? Je le pense ».

La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie

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FabrLes médias constituent un système qui sert à communiquer des messages et des symboles à la population. Ils ont vocation à distraire, amuser, informer, et à inculquer aux individus les croyances et codes comportementaux qui les intégreront aux structures sociales au sens large. Dans un monde où les richesses sont fortement concentrées et où les intérêts de classe entrent en conflit, accomplir cette intégration nécessite une propagande systématique. Une modélisation de la propagande se focalise sur la prodigieuse inégalité dans la capacité de contrôle des moyens de production ; et ce qu’elle implique tant du point de vue de l’accès à un système de médias privés que de leurs choix et fonctionnements. Le modèle permet de reconstituer par quels processus le pouvoir et l’argent sélectionnent les informations.

Les fêtes dans l’Egypte antique

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egypte-antique-feteLors des fêtes, nombreuses en Égypte, les Égyptiens organisaient de grands banquets où la bière coulait à flots. Les hôtes s’asseyaient sur des tabourets garnis de coussins ou de matelas en paille. De l’onguent coulait des chevelures féminines et emplissait la pièce de leur parfum. Des flûtistes accompagnaient danseuses ou chanteurs. Des nattes étaient étendues sur le sol.
Les festins étaient l’occasion de se régaler de viande, de lait (que les Égyptiens adoraient), de poissons séchés au soleil et crus, de cailles ou de canards. Ces banquets suivaient parfois une partie de chasse dans le désert, une promenade ou un après-midi de pêche dans les marais.

Les Egyptiens organisaient des fêtes pour célébrer les naissances, les mariages, certains rite religieux ou simplement pour le plaisir de recevoir.

Les riches aimaient organiser des banquets, les convives installés sur des coussins posés sur le sol, mangeait avec les doigts et buvaient des quantités de vin, ils buvaient parfois exagérément, jusqu’à l’ivresse.

A leur arrivés chez le maître de maison, chaque invité reçoit un cône parfumé, préparé avec de la graisse et de la cire d’abeille, dans lesquels on rajoute des parfums. Placer sur la chevelure, ils fondent sous l’effet de la chaleur en répandant une agréable odeur.

Les invité s’installent par deux ou trois autours de guéridons sur lesquels sont déposés les plats, on prend la nourriture avec les doigts, plusieurs fois au cours du repas des servantes présentent une cuvette et un vase afin que les convives se rincent les doigts. La règle veut qu’on ait les doigts propres à la fin du repas.

 

BanquetOn accorde une place importante aux plats de viande : Canards, cailles, pigeons, gazelles grillées, rôties, cuits en ragoût ou en sauce. Les viandes préférées des riches sont le bœuf et l’oie. Il arrive aussi que l’on serve des œufs d’autruche.

Des légumes accompagnent ces plats : Lentilles, haricots, choux, poireaux. Des pains fourrés de miel, de dattes ou de raisins secs sont servis.

Le dessert se compose de dattes, figues, grenades, melons, raisins ainsi que des gâteaux à profusion, des douceurs à base de miel, de coriandre, de cumin.

On boit de la bière, du vin de palme et des alcools de dattes et de grenades.

Un banquet réussi doit être rythmé par la musique et la danse. Les musiciens jouent de la harpe, de la flûte, du tambourin. La lyre et la cithare arrivent d’Asie à partir du nouvel empire. Des chanteuses interprètent des chants qui accompagnent les danseuses. Les invités apprécient également les conteurs qui font le récit des légendes égyptiennes.

Certains convives iront se promener au bord de l’étang pour deviser dans la douce fraîcheur du soir.

La fête se finira très tard dans la nuit et les invités ne manqueront pas de remercié le maître de maison de las avoir ainsi gâté.

https://www.youtube.com/watch?v=HvLvPq3-RLI

 

COMMENT PRÉPARER DU THIEBOU YAPP ?

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Nom : Thiebou Yapp
Origine : Sénégal
Type de plat : Viande
Ingrédients : Viande, riz, légumes

  • Nombre de personnes : 4
  • Préparation : 30 mn
  • Cuisson : 90mn

Ingrédients

  • 3 tasses de riz, du riz parfumé de préférence
  • 200ml d’huile végétale ou huile d’arachide
  • 500g de bœuf, coupé en cubes
  • 1 gros oignon, haché
  • 2 cuillères à soupe de moutarde
  • 4 gousses d’ail, hachées
  • 2 feuilles de laurier
  • 2 cubes Maggi
  • 1 carotte, pelée et coupée
  • 2 pommes de terre, épluchées et coupées
  • 2 pièces de potiron
  • ½ chou vert, coupé en morceaux
  • Piments
  • Sel et du poivre noir
  • 1,5 litre d’eau

Préparation

  • Assaisonnez la viande avec un cube de bouillon, du sel et poivre noir.
  • Faites chauffer l’huile végétale dans une grande marmite et faites dorer la viande pendant quelques minutes.
  • Ajoutez la moutarde, l’oignon, l’ail, le poivre noir, le cube de bouillon et 2 feuilles de laurier. encore 5 minutes (ou jusqu’à ce que vous obteniez une sauce épaisse).
  • Ajouter 1,5 l d’eau et tous les légumes. Cuire jusqu’à ce que les légumes soient cuits (environ 40 minutes).
  • Retirez les légumes et les réserves, puis ajouter le riz qui a été bien lavé et du sel à votre goût. Faire cuire le riz à feu doux jusqu’à ce que le riz soit prêt. Retournez le riz souvent pour éviter qu’il ne brûle.
  • Quand c’est prêt, servez avec les légumes et bon appétit!


LA CARTE DES MINES D’OR DE KUSH: LES MINES DU ROI SALOMON

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14421_459586124092201_1368312712_nDes fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’une mine d’or qui corrobore la légende biblique du fabuleux trésor de la reine de Saba.
Il y a quelque 3000 ans, la reine en question régnait sur le royaume de Saba (aujourd’hui Sheba) qui s’étendait sur l’Éthiopie et le Yémen actuels, de part et d’autre de la Mer Rouge. Selon la Bible, elle était arrivée à Jérusalem avec de vastes quantités d’or pour les offrir au roi Salomon, celui-là même qui avait construit le Temple de Jérusalem.

Or une ancienne mine d’or, qui vient d’être mise à jour sur le site d’un ancien temple et d’un champ de bataille, est tellement énorme qu’elle pourrait à elle seule expliquer la fabuleuse richesse de la reine.
Louise Schofield, archéologue et précédemment conservatrice du British Museum, mène le chantier de fouilles qui est sur le haut plateau de Gheralta dans le Nord de l’Éthiopie. Elle raconte : « une des choses que j’ai toujours appréciée en archéologie est qu’elle peut être reliée aux légendes et aux mythes. Le fait que nous puissions être en présence des mines de la reine de Saba est tout simplement extraordinaire. »
Selon la Bible, elle aurait rendu visite au roi Salomon « pour l’éprouver par des énigmes », ce qu’elle fit en lui posant plusieurs devinettes. La légende raconte que Salomon l’aurait courtisée et que la descendance de leur fils Ménélik (ce qui signifie « le fils du sage ») a régné sur l’Abyssinie.
Halissié Sélassié 1er était descendant de Ménélik et aussi de la tribu de Juda…comme Jésus-Christ.
Il était appelé le Lion Conquérant de la Tribu de Juda..

DISCOURS DE MARCUS GARVEY

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marcus-garvey-1Premier message de Marcus Garvey depuis la prison d’Atlanta, 10 Février 1925
J’ai le plaisir de vous apprendre que votre humble serviteur est aussi heureux de souffrir pour vous et notre cause qu’il est possible dans ces circonstances où je suis vicieusement outragé par un groupe de comploteurs en connivence, ne reculant devant rien pour vous humilier à travers moi dans le combat pour la vraie émancipation et la Rédemption Africaine.
Je suis convaincu que vous n’avez pas donné crédit aux mensonges vicieux des journaux blancs et ennemis et de ceux qui ont parlé en référence à ma reddition. Les menteurs ont comploté par tous les moyens pour faire croire que je n’étais pas prêt à me rendre à la cour.
Mon avocat m’a appris qu’aucun mandat ne serait lancé pendant dix ou quatorze jours, comme il est d’usage dans les cours de justice ; et cela m’aurait donné le temps d’honorer les engagements oraux que j’avais à Détroit, Cincinnati et Cleveland. Je n’avais pas quitté la ville depuis dix heures que déjà les menteurs répandirent la nouvelle que j’étais fugitif. C’étaient les nouvelles à faire circuler partout dans le monde pour démoraliser les millions de Nègres en Amérique, en Afrique, en Asie, dans les Antilles et en Amérique Centrale, mais les imbéciles doivent savoir dés maintenant qu’ils ne peuvent pas berner tous les Nègres en même temps.
Je ne veux pas écrire à ce moment quoi que ce soit qui vous mettrait en difficulté pour vous confronter à l’opposition de l’ennemi sans mon assistance. Contentons nous de dire que l’histoire de l’outrage formera un chapitre splendide dans l’histoire de l’Afrique rédimée, quand les hommes noirs ne souffriront plus jamais sous le talon des autres, mais auront une civilisation et un pays à eux.
L’affaire entière est une honte, et l’ensemble du monde noir le sait. Nous n’oublierons pas. Notre jour peut être dans cinquante, cent ou deux cent ans, mais regardons, travaillons et prions, car la civilisation de l’injustice est condamnée à s’effondrer et à amener la destruction sur la tête du méchant.
Les imbéciles croyaient qu’ils pouvaient m’humilier personnellement, mais là-dessus ils se sont trompés. Les minutes de souffrance sont comptées, et quand Dieu et l’Afrique reviendront et pèseront la rétribution, ces minutes seront multipliées par milliers pour les pécheurs. Nos amis Arabes et du Rif seront toujours vigilants, comme le reste de l’Afrique et nous même le seront. Soyez assurés que j’ai bien planté la graine du nationalisme Nègre qui ne peut pas être détruit, même par l’infamie petit jeu dont je fus la victime.
Continuez à prier pour moi et je serais toujours fidèle à mon devoir. Je veux que vous, peuples noirs du monde, sachiez que W.E.B. DuBois et cette organisation vicieuse qui haït les Nègres connue sous le nom d’Association pour l’Avancée des gens « de couleur » sont les plus grands ennemis que le peuple noir ait dans le monde. J’ai tant à faire des quelques minutes dont je dispose que je ne puis écrire en longueur là-dessus ou sur toute autre chose, mais méfiez vous de ces deux ennemis. Ne leur permettez pas de vous avoir avec des communiqués de presse, des discours et des livres salivants ; ils sont les vipères qui ont élaboré avec d’autres l’extinction de la race noire.
Mon travail ne fait que commencer, et quand l’histoire de ma souffrance sera achevée, alors les générations Nègres futures auront en mains le guide de la connaissance des « péchés » du vingtième siècle. Je crois dans le temps, et je sais que vous aussi, et nous attendrons patiemment pendant deux cent ans s’il le faut, pour faire face à nos ennemis à travers notre postérité.
Vous me réjouirez si vous en faites encore plus pour l’organisation que quand j’étais parmi vous. Épaulez ceux qui la font fonctionner. Aidez-les à bien faire, pour que le travail continue à s’étendre d’un pôle à l’autre.
Je lance aussi un appel de dernière minute pour le soutien de la Compagnie de Navigation et de Commerce de l’Étoile Noire (BLACK STAR LINE). Vous êtes priés de faire et d’envoyer vos dons afin de permettre aux directeurs de mener le travail avec succès.
Tout ce que j’ai-je vous l’ai donné. J’ai sacrifié ma maison et ma femme bien-aimée pour vous. Je vous la confie, pour que vous la protégiez et la défendiez pendant mon absence. C’est la petite femme la plus courageuse que je connaisse. Elle a souffert, s’est sacrifiée avec moi pour vous ; s’il vous plaît ne l’abandonnez pas en cette heure sinistre, quand elle se retrouve seule. Je l’ai laissée sans le sou et sans aide pour se confronter au monde, parce que je vous ai tout donné, mais son courage est immense, et je sais qu’elle tiendra bon pour vous et moi.
Quand mes ennemis seront satisfaits, dans la vie ou dans la mort je reviendrai à vous pour vous servir de la même manière que je vous ai servi avant. Vivant je serai le même ; dans la mort je serai une terreur pour les ennemis de la liberté Nègre. Si la mort a du pouvoir, alors comptez sur moi dans la mort pour être le vrai Marcus Garvey que j’aimerais être. Si je dois venir en tremblement de terre, ou en cyclone, ou en plaie, ou en pestilence, ou comme Dieu le veut, alors soyez sûrs que je ne vous abandonnerai jamais et ne laisserai jamais vos ennemis triompher sur vous. N’irai-je pas en enfer un million de fois pour vous ? N’hanterai-je pas la terre, comme le fantôme de Macbeth, pour toujours pour vous ? Ne perdrai-je pas le monde entier et l’éternité pour vous ? Ne pleurerai-je pas continuellement au marchepied du Seigneur Omnipotent pour vous ? Ne mourrai-je pas un million de fois pour vous ? Alors, pourquoi être tristes ? Réjouissez-vous, et soyez sûrs que si cela prend un million d’années, les péchés de nos ennemis visiterons la millionième génération de ceux qui nous entravent et nous oppressent.
Souvenez-vous que j’ai juré par vous et mon Dieu de servir jusqu’à la fin de tous les temps, l’effondrement de la matière et le fracas des mondes. Les ennemis pensent que j’ai été vaincu. Est-ce que les allemands ont vaincu la France en 1870 ? Est-ce que Napoléon a vraiment conquis l’Europe ? Si oui, alors j’ai perdu, mais je vous dis que le monde entendra parler de mes principes même deux mille ans après moi. Je suis déterminé à attendre ma satisfaction et la rétribution de mes ennemis. Observez mes ennemis et leurs enfants et postérité, et un jour vous verrez la rétribution s’installer chez eux.
Si je meurs à Atlanta mon travail ne fera que commencer, mais je vivrai, physiquement ou spirituellement pour voir le jour de la gloire de l’Afrique. Quand je suis mort enveloppez moi de la cape Rouge, Noir et Vert, car dans la nouvelle vie je me relèverai avec la grâce de Dieu et Ses bénédictions pour mener les millions jusqu’aux sommets du triomphe avec les couleurs que vous connaissez bien. Cherchez moi dans l’ouragan ou dans la tempête, cherchez moi tout autour de vous, car, avec la grâce de Dieu, je viendrai et amènerai avec moi les innombrables millions d’esclaves noirs qui sont morts en Amérique et dans les Antilles et les millions en Afrique pour vous aider dans le combat pour la Liberté, la Justice et la Vie.
La civilisation d’aujourd’hui est devenue ivre et folle avec ses pouvoirs, et par cela elle cherche à travers l’injustice, la fraude et le mensonge à broyer l’infortuné. Mais si je suis apparemment broyé par le système d’influence et de pouvoir corrompu, ma cause s’élèvera à nouveau pour harceler la conscience du perverti. Cela me satisfait et pour vous, je le répète, je suis content de souffrir et même de mourir. A nouveau, je le dis, réjouissez-vous, car de meilleurs jours sont à venir. J’écrirai l’histoire qui inspirera les millions qui viennent et je laisserai la postérité de nos ennemis comptabiliser avec la multitude pour les actes de leurs pères.
Avec les plus chères bénédictions de Dieu, Je vous quitte pour un moment.

LE NOUVEAU SOUFFLE DE LA DIASPORA NOIRE AFRICAINE

LE DIEU NOIR, LE SERPENT ET L’INSTRUMENT DU PROPHÈTE (PART I)

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Cet article est certainement le plus audacieux jamais écrit par un Kémite depuis 2000 ans, époque qui coïncide, pour ainsi dire, avec la perte de l’initiative historique par les peuples mélanodermes qui exerçaient alors une hégémonie incontestable sur tous les aspects de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler la Civilisation. Nous sommes emplis d’un sentiment d’accomplissement en rédigeant ces lignes puisqu’elles matérialisent la preuve que nous sommes au seuil de l’avènement d’un nouveau monde pour tout le Continent noir.

Nombreux sont ceux qui, de bonne foi, s’étonnent encore de découvrir que tous les éléments de la Civilisation sont sortis d’Afrique; et cet article scientifique aura l’avantage d’établir de manière définitive cette vérité déjà perçue par Cheikh Anta Diop lorsqu’il rappelait que : « Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation; que ce sont eux qui ont crée les Arts, la religion (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc., à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe, Grèce, Rome…) était plongé dans la barbarie. » (Cheikh Anta Diop, Alerte sous les Tropiques, p.48).

Avec Hérodote, chroniqueur Grec qui aura visité la vallée du Nil vers 450 avant l’ère européenne (E.E.), nous aurons reçu un premier témoignage qui rappelle les origines du peuple que l’écrivain nomme « Égyptiens ». Il écrit : « Je pense qu’ils existèrent de tout temps, depuis les origines de la race des hommes; et que, leur pays se développant, beaucoup d’entre eux descendirent peu à peu le long du fleuve, tandis que beaucoup d’autres restèrent en arrière » (Hérodote, II, 15). Le terme « développer » qu’emploie l’auteur Grec doit être compris par rapport à la physionomie géographique de la vallée du Nil qui s’allongera au fur et à mesure des atterrissements du limon transporté par les eaux du fleuve, découvrant ainsi ces nouvelles terres qui formeront plus tardivement le Delta.

Cette même idée de migration est présente chez Diodore de Sicile, chroniqueur Grec du 1er siècle avant l’E.E., lorsqu’il rappelle l’opinion commune des « Éthiopiens » de son temps sur l’origine des « Égyptiens ». Il écrit : « Les Éthiopiens disent que les Égyptiens descendent d’une de leurs colonies, qui fut conduite en Égypte par Osiris, et ils ajoutent que ce pays n’était, au commencement du monde, qu’une mer ; mais qu’ensuite le Nil, charriant dans ses crues le limon emporté de l’Éthiopie, a peu à peu formé des atterrissements. S’appuyant sur ce qui se passe aux embouchures du Nil, ils démontrent clairement que toute l’Égypte est l’ouvrage de ce fleuve : tous les ans le terrain est exhaussé par l’apport du limon, et le sol s’agrandit aux dépens de la mer. » (Diodore de Sicile, Bibliothèque Historique, Livre III, par. 3.).

Strabon, géographe Grec contemporain de Diodore de Sicile, rend la même idée de migration « vers la côte ». Il écrit : « Des Éthiopiens envahirent la Lybie jusqu’à Dyris. Une partie alla jusqu’à la côte alors que la plus grande partie resta en arrière » (Strabon, I, 2, 26). Comme on peut le voir, l’avis consacré sur l’origine des « anciens Égyptiens » en faisait logiquement une partie des populations éthiopiennes qui avait migré vers le Delta modelé au cours des siècles par les atterrissements du limon provenant d’Éthiopie.

Qui sont les « Éthiopiens » ainsi désigné par les auteurs Grecs ?

Dans Géographie, Strabon note que « L’Éthiopie se situe dans l’alignement de l’Égypte et lui ressemble par la présence du Nil et la nature des lieux » (Strabon, I, 2, 25). La géographie européenne de la Renaissance et celle du « siècle des Lumières », fondée sur les cartes établies par les Maures qui avaient subjugué l’Europe pendant des siècles, désigne spécifiquement du terme « Éthiopie » la région des Grands Lacs africains. Le terme « Éthiopien », « visage brûlé », d’étymologie grecque, apparaît pour la première fois dans l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, et désigne les peuples mélanodermes d’une manière générique car, suivant le poète Grec, tous les Éthiopiens n’habitent pas l’Éthiopie, mais tous présentent un phénotype qui les distingue (peau noire, nez camus, cheveux crépus).

Carte de l’Afrique, 1786, Notez la position géographique de l’Éthiopie.

 

Aussi, l’idée de « brûlé », de « charbonné » est déjà présente dans la graphie hiéroglyphique de la vallée du Nil pour désigner le sujet Kémite et le pays qu’il habite. Le bilitère km, recensé dans le Wöterbuch der ägyptischen Sprache comme un « tas de charbon de bois brûlé » signifie « charbonné » et se traduit par l’épithète « noir ». Ainsi, « Éthiopien » coïncide avec l’idée d’une population noire.

Lorsqu’on entreprend d’étudier les civilisations kémites en général et la civilisation kamito-nubienne en particulier il est toujours nécessaire d’établir dans l’esprit du lecteur la géographie des régions auxquelles nous appliquons l’étude, puisqu’elle rend parfaitement compte des témoignages des auteurs de l’Antiquité qui nous sont parvenus. Ça et là, pourtant, il nous revient encore un discours qui persiste à nier les origines « africaines » de la Civilisation kamito-nubienne et le rapport qu’elle entretient avec les peuples vivants aujourd’hui en Afrique au Sud du Sahara.

La page de couverture de Nations Nègres et Culture, l’œuvre magistrale du Pr. Cheikh Anta Diop, présente les différents phénotypes que connaissait l’artiste « Égyptien » sous le règne du Fari Ramsès III, c’est-à-dire vers 1180 avant l’E.E. Cette fresque immortalisée par Richard Lepsius, égyptologue et philologue Allemand du 19ieme siècle, provient d’un des bas-reliefs du tombeau du dernier grand Souverain du Nouvel Empire. Cette fresque donne à voir un Remetou, « homme par excellence », identifié à « l’Égyptien » qui ouvre la marche. Ensuite viennent le Temehou (Lybien), le Nehesiou (Nubien) et leAmou (Sémite). Hormis la triple bande de la ceinture du Remetou, rien ne le distingue du Nehesiou, ce qui indique une identité du phénotype. Lepsius, acquis aux thèses égyptologiques qui s’appliquaient à distinguer « Égyptien » et « Nègre », s’étonnera lui-même de cet état de fait en déclarant : « Là où on s’attendait à voir un Égyptien, on nous représente un Nègre authentique » (Richard Lepsius, Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien, p. 203).

Fresque du tombeau de Ramses III recopiée par Richard Lepsius.

La soudaine popularité de cette fresque, acquise grâce au travail de recherches du Pr. Cheikh Anta Diop, etbrandie comme une preuve irréfutable du phénotype authentique de l’« ancien Égyptien », aura justifié de l’examen inédit de la momie de Ramsès III, le Pharaon dont le tombeau présentait la fresque qui, suivant le paradigme établi en égyptologie, relevait encore d’une incohérence. L’étude fut commandée par le Musée du Caire où régnait encore Zahi Hawass, le tout puissant ministre des Antiquités Égyptiennes.Les examens conduits sur la momie du pharaon du Nouvel Empire établirent que ce dernier relevait d’une lignée génétique appartenant à l’haplogroupe du chromosome Y E1b1a, haplogroupe que l’on retrouve essentiellement chez les populations Bantu d’Afrique centrale, avec une prévalence de 70 à 100%. La science venait donc confirmer la berlue que l’on supposait au Kémite qui s’était librement exprimé dans le tombeau de son roi en peignant les différents phénotypes qu’il connaissait de son temps.

Ramses III, une étude génétique commandée par le Musée de Caire atteste des origines bantu du pharaon, ainsi que celles de sa lignée paternelle.

Sur les attributs de la royauté, Diodore de Sicile insiste pour rappeler l’identité de traditions et de coutumes entre « Éthiopiens » et « Égyptiens ». Il écrit : « Ils disent (les Éthiopiens), en outre, que la plupart des coutumes égyptiennes sont d’origine éthiopienne, en tant que les colonies conservent les traditions de la métropole ; que le respect pour les rois, considérés comme des dieux, le rite des funérailles et beaucoup d’autres usages, sont des institutions éthiopiennes ; enfin, que les types de la sculpture et les caractères de l’écriture sont également empruntés aux Éthiopiens (…). L’ordre des prêtres est, chez les deux nations, établi sur les mêmes bases. Ceux qui sont voués au culte des dieux font les mêmes purifications ; ils se rasent et sont vêtus de la même façon, et ils portent tous un sceptre en forme de charrue. Les rois des deux nations portent aussi un sceptre semblable ; ils ont de plus sur la tête un bonnet long, ombiliqué au sommet, et entouré de ces serpents que l’on nomme aspics(…). Les Éthiopiens allèguent encore beaucoup d’autres preuves de leur antiquité et de leur colonie égyptienne ; mais nous pouvons nous dispenser de les rapporter » (Diodore de Sicile, Bibliothèque Historique, Livre III, par. 3.).

La massue du Fari Narmer, celui qui aurait achevé l’unification du pays vers 3300 avant l’E.E., montre en effet le roi arborant un bonnet ombiliqué au sommet (couronne blanche) et un sceptre en forme de charrue (houe). Les correspondances entre les « Éthiopiens », c’est-à-dire les populations Bantu d’Afrique centrale, et les « Égyptiens » deviennent particulièrement intéressante au moment de nommer le fondateur de ce qu’il est convenu d’appeler la « Civilisation égyptienne ». Ménès est le nom par lequel Manéthon, prêtre Kémite au service des Lagides, le désigne. Certains auteurs ont fait correspondre Ménès au Fari Narmer, comme le rappelle P. Vernus et J. Yoyotte cités par Aboubacry Moussa Lam : « On a bien sûr cherché à retrouver son nom (il s’agit de Ménès) sur les documents de la 1er Dynastie. De fait un nomMen, qui pourrait être à l’origine du grec Ménès, se trouve bel et bien attesté, mais tout à la fois sur un scellé de Narmer (nom d’Horus) et sur une tablette de Aha (nom d’Horus); tout dépend donc du statut de men sur ces objets et selon les interprétations, Narmer ou Aha postulent à l’identification gratifiante avec Ménès » (in Les Chemins du Nil, A. Moussa Lam, p. 120).

Il est bien attesté aujourd’hui que Narmer et Aha sont des Souverains distincts (Manéthon, qui rédige en grec, désigne Aha par le nom Athôtis), ce qui montre bien que la graphie « Men » qui précède le nom d’Horus des deux pharaons doit être perçue non pas comme un nom propre, mais comme un titre de royauté. De fait, tous les Souverains de la région des Grands Lacs africains (Kongo, Grand Zimbabwe), autrement dit l’Éthiopie des Grecs, et ceux de l’Afrique Impériale (Ghana, Tekruur, etc.) portent ce titre, puisque Ménès n’est autre que la forme grécisée de Mani, Meni, Mwene, Mwana, Muna, Maân, Mone, Manna, Mongo, Mogho (cf. Mogho Naba), etc., le même terme pour désigner la personne du Souverain.

Ainsi, au Grand Zimbabwe il est Mwene Mutapa, au royaume Kongo Mani Kongo, au royaume Mossi Mogho Naba, etc. A. Moussa Lam revient sur ces évidences : « Au Zimbabwe et ailleurs, Mwene et Mwana signifient aussi Seigneur; confirmation nous en est donnée par Théophile Obenga : Dans le domaine linguistique bantu, Mwana Mutapa et Mwene Mutapa ont des significations précises : Mwana Mutapa signifie Enfant, c’est-à-dire Seigneur Mutapa et Mwene Mutapa Seigneur Mutapa, Seigneur de Mutapa » (A. Moussa Lam, Les Chemins du Nil, p. 122).

Le raccourci que semble établir Théophile Obenga entre « enfant » et « seigneur » doit maintenant être précisé. On peut déjà remarquer que, suivant la titulature des pharaons Narmer et Aha, la graphie « Mn » précède le nom d’Horus, c’est-à-dire le « nom d’enfant », Horus étant identifié à l’enfant (Horus l’enfant, Harpocrate, etc.). Le caractère divin de la fonction du roi est donc bien établi à travers cette graphie renvoyant à l’enfant divin. Nous savons, en outre, que c’est seulement sous le règne du Pharaon Kaphré (Kephren), vers 2500 avant l’E.E. (près de huit (8) siècles après le règne de Narmer) qu’apparaîtront les cinq (5) noms de la titulature royale tels que nous les connaissons aujourd’hui. D’un point de vue chronologique, le « nom d’Horus », c’est-à-dire le « nom d’enfant », est le plus ancien nom qui servait à désigner le Souverain, et la graphie Mn (Mani/Mwene) qui précède le nom des Semshou Hor (Suivants d’Horus) atteste de ce fait. Au regard de tout ceci, nous sommes donc fondés à établir que les Semshou Hor furent tous originaires de la région des Grands Lacs africains et Bantu.

Aseta (Isis, la Vierge) et le Mwene (l’enfant). Ce titre est dédié aux Souverains de toute l’Afrique noire.

Le terme « Ba-ntu », pluriel de « Mu-ntu », demande à présent d’être clarifié.  Voici tout d’abord ce que dit Djibril Samb au sujet du terme Muntu : « Le terme muntu vient du bantu u-muntu (l’homme) et fait au pluriel a-bantu ou bantu (les hommes). Dans la philosophie africaine, ce terme employé sans autre précision, désigne l’être ayant l’intelligence ou l’homme (ou les hommes) » (Djibril Samb, Le vocabulaire des philosophes africains, p. 124). Fabien Eboussi Boulaga précise à quoi renvoie l’idée de Muntu : « Umuntu ne désigne pas l’homme ou la personne, mais la catégorie métaphysique qui identifie l’être doué d’intelligence » (Fabien Eboussi Boulaga, La philosophie du Muntu, p.79).

Que signifie le radical « Ntu« . Djibril Samb précise : « Selon Kagame (1956), le radical ntu a le sens générique de un quelque chose, un être. Par sa spécification au moyen d’un déterminatif, l’on obtient les quatre catégories fondamentales de la philosophie bantu, à savoir : 1) Umuntu (l’être ayant l’intelligence), 2) Ikintu (l’être n’ayant pas l’intelligence, 3) Ahantu (l’être localisateur), 4) Ukuntu (l’être modal). (…) la racine bantu ntu est commune aux quatre catégories : mu-ntu, ki-ntu, ha-ntu, ku-ntu. Elle est constitutive du genre, non pas suprême, mais unique, transcendantal – au sens où elle s’applique analogiquement aussi bien aux essences qu’aux existants qui les manifestent. Tout ce qui est concevable ou exprimable est dit ntu, car il est quelque chose, quelque chose en tant que conçu ou concevable, quelque chose en tant qu’exprimé ou exprimable, quelque chose en tant qu’existant ou possiblement existant » (Djibril Samb, Le vocabulaire des philosophes africains, p. 136-137).

Nous rapprochons le vocable « ntu » à l’idée de « neter/neteru », tant sont évidentes les similitudes qui rejoignent les deux notions. Les langues indo-européennes n’admettant pas de sons gutturaux, il est parfaitement admissible de vocaliser Neteru par Ntu dans l’univers culturel kémite. Djibril Samb note : « On ne peut dire de Dieu qu’il est à la manière dont sont les autres êtres (Ntu), lesquels sont principiés quand Dieu n’est qu’en tant que principe non principié, mais principe éminemment principiant. En tant que cause ultime des Ntu, Dieu est nécessairement transcendant aux Ntu. Il est même essentiellement non-être dès là que être signifie fondamentalement être principié. C’est ainsi qu’il apparaît métaphysiquement impensable que Dieu soit être, même de manière analogique – mode d’être admis par la philosophie occidentale mais rejeté par son homologue bantu. Dieu et l’être ne sont donc absolument pas du même ordre » (Djibril Samb, Le vocabulaire des philosophes africains, p. 137). 

Le Dieu dont parle Djibril Samb et le rapport que Celui-ci entretient avec les Ntu est identique au postulat référé lorsqu’on évoque le Dieu Amon et les « Neterus », ces puissances secondaires qui émanent du Un-et-Seul et manifestent de ses multiples aspects; ce qui montre qu’il existe effectivement plusieurs catégories (quatre) de Ntu/Neterus. Nous verrons plus tard à quoi renvoie la notion d’être lorsqu’elle est appliquée à la Divinité. 

Si nous mentionnons Amon, c’est tout aussi pour rappeler que le nom divin du Grand Dieu s’écrit avec les mêmes signes hiéroglyphes (le roseau fleuri, le jeu de pions, le filet d’eau) que la graphie traduisant « Ménès/Mani/Mwene/Muna, etc. »; en fait, il s’agit du nom du Dieu écrit à l’envers, ce qui est d’une certaine conséquence comme le montrent les paragraphes suivants.

Une attention toute particulière va maintenant être portée sur une expression, « Fils de l’Homme », « Maàn Mut » (Bassa), « Muna Muto » (Duala), que l’on retrouve dans l’aire civilisationnel bantu libre de toute contamination chrétienne, et que le personnage biblique de Jésus emploie aussi à plusieurs reprises pour se distinguer.

Plusieurs explications sont proposées pour justifier de cette locution énigmatique qui apparaît dans les chapitres eschatologiques de la Bible. Mbombog Mbog Bassong fait observer que : « Hodó chez les Bassa du Cameroun signifie Vérité. Hodó hodó, en vérité, en vérité, a une réalité morphosyntaxique très africaine. Si on ajoute à cela que les propos attribués au Jésus biblique sont des paraboles dans le sens très philosophique de la prise de la parole en Afrique, qui de surcroît, est appelé le fils de l’homme, man mûten langue bassa, c’est-à-dire le possesseur de vie (les parents) ou encore le plus ancien des hommes,muna muto en Duala, on ne peut que lui trouver une origine culturelle nègre » (Mbog Bassong, La Pensée africaine, p.206).

Si l’on traduit littéralement l’expression « maàn mut », on obtiendra enfant (maàn)-homme (mut). Cette expression renferme l’idée d’accomplissement, de totalité, de cycle et de renouvellement. On la retrouve par exemple avec le titre du Souverain du Grand Zimbabwe, Mwene Mutapa.

À Kemet, le nom du démiurge consacré par la Cosmogonie d’Iounou (Héliopolis) est Tem ou Tum (Atoum). Ce nom, « Tum », au pluriel devient « Tumu/Temu » et est traduit par « Humanité ». Ainsi, le singulier « Tum » correspond bien à l’idée d’homme compris au sens universel (homme avec grand « h »). On l’aura compris, « Mut », « Tum », traduisent l’idée d’homme universel; la permutation des lettres « t » et « m » procède de la métathèse, règle opérative en linguistique pour indiquer une même origine. L’expression « maàn mut », « fils de l’homme », est donc aussi une allusion au caractère démiurgique du Souverain, « fils de l’homme » devient « fils du Créateur », « fils de Dieu »; et l’on voit aussi comment s’établit le lien avec l’idée de « possesseur de vie » 

En effet, chez les Akan (Ashanti), « tum » devient « tumi », que traduit les mots « force », « puissance », exactement comme c’est le cas chez les Bassa du Cameroun. Georges Hagan note que pour ce peuple, « le tabouret est le symbole sacré de l’autorité politique et le chef de la communauté occupe ce tabouret dont, croit-on, il tient son pouvoir. Le tumi [1] propre à un tel tabouret est considéré comme absolument réel :chaque tabouret a des tabous et un rituel particuliers que l’on observe afin de protéger et de renforcer la communauté. En tant que représentation physique du pouvoir intangible de la société, le tabouret suscite incontestablement des réflexes rituels dans le comportement social. Avant d’assumer le pouvoir politique, un chef est porté au-dessus d’un de ces tabourets. En raison du grand tumi du tabouret, on veille à ce qu’aucune partie du corps ne touche celui-ci, car son pouvoir inhérent pourrait le rendre impotent ou même le paralyser. Toujours à cause de son tumi, le tabouret akan (il s’agit en l’occurrence de tabourets politiques) à la vertu de rejeter les aveugles, les personnes atteintes de déformations physiques, d’impotence ou de folie. Un Blanc ne peut occuper un tabouret akan ni être admis là où l’on a placé un tabouret noir[2]. En 1900, le gouverneur de la Côte-de-l’or (ancien nom du Ghana, à l’époque coloniale) fit l’expérience de cette croyance lorsqu’il demanda au peuple achanti, qui venait d’être conquis, de lui apporter le grand tabouret, le tabouret d’or, pour qu’il puisse s’y asseoir en tant que représentant de la reine d’Angleterre. La demande du gouverneur provoqua une guerre sanglante que les Achanti engagèrent comme ultime recours pour sauvegarder leur existence même en tant que nation. Pour eux, capturer le tabouret de la nation ou d’un village, c’état capturer l’esprit ou le pouvoir (tumi) du peuple. Cela aurait signifié leur mort spirituelle. En tout cas, s’asseoir sur un tabouret est tabou : jamais on ne le fait. Et la souillure suprême pour un tabouret, c’est l’approche d’un homme blanc ou le contact d’une femme indisposée.

Tabouret Akan

(…) Dans l’idéologie classique de la royauté divine, il y a identification de la personne du monarque avecl’esprit ou le pouvoir de la terre, au point que la santé physique du monarque a des répercussions sur le bien-être de la société. Lorsque le roi tombe malade ou commence à vieillir, la prospérité et le bien-être du royaume déclinent. La nation n’est sauvée que si le roi est tué et le pouvoir royal transféré à un autre. Chez les Akan, le pouvoir du royaume appartient en propre aux tabourets de la terre, et la sénilité ou la maladie du souverain régnant ne sont pas considérées comme réduisant le pouvoir de la terre. Un souverain pourrait être dépossédé de son tabouret en raison de certaines maladies taboues : cécité, variole et lèpre, mais on ne le tue pas pour autant. C’est seulement lorsque le tabouret est contaminé que la prospérité de la terre est menacée, que la mort frappe, que les calamités sévissent, que le sol perd de sa fertilité et que les femmes deviennent stériles. L’État akan est un État divin, mais le roi ne l’est pas : le caractère divin est attribué au tabouret et non à la personne du monarque régnant. (…) Le fait que le tumi de la communauté ne réside pas dans la personne du souverain régnant a son importance dans la société akan : il donne au pouvoir de celui-ci un caractère impersonnel. En fait, à partir du moment où il prend possession d’un tabouret, le candidat est censé renoncer à tout intérêt personnel. Pour montrer qu’il ne peut conserver ses intérêts et biens personnels en prenant ses fonctions, dès que le peuple a accepté le candidat au tabouret, il l’attrape et le dépouille de ses parures personnelles pour le vêtir de calicot blanc. Son pouvoir étant impersonnel, le chef akan assume et abandonne le pouvoir en tant que mandataire et il prend ses fonctions en prêtant serment. Le serment confère au pouvoir rituel qui réside dans le tabouret un caractère juridique en liant le souverain avec les personnes qui lui doivent allégeance. (…) À quelques exceptions près, la succession aux tabourets akan se fait par matrilignage » (Georges Hagan, Le concept de pouvoir dans la culture akan, in Le concept de pouvoir en Afrique, pp.61-64).

Cette citation longue méritait d’être entièrement reprise tant elle est riche en informations. L’idée de tumiexprime le mode d’être de la Divinité que traduit l’idée d’accomplissement, de totalité. On retrouve la même idée avec la Trinité démiurgique Khepri-Râ-Atoum; Khepri le matin, Râ à midi, Atoum le soir. Ce cycle solaire est identifié au cycle de vie sur terre, d’où l’idée de « maàn mut », « fils de l’homme », « enfant-homme », exprimant la complétude et le renouvellement (ce qui justifie du caractère eschatologique de cette notion). Mwene/Mani/Maàn, etc., a le sens de « Celui qui pourvoit au besoin du peuple »; on aurait donc littéralement : « l’enfant/l’homme qui pourvoit au besoin du peuple », c’est-à-dire « l’Horus des deux horizons » (matin-est et soir-ouest), « Râ Hor-Akhty », l’antichambre de la réforme dite atonienne.

Jean-Marie Habig, médecin et linguiste Belge, affirmait que les langues bantu étaient la base universelle de toutes les langues. Le Comte de Volney (1822), un siècle avant lui, s’exclamait : « Quel sujet de méditation! De voir la barbarie et l’ignorance actuelle des Coptes, issues de l’alliance du génie profond des Égyptiens, et de l’esprit brillant des Grecs; de penser que cette race d’hommes noirs, aujourd’hui notre esclave et l’objet de notre mépris, est celle-là même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences, et jusqu’à l’usage de la parole » (C. F. Volney. Voyage en Égypte et en Syrie, pp.67-69).

Cette affirmation de Volney nous a conduit à poser la question de savoir comment l’orientaliste Français était arrivé à cette conclusion tout à fait inattendue. L’étude de la locution Mwene/Mani/Muna, etc., désignant le Souverain des royautés kémites, nous en fourni la réponse.

Cette locution royale, « Mwene », que l’on retrouve partout en Afrique, et spécifiquement dans l’aire civilisationnel bantu, est la même que « Minos », le nom attribué au roi légendaire de Crète, fondateur de la civilisation minoenne. La Crète est une île grecque, la première qui accueillit des signes de civilisation que l’on rattache à l’univers culturel méridional (pratique de l’agriculture, inhumation des morts, etc.). Ses premiers habitants furent les Pelasges, populations mélanodermes sortis d’Afrique à une époque où cette région ne connaissait pas encore la présence permanente des populations leucodermes arrivés d’Asie.La civilisation minoenne s’affaiblira suite à l’irruption du volcan Santorin vers 1700 avant l’E.E., balayée ensuite par les guerres incessantes que lui mèneront les nouveaux arrivants (Doriens).

Minos, Juge des Enfers (Gustave Doré d’après la Divine Comedie de Dante) 

L’allusion au vocable « Minos » désignant le Souverain fondateur de cette civilisation donne invariablement une place prépondérante à la culture Bantu au moment de la formation de cette civilisation. La civilisation minoenne est celle sur laquelle prendront appui toutes les cités grecques qui fleuriront par la suite (Delphes, Athènes, Sparte, etc.). Le cas de Delphes, sanctuaire du dieu Apollon, l’une des figurations grecques d’Horus, est particulièrement intéressant dans la mesure où on y célébrait un oracle élaboré autour d’un trépied (tabouret), objet sur lequel devait s’asseoir la Pythie, la femme qui livrait le message aux pèlerins. À Delphes, ce n’était pas la femme, mais le tabouret qui était considéré comme sacré, un trait de culture qui rappelle les tabourets Akan.

Apollon et Héraclès disputant le trépied (tabouret) de Delphes. Remarquez la présence du serpent, symbole de l’arc-en-ciel, omniprésent chez les peuples Akan.

Une tablette en linéaire A établit aujourd’hui que le terme « Minos » a servi à désigner les Souverains successifs de l’île de Crète. On retrouve en effet ce nom orthographié « Mwinu » que l’étude attribue curieusement à une « langue ancienne indo-iranienne ». Quoiqu’il en soit, l’Iran ancien connaissait aussi une population mélanoderme (Elam, Sumer) comme l’atteste par ailleurs le terme sanskrit « Muni » pour dire « roi », « ascète », « prête », des caractères reconnus au roi légendaire Minos.

Cette correspondance gagne en importance lorsqu’on s’aperçoit qu’en Inde, le terme « Manu » sert à désigner le premier roi légendaire de la Terre et le père de toute l’humanité. Ici, tous les caractères sont réunis qui évoquent à la fois l’antériorité, la royauté et l’humanité. Le terme « Indu » signifiant « noir » est celui que les Perses employaient pour désigner les Dravidiens, peuple responsable des civilisations d’Harappa et de Mohendjo-Daro. Ainsi, il faut reconnaître que lorsque nous disons « Inde » nous faisons référence à « La Noire », exactement comme c’est le cas pour « Kemet ».

De l’expression « Maàn Mut », ce serait donc Maàn, « l’enfant, le fils », qui correspondrait à « Manu ». Or, c’est de cette locution « manu » que dérive « u-man », « human », « woman », « mann », « man », etc., pour désigner « l’homme » dans les langues dites indo-européennes. Nous noterons au passage que les peuples germaniques sont les premiers peuples que l’on rencontre à l’ouest du Rhin, en arrivant d’Orient. Ce sont donc ces peuples qui, les premiers, ont été au contact des civilisations méridionales, particulièrement la Civilisation kamito-nubienne qui subjugua ces territoires à plusieurs reprises.

L’expression « homme » de la langue française dérive de « homo, hemo », que la linguistique fait provenir de l’indo-européen « dʰǵʰm̥mō » signifiant « le fils de la terre ». Minos est un dieu chtonien, juge des morts, au même titre qu’Ousiré, l’autre « facette » d’Horus. Tout comme le Manna et le Mogho des empires kémites, Minos est identifié à la terre en tant qu’espace de civilisation. Il convient également de noter qu’Horus apparaît comme celui qui aura remis la couronne des Deux-Terres au premier humain, sa proximité avec l’Humanité est donc bien attestée.

Hor (Horus) et Sethnakht, père de Ramsès III et fondateur de la XXe Dynastie.

Cet état de fait indique que les peuples leucodermes d’Asie n’ont su reconnaître « l’homme » qu’à travers les langues bantu, car il n’existait pas de mot dans leurs langues présumées pour nommer l’humain. En réalité, nous sommes d’avis, comme le mentionnait le Comte de Volney, que ces peuples n’ont eu connaissance d’une langue qu’au moment de leur contact avec les peuples d’ascendance africaine qui avaient établi leur puissance au cœur des territoires asiatiques. « L’indo-européen » est donc une série inexistante du point de vue de la linguistique.

Si, comme l’atteste la linguistique, nommer son prochain est au fondement de la langue, on peut, à juste titre, affirmer que toutes les langues sont d’origine éthiopiennes, c’est-à-dire Bantu; et que seules ces langues peuvent objectivement présentées un caractère sacré. Ainsi, le français, l’anglais, l’allemand, apparaissent comme des dérivés des langues bantu opératives encore aujourd’hui au cœur du Continent noir.

Nous terminerons cet article en établissant l’origine certaine de la notion d’« être humain ». « Maàn Mut », « Muna Muto », etc., sont un rappel de cette origine car, comme nous l’avons montré plus haut, « mut, tum » est une locution qui renvoie au « mode d’être », « venir à exister », et la locution « maàn », « mwene », « muna », etc., évoque l’idée d’enfant; et c’est encore de ce terme, « muna, manu », que provient « u-man », « human », « homo », etc., ce qui fait bien de « maàn mut » « l’être humain », ou, si l’on souhaite plus de précision, « le mode d’être de l’enfant »; idée originale qui inscrit l’humanité au cœur d’un mouvement en perpétuel devenir, khepri.

L' »Évolution » vue par les académies occidentales est une escroquerie eurocentriste qui sert à introduire « l’homme blanc » dans l’histoire de l’Humanité.

Au regard de tout ceci, il devient évident que nos Ancêtres n’ont jamais conjecturé sur le fait que l’homme « descendrait » du singe ou d’un quelconque autre animal, la césure est nette car l’expression « maàn mut » en elle-même exclut radicalement cette hypothèse. Les peuples qui en font leur antériorité n’ont malheureusement pas voix au chapitre au premier motif de leur jeunesse sur ces questions et de l’absence avérée du mot « humain » dans le berceau primitif de leur ancestralité. Cette rhétorique maintenant disqualifiée, il nous reste à redécouvrir pour l’Humanité la vraie origine de l’Humanité.

[1] Tumi ou Tum, terme de la tradition akan traduit par pouvoir dans la langue française, et que nous rapprochons davantage de la locution kémite Atoum. « Tumi est tenu pour l’élément constituant de toutes choses, remarque G. Hagan. Et la nature permanente de chaque chose, tout comme les changements spécifiques qui s’opèrent en chaque chose, seule ou en interaction avec d’autres, passe pour la manifestation du Tumi » (Georges Hagan, Le concept de pouvoir dans la culture Akan, in Le concept de pouvoir en Afrique, p.58).

[2] Le tabouret Akan symbolise l’arc-en-ciel.

par Amenhemhat Dibombari

La race humaine va se terminer par un suicide scientifique

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BombeEmpêcher ces « scientifiques » de détruire notre monde et notre civilisation doit devenirnotre première priorité si nous espérons survivre.

La totalité de l’hémisphère nord est aujourd’hui menacée de manière imminente par une radiation meurtrière mondiale, libérée par la défaillance du réacteur 4 de Fukushima. Notre monde se trouve en ce moment à un séisme près d’une apocalypse radiologique, et nous avons été mis dans cette situation par des scientifiques qui nous ont promis que l’énergie nucléaire serait inoffensive et peu coûteuse.
Même si nous vivons avec la menace immédiate d’une extinction au césium-137, un autre groupe de généticiens menace le futur de notre monde avec une pollution génétique qui s’auto-réplique.Poison Ces scientifiques travaillent pour Monsanto, Dupont et autres firmes biotech qui ont compromis le futur de la vie terrestre pour trouver leur propre profit personnel. Bill Gates et tous ceux qui ont promu les OGM et leur ont permis d’être déversés dans notre monde sont coupables de rien que moins que de crimes contre la race humaine et la nature. Ils sont une menace pour la continuation de la vie sur Terre et doivent être arrêtés.
Dans le domaine de la biologie humaine, notre existence même est maintenant largement menacées par des vaccins toxiques. Toujours présentés au nom de la »science », ces vaccins causent en réalité de sévères dégâts neurologiques et répandent la stérilité, compromettant la capacité des membres de la race humaine à se reproduire.
Et en termes d’approvisionnement alimentaire mondial, l’effondrement des colonies d’abeilles s’accélère et est bien relié à l’extension de l’usage de pesticides chimiques fabriqués par les compagnies pharmaceutiques. Ces pesticides, bien sûr, sont toujours promus au nom de la science ! Il vaut mieux vivre grâce à la chimie, vous vous rappelez ?
En fait, si vous jetez un regard honnête sur ce qui menace aujourd’hui notre civilisation et notre planète, c’est toujours par quelque chose fait au nom de la science !
La mort par la science
Les pesticides toxiques qui tuent les sols et les rivières ? »Science ! »
Les médications chimiques toxiques qui tuent les humains et polluent les eaux en aval ? »Scientifiques ! »
L’empoisonnement massif de la population par des produits combinés des déchets industriels, qu’on nomme »fluorides » ? Ils sont tous fabriqués au nom de la »science » !
Les bombes nucléaires qui ont déjà décimé des populations civiles ? »Science » !
Les mammographies et autres appareils d’imagerie médicale qui causent en réalité le cancer ? »Scientifiques » !
Les poisons des chimiothérapies, les mastectomies »préventives », les traitements du cancer par radiations ? Tout est »scientifique », bien sûr.
L’empoisonnement massif au mercure par les amalgames dentaires ? Ils nomment cela une »dentisterie basée sur la science ! »
Ce qui ressort de tout ceci est que la race humaine est assassinée au nom de la science.
Mais sous ces réalisations s’en trouve une autre plus profonde : presque tout cette soi-disant »science » n’est en réalité qu’une science frauduleuse qui est déformée, pervertie et menée par des charlatans qui ne sont que des corporations attirées par le profit.
La vraie science est une quête pour comprendre et non une quête du profit
La vraie science est une bonne chose, et elle est basée sur la quête de la connaissance. Mais de nos jours, il n’existe plus beaucoup de vrai science. Presque tout est remplacé par une science dirigée par des corporations dans le but de gagner du pouvoir et du profit.
En médecine, par exemple, la recherche de nouvelles drogues n’est pas pour aider l’humanité ; c’est pour aider des profits trimestriels. Mais vous saviez déjà cela. Seuls les individus les plus naïfs croient encore aujourd’hui que Big Pharma prend soin des êtres humains.
Dans le monde des OGM, le but en réalité n’est pas de »nourrir le monde » comme le déclarent de manière ridicule des promoteurs corrompus et criminels; c’est en réalité pour »posséder le monde » et utiliser la nourriture comme arme contre les peuples du monde. Celui qui contrôle les denrées alimentaires contrôle finalement tout. Monsanto tient mordicus à la domination mondiale, et non à nourrir le monde.
Les vaccins, de leur côté, ne sont pas réellement pour prévenir les maladies et améliorer la santé publique. La prévention de maladies infectieuses pourrait être facilement accomplie par des améliorations sanitaires et une supplémentation de vitamine D peu coûteuse. Les vaccins sont en réalité deux choses : 1)le contrôle de la population, 2)perpétuer le commerce de l’industrie médicamenteuse grâce à tous les maux causés par les inoculations (les vaccins endommagent le foie, les reins, le cerveau et les intestins, entre autres organes.)
La »science » pratiquée aujourd’hui est une science de domination et de contrôle. Elle n’est presque jamais pratiquée pour des buts humanitaires au bénéfice des hommes. Même le système de propriété intellectuelle des brevets et marques commerciales est basé pour récompenser les monopoles corporatifs pour l’innovation, donc en déniant l’accès à de telles innovations pour les gens. Les lois de propriété intellectuelle ont été déformées et exploitées par des entreprises géantes pour détourner le processus d’innovation et l’utiliser pour écraser la compétition. Toutes les corporations veulent finalement un monopole global pour leurs secteurs industriels particuliers.
Les universités, qui autrefois faisaient de la recherche au bénéfice de l’humanité, utilisent aujourd’hui l’argent des contribuables pour développer des produits chimiques brevetables qui sont ensuite agréés pour des compagnies de drogues (ou des sociétés de pesticides) en échange de royalties qui enrichissent l’université.
En résultat de ces tendances, la »science » en arrive à signifier corruption, malhonnêteté, avidité et mort. Les »scientifiques » – ceux qui pratiquent une telle science – sont des ingénieurs de la mort dont les innovations délivrent une frénésie de bénéfices à court terme, mais qui conduisent finalement à une mort à long terme et à la destruction. L’herbicide Roundup, par exemple, tue les champs et encourage le développement de »super-graines » résistant aux pesticides. Dans le domaine de la biologie humaine, les mêmes ramifications de mort et de destruction se passent avec l’abus répandu des antibiotiques et l’augmentation alarmante de la résistance du staphylocoque doré à la pénicilline, et autres »superbugs ».
De telles innovations scientifiques ont été, bien sûr, développées par des gens bien-pensants qui ne voulaient pas causer de mauvaises récoltes et des infections à staphylocoque résistant aux antibiotiques, mais par leurs actions ils ne sont devenus qu’experts pour paver la route vers l’enfer par de bonnes intentions.
La science nous tue. En tant que race, nous nous suicidons en permettant à la science de dominer notre médecine, agriculture et industries militaires. Selon le degré que nous permettons aux scientifiques de mener leurs dangereuses expériences sur le monde sans tests légaux – et non, les vaccins contre la grippe ne sont jamais testés scientifiquement pour une sécurité à long terme – nous ne faisons qu’accélérer le creusement de nos propres tombes. Si nous n’apprenons pas à restreindre les ambitions aveugles des scientifiques qui sont tous trop facilement tentés par les occasions de lancer les dés dans leurs jeux à » jouer à Dieu », la poursuite aveugle de la science sans conscience ne mènera qu’à notre totale destruction.
Nous pouvons bientôt compter sur l’extension de drones robotisés au nom de la science – nouvelle race de machines »Terminators » à la capacité de balancer sans état d’âme des bombes et des balles sur les populations civiles. De tels drones seront développés au nom de la science, bien sûr, avec toutes les fantaisies prévisibles auto-dirigées de leurs inventeurs techniques qui, avec leur intelligence supérieure, ont toujours oublié d’étudier l’histoire humaine.
Même au cas où les drones ne nous sont pas destinés, la nanotechnologie peut encore être source de notre disparition. Les scientifiques mènent déjà de dangereuses expériences de nanotechnologie et si une seule expérience résulte en une auto-multiplication de cette »gelée grise », notre monde pourrait être dévoré inéluctablement par des machines microscopiques qui s’auto-répliquent qui feraient paraître apprivoisés les OGM par comparaison.
Si nous sommes destinés à survivre, nous devons obliger la science à imposer le principe de précaution
Si vous devons survivre à l’avidité sans fin, à l’arrogance et l’ambition des scientifique d’aujourd’hui – dont les actions ressemblent plus à celles de petits enfants avec des lance-flammes qu’à des individus adultes et matures, nous devons forcer la science à respecter le principe de précaution.
Le principe de précaution signifie que lorsqu’on fait des expériences avec la nature, nous nous obligeons à pêcher par excès de prudence et non de profits. En termes pratiques, cela veut dire que nous ne devrions jamais libérer dans le monde des programmes génétiques qui s’auto-répliquent (OGM) et laisser des graines expérimentales être emportées par le vent à travers les continents.
Nous ne devrions jamais construire des centrales nucléaires hautement radioactives qui demandent du courant pour faire fonctionner les pompes pour éviter un meltdown nucléaire. De telles installations doivent être conçues pour fonctionner dans un schéma d’auto-coupure automatisée.
Nous ne devrions jamais libérer de produits chimiques synthétiques à travers les champs et sols du monde pour tuer les insectes, ne connaissant pas les ramifications à long terme de l’introduction de tels neurotoxines dans l’écosystème.
Le principe de précaution reconnaît que la civilisation humaine est fragile, et que les expériences ressemblant à de la science peuvent amener à la folie par des chemins qu’on ne peut tout simplement pas anticiper même par les esprits humains les plus brillants et les mieux intentionnés.
La technologie sans sagesse est un suicide
Au nom de la science, l’humanité a développé de remarquables technologies. Mais en tant qu’espèce, l’humanité fonctionne comme des nourrissons en terme de sagesse et de maturité. Nous sommes pires que des enfants avec des lance-flammes – nous sommes des enfants avec des armes nucléaires !
Un scientifique type au meilleur niveau travaillant pour une corporation ou un organisme gouvernemental est sur le plan éthique sous-développé, en manque de sagesse et de perspective. Ils peuvent être des génies dans leur royaume absurdement étriqué d’expertise technique, mais ils n’ont aucune approche de l’importance de restreindre l’application des poursuites scientifiques dans le monde réel. Même à l’heure actuelle, les scientifiques travaillant au grand Hadron Collisionneur près de Genève jouent à Dieu avec l’univers, en tentant de découvrir ce qu’ils appellent leur nouvelles »particules » même si d’abord ces particules n’en sont même pas.
Dans leur quête de ce qu’ils prétendent être une connaissance scientifique, ils jouent à un jeu dangereux avec notre monde, avec un tout petit mais fatalement catastrophique risque que leur expérience puisse créer un trou noir qui engloutisse la planète. Cela semble de la science-fiction ? La plupart des scientifiques conventionnels rejettent cette idée comme une pure bêtise. Mais leurs collègues nous ont aussi dit que les vaccins étaient sans danger ; que les OGM étaient sans danger ; que les pesticides étaient sans danger ; que les fluorides étaient sans danger ; que l’énergie nucléaire était sans danger et ainsi de suite. S’il y a une chose que nous pouvons scientifiquement établir en tant que vérité de notre monde actuel, c’est que les scientifiques surestiment naïvement et grandement l’innocuité de leurs propres expériences, souvent par des moyens qui causent beaucoup de tort, de morts ou de destruction à des gens innocents autour d’eux.
Les scientifiques sont un danger pour notre monde, en d’autres mots. Et ils ont besoin d’être immédiatement entravés avant qu’ils ne détruisent complètement les conditions mêmes de survie de l’homme sur la planète.
L’histoire nous a enseignée que les scientifiques étaient très peu capables d’anticiper les effets à long terme de leurs actions d’aujourd’hui. La nature de l’univers est plus complexe que ce que peut même imaginer le plus brillant scientifique, il s’avère, et quand ils commencent à jouer à Dieu avec le monde de la nature, des choses inattendues peuvent se produire et se produisent. Murphy était optimiste, comme on dit. Non seulement les choses vont empirer si c’est encore possible ; elles vont empirer de manière catastrophique non prévisible.
La sixième extinction de masse de notre planète peut être causée par la science elle-même
Il y a eu cinq événements d’extinction de masse sur notre planète, la plus récente étant celle du crétacé au paléogène.
Un sixième événement peut être causé par la science elle-même, soit par une libération de radioactivité, un événement en cours de pollution génétique, une catastrophe de nanotechnologie, la montée de l’intelligence artificielle ou quelque chose de bien plus sinistre que nous ne pouvons même pas anticiper. Nous nous tenons au bord d’une inondation par les radiations de Fukushima – situation précaire dont dépend le destin du monde. Quels autres grandes menaces à notre survie ont été commises au nom de la science ?
Les 10 principales menaces »scientifiques » aujourd’hui pour la survie de la race humaine
1) L’énergie nucléaire (Fukushima en particulier)
2) les OGM (pollution génétique s’auto-répliquant)
3) la nanotechnologie
4) les armes biologiques
5) les expériences atmosphériques (HAARP et épandages en haute altitude)
6) L’intelligence artificielle (quand couplée avec des drones tueurs)
7) Les expériences en physique pour l’accélérateur de particules (le grand collisionneur Hadron)
8) les produits chimiques qui empêchent la pollinisation (pesticides synthétiques qui détruisent les abeilles)
9) les armes nucléaires
10) les armes vaccinales (matériel viral vivant à espèce croisée injecté dans une cible humaine)
Source Originale
Traduction copyright par Hélios pour le BBB.
http://bistrobarblog.blogspot.ca/2012/05/la-fin-du-monde.html
Traduction : http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-la-race-humaine-va-se-terminer-par-un-suicide-scientifique-119292526.html

L’EFFROYABLE IMPOSTURE DU RAP CONFÉRENCE CARDET

LE POUVOIR DE L’EAU MAGNÉTISÉE: EN BOIRE POUR UNE MEILLEURE SANTÉ

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Nous ne vivons pas seulement sur une planète d´eau, mais notre corps est aussi composé d´environ 70 % d´eau. L’eau est la base de toute vie et un important élément nutritif.

L´eau de source naturelle est enrichie par le champ magnétique de la terre.
Malheureusement, le temps que cette eau arrive dans nos verres, elle aura perdu beaucoup de sa force d´attraction terrestre.

Dans l´ensemble des organismes, même dans notre corps, se trouvent des molécules d´eau, qui produisent sans cesse de l´énergie provenant du champ magnétique terrestre.

Mais comme notre champ magnétique a été réduit par des influences extérieures, ces molécules d´eau ont été affaiblies aussi.

Beaucoup de personnes souffrent de manque d´énergie. Le magnétisme apporte de l´énergie et cela est prouvé.

Lorsqu´on consomme de l´eau magnétisée, nous pouvons stabiliser et équilibrer notre besoin en énergie. L´eau magnétisée agit sur notre corps lorsqu´elle est consommée régulièrement et sur plusieurs mois.

Le docteur en recherche. M.Starck a d´ailleurs prouvé qu´en plaçant un aimant dans l´eau, au bout de 3 à 4 minutes, la tension superficielle de celle-ci se réduit d´environ 18%.

En d´autres termes, ceci prouve que l´eau se dote d´énergie à travers sa magnétisation.
L´eau magnétisée a un taux PH élevé, ce qui réduit les excès d´acide et facilite ainsi la digestion et agit de façon saine sur les fonctions de l´estomac.

Des substances toxiques comme des métaux lourds ne sont plus déposés dans l´estomac.

L’eau magnétique possède les mêmes propriétés que les eaux de sources : plus facile à assimiler par l’organisme, elle a un effet diurétique en drainant l’organisme ; elle améliore les fonctions métaboliques en assurant une meilleure oxygénation du sang et en favorisant l’hydratation de la peau ; elle est particulièrement indiquée dans tous les troubles digestifs et rénaux.

Pour conclure, on peut constater que l´eau magnétisée peut agir de façon active et régulière sur l´ensemble du corps.
Elle transporte de nouvelles énergies, renforce le système, réduit les calculs rénaux, baisse le taux de Cholestérol et la tension, améliore le processus de digestion.

L´apport d´énergie dans les boissons est très simple d´utilisation ! Elle peut être consommée en permanence, mais il est recommandé de démarrer progressivement.

L’eau est un élément essentiel. Notre corps est composé de 70 % d’eau et il en élimine 2,5 litres par jour. Il faut donc impérativement apporter à notre organisme la quantité d’eau nécessaire pour lui permettre de fonctionner convenablement. L’apport en eau se fait par l’alimentation et par l’absorption de boissons.

Malheureusement, avec la vie que nous menons, nous ne pensons pas forcément à boire car nous n’avons pas soif, mais il ne faut pas attendre d’avoir soif  

L’eau est le composant principal de chaque cellule de notre corps. L’eau transporte par le sang les nutriments vers les cellules et les organes.

L’eau au service de la santé en usage « externe » depuis longtemps :

L’existence des stations thermales nous prouvent que l’eau est efficace pour traiter de nombreux dysfonctionnements au sein de notre organisme  : douleur, problèmes circulatoires, respiratoires …. en application, par jet de massage  

Les multiples bienfaits de l’eau magnétisée sur notre organisme :

→ drainage de l’organisme en profondeur : cela se traduit par une meilleure hydratation de nos cellules. Le drainage en profondeur contribue également à lutter contre la rétention d’eau.

→ détoxification à long terme de l’organisme : l’eau magnétisée est diurétique. Sa consommation va augmenter le volume des urines donc il y aura une élimination plus importante des résidus organiques et minéraux.

 → Aide à l’élimination de la cellulite: c’est un peu la conséquence des deux propriétés énoncées ci-dessus. En effet la cellulite est constituée par des amas de graisse à certains endroits du corps. En général, cette graisse est incrustée dans les tissus mal irrigués. Le fait de consommer l’eau magnétisée va contribuer à mieux drainer ces zones dans lesquelles le sang circulera de nouveau et emportera avec lui petit à petit les déchets emmagasinés dans les cellules graisseuses. La perte de poids pour le consommateur peut se faire ressentir dans les mois suivants la consommation de cette eau.

Il est évident que cette absorption d’eau magnétisée doit être accompagnée d’un contrôle de son alimentation (ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré …)

Pour bénéficier pleinement des bienfaits de l’eau magnétisée pour traiter ces petits soucis, portez des bijoux magnétiques.

Nous savons maintenant que les poissons sont en mesure de retourner à leurs frayères en suivant les lignes ou de force magnétiques de la terre, de la même manière que le font les oiseaux. Des résultats similaires ont montré ces derniers temps, dans les coléoptères, les grillons, les sauterelles, les abeilles et les mouches.

Les Russes sont les pionniers dans l’utilisation de l’eau magnétisée. Ils appellent cela « Wonder eau ». L’eau magnétisée a été utilisé pour la première en Russie par trois spécialistes: Drs. G. Gerbenshchikow, I. Shetsov et K. Tovstoles, tous trois spécialistes en urologie à l’Académie médicale militaire Kirov à Leningrad. Ils faisaient boire à leurs patients de l’eau magnétisée bi-polaire. Ce traitement simple a été très efficace pour briser les reins et la vésicule biliaire pierres en petites particules assez pour être passés par l’urine sans aucune douleur ou de danger pour le patient. L’eau a également empêché en outre la formation de calculs dans les reins et la vésicule biliaire. Les médecins soviétiques ont donné l’eau magnétisée interne aux patients depuis plus de 30 ans pour des problèmes digestifs, urinaires et troubles nerveux, maladies comme la mammite, des douleurs et des gonflements, des mictions douloureuses et de nombreux autres troubles. Parce que l’eau magnétisée est plus humide et donc plus pénétrante, elle favorise une meilleure assimilation des différents nutriments et vitamines dans les cellules. Le biologiste soviétique Kumarov avait expérimentalement que la durée de vie des mouches en les nourrissant de sucre magnétisé avait doublé. Dans son livre « Magnets For Your Health » Dr Louis Donnet, MD, a écrit, « l’eau magnétisée peut être utile dans le contrôle du poids, comme un adjudant pour une alimentation correcte.  » Il affirme (page 82) qu’il a vu plus de 100 cas de succès. Parce que cette eau améliore l’activité métabolique, il peut être utile pour brûler les tissus adipeux excessive.  L’eau magnétisée s’est avéré efficace dans la lutte contre le rhume, la toux, la bronchite, tous les types de fièvre et plus. Dr HL Bansal l’a trouvé utile dans la régularisation des menstruations des femmes. L’eau magnétisée a été rapporté utiles pour la fatigue dans les activités quotidiennes.

De même les huiles, onguents et lotions utilisées dans les affections comme les rhumatismes ou pour la beauté peuvent être magnétisées. Crème pour le visage magnétique est déjà disponible dans le commerce.

Pourquoi l’eau du robinet n’est pas bonne ?

Nous avons besoin de l’eau. Vivre l’eau. Nous avons besoin d’eau pour hydrater chaque cellule de notre corps. Mais l’eau fournie à nous des robinets des ménages est contaminée avec des produits chimiques, les déchets de l’industrie, des effluents et des déchets. Nous avons besoin d’eau qui ne est pas seulement purifié mais revitalisé pour le ramener à quelque chose près de la source de vie.

Un scientifique autodidacte du nom de Johann Grander a écrit, « l’eau se écoule soit sur ​​la surface de la terre ou sous terre, toujours à la recherche d’un cours naturel. Dans notre système d’approvisionnement en eau, cependant, l’eau est collectée et forcé à travers les pipelines sous pression. A ce stade, l’eau subit une grave agression pour la première fois. Les hautes pressions… sont très préjudiciable au liquide. L’eau est ensuite contaminée par l’ajout de puissantes produits chimiques tels que le chlore. Cependant, nous l’utilisons, l’eau finit par trouver son chemin de retour à la nature à travers les drains. Nous recueillons l’eau propre de la nature et le retourner sale et malade.  » Grander ladite eau a une double fonction. Il fournit de l’énergie vivifiante. Il agit également comme un agent d’élimination des déchets pour tous les êtres vivants. « L’eau prend l’énergie du soleil et recueille les énergies qui sont stockés dans la terre. En été, avec une forte énergie solaire, l’eau elle-même pousse à la surface. En hiver , avec l’énergie solaire plus faible, il se enfouit profondément dans le sol, la collecte des énergies stockées et transformées. «Ce est un cercle éternel où l’eau joue le rôle principal. L’eau est également un organisme vivant et donc capable de transformer les énergies et de refuser par ses propres micro-organismes. L’eau en direct cherche par lui-même ses sources d’énergie. Une eau saine peut être distinguée de l’eau malades même par ses murmures.  » magnétisme en Amérique du Nord Dr. Klaus Kronenberg est un scientifique qui étudie en Allemagne et aux Etats-Unis. Il est maintenant professeur agrégé à l’Université California State Polytechnic à Pomona, Californie . Sa recherche originale utilisée aimants en traitement de l’eau pour l’industrie. « L’eau est chimiquement neutre, » at-il dit, « mais il est l’un des meilleurs solvants connus à l’homme. Il a la capacité de piéger d’autres substances. En d’autres termes, l’eau a tendance à se regrouper autour de chaque particule non l’eau, formant agglomérations ou complexes.la capacité de l’eau pour piéger les substances les résultats dans sa haute teneur en minéraux. Une des plus courantes est le carbonate de calcium, une substance qui forme des chaînes de montagnes, comme les Alpes autrichiennes. La plupart de l’eau fournie par les districts de l’eau dans (Amérique du Nord) contient une bonne quantité de contenu de calcium.  Le calcium est également un problème de santé lorsque le calcium non-assimilé est déposé sur les articulations.

Les brevets sur le traitement de l’eau avec aimants sont apparus dès les années 1950. Il a été découvert que moins dépôt de tartre a été produit après une longue utilisation. Cette technologie a été utilisée principalement dans les pays qui ont très peu l’industrie chimique, comme la Russie, la Chine, la Pologne et la Bulgarie, qui ont tous signalé l’utilisation réussie d’aimants dans le traitement de l’eau pour l’irrigation, l’industrie et l’utilisation à domicile. Ils ont noté l’amélioration de goût et le temps de séchage plus rapide…

Les effets positifs ont été confirmés par la recherche systématique. Lorsque les dispositifs de traitement avec aimants permanents ont été développés, ils étaient un succès immédiat! L’accumulation de tartre sur les nouveaux tuyaux a été totalement éliminé et l’élimination des dépôts de tartre dans les vieilles conduites d’eau fut bientôt évident.

Une alimentation d’eau magnétisée fait que les vaches produisent plus de lait; les poulets grandissent plus gros et pondent plus d’oeufs. et les cultures grandissent en ayant de meilleurs rendements avec moins d’engrais. Professeur Israël Lin de l’Institut de technologie d’Israël a décidé d’utiliser un traitement magnétique sur une solution saline et eau saumâtre, en utilisant un instrument qui coûte moins de 500 $ (US). Les effets inattendus ont été révélés lors de tests à Kibbutz Gvat. Les 85 vaches qui buvaient traitée magnétiquement eau pour trois ans produit un litre de lait par jour, avec moins de jours sans lait et procréent plus facilement, grâce à une meilleure santé et de vitalité. (Mieux que l’hormone de croissance bovine!) Les veaux non seulement pesaient plus que les veaux dans le groupe de contrôle, ils étaient plus maigres!

L’eau magnétique eu un effet similaire sur tous les animaux de la ferme.  Plus spectaculaire, le taux de mortalité a été réduit avec moins de nourriture. Lin a déclaré que le changement des propriétés de l’eau est la clé. « L’eau magnétisée augmente la solubilité des minéraux et donc améliore le transfert des nutriments à toutes les parties du corps, ce qui rend les organismes à travailler plus efficacement. La mémoire de l’eau! Beaucoup succès rapports précisent que l’eau magnétisée maintient sa propriété de la prévention de dépôt de tartre jusqu’à à deux jours. A la suite traitement magnétique de l’eau avec une mauvaise odeur l’odeur a été enlevé parce que « les minéraux de sulfite dissous eu des changements dans les masses solides. » eau est la vie , dit Johann Grander qu’en raison de perturbations électriques, les satellites et en particulier grâce à la pression de l’eau haute, l’eau perd de sa force de vie . Et l’eau de maladie affecte négativement la santé des personnes, des animaux et des plantes. . D’autre part, de l’eau qui a été revitalisé grâce à un traitement magnétique est restauré à son énergie naturelle cultures poussent plus vite et plus fort, fleurs et plantes sont en meilleure santé et plus résistant à la maladie; lacs, rivières et ruisseaux sont aidés retour à la santé; et le bétail et les animaux sont plus vigoureux. Le traitement magnétique pour purifier l’eau et de rajeunissement est nouveau en Amérique du Nord. Malheureusement, les bureaucrates du gouvernement sont si loin derrière ce qui est vraiment nécessaire pour revitaliser et purifier notre eau qu’ils refusent de reconnaître que la chloration est un poison, pas un agent de purification .

Plusieurs études ont ainsi démontré la faisabilité d’exposer le corps entier, ou une grande partie de celui-ci, à un champ magnétique à l’extérieur afin d’influer sur les taux de flux sanguins dans les principaux vaisseaux circulant. Compte tenu de la privation d’énergie magnétique dans la plupart des régions du pays, couplée à la pollution électromagnétique par les lignes électriques et de nombreux ménages et appareils industriels, il ne est pas surprenant que le domaine de la bio-électrique entourant et envahit votre corps ne est pas ce que la nature à l’origine destiné à être. Tout écart par le même type d’environnement électromagnétique dans lesquelles la vie a évolué sur cette planète peut être responsable d’une variété de maux physiques et émotionnels. Ce problème est ce que l’on conduit médecin japonais, Kyoichi Nakagawa, appelle maintenant «syndrome de déficience magnétique». Nakagawa a publié une étude influente dans le journal médical dans lequel il décrit ce syndrome et son remède -. Traitement magnétique Le médecin d’abord noté que la force du champ électromagnétique de la terre (FEM) a diminué de 50% dans les 500 dernières années et continue de le faire donc à environ 0,05% par an. Il a souligné que les conditions de vie modernes avec ses bâtiments en acier, les voitures, les trains, les autobus, les avions et les métros, tous les privent les êtres humains de l’exposition nécessaire, bénéfique et régulière aux CEM. La personne moyenne, at-il conclu, est donc déficiente en faible niveau EMF admission, et comme le biofield humain est fortement apprécié avec celle de la terre, diverses formes vagues, mais chroniques de la maladie ont mis en. Il est intéressant de noter qu’avant grande déluge de la Genèse, l’alimentation de l’homme était uniquement végétarien. Après le déluge, l’alimentation de l’homme modifié pour celui qui inclus protéines animales. Serait-ce que le champ de protection magnétique de la terre avait changé d’une certaine façon? le remède de Nakagawa pour syndrome de déficience magnétique est extrêmement simple. Il recommande que les personnes en difficulté de porter un collier magnétique, bracelet ou une bague, ou l’utilisation « des boutons magnétiques» ou dormir sur un matelas magnétique.(Ceux-ci devraient toute la gamme de quelques centaines à 1300 gauss). «En général, ces dispositifs thérapeutiques magnéto appliquent un champ magnétique stationnaire pour le corps humain», écrit Nakagawa. Bio-magnétisme fonctionne dans le corps humain à travers le système circulatoire, le système nerveux et le système endocrinien. Magnétisme est continuellement pénètre chaque particule connue, jusque dans l’atome. Son effet de commande sur les systèmes vivants provient du fait que le magnétisme est un plan de la vie elle-même. Toutes les énergies connus ont comme base de ce champ électromagnétique. Les dernières recherches indiquent que le magnétisme a un effet biologique très significatif sur les êtres humains et est confirmé par la recherche du Dr Robert Becker dans son livre « The Body Electric. » Dr. HL Bansel souligne que le magnétisme augmente la conductivité électrique du sang. Un faible courant se étend à travers elle et la quantité d’ions sont augmentées. Le sang nouvellement ionisé circulant dans tout le corps peut contribuer de manière significative à l’efficacité de la circulation sanguine ainsi que d’avoir un effet stabilisateur sur la fois haute et basse pression sanguine. Dr. Linus Pauling a reçu son prix Nobel 1954 pour sa découverte des propriétés magnétiques de sang. Le sang contient l’hémoglobine ferreux (fer) qui fonctionne comme un transporteur d’oxygène et de dioxyde de carbone. Comme le sang circule dans le poumon, l’hémoglobine ferreux entièrement magnétisé est capable de transporter plus d’oxygène au tissu cellulaire ainsi que de prendre plus de déchets de dioxyde de carbone à partir de la cellule vers les poumons pour le retrait. Cela signifie plus d’énergie et moins de fatigue que les cellules des tissus et des organes internes restent sensiblement plus sain. Bio-magnétisme fonctionne pour réglementer et pour normaliser la sécrétion d’hormones dans les glandes. Une concentration supplémentaire de l’oxygène stimule la production tandis que le réseau électrique régule la sécrétion optimale. Les hormones jouent un rôle extrêmement important dans le rajeunissement et des niveaux d’énergie généraux tandis bonne circulation assure que le niveau de l’hormone est réparti uniformément à toutes les parties du corps. Lorsque le flux magnétique passe à travers le tissu, un courant secondaire est créé autour des lignes de flux dans les cellules des tissus. Cette fonction de la cellule est renforcée.

Comment bien profiter des bienfaits apportés par l’eau magnétisée ?
Pour conserver une bonne santé il est recommandé de boire 1 à 1,5 litres d’eau par jour, dont 1 à 2 verres à jeun. 

On peut boire de l’eau aimantée tout le temps ou  en fonction de ses besoins.

La cure d’eau aimantée permettra d’éliminer ou de neutraliser les toxines de l’organisme et le fortifiera. 


UNE CURE MAGNÉTIQUE CONTRE LES VIRUS DU SIDA ET D’ÉBOLA ?

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Des chercheurs viennent d’annoncer avoir développé une rate artificielle externe capable de nettoyer le sang d’agents pathogènes avec de microscopiques aimants, ce qui constitue la promesse d’un nouveau traitement contre la septicémie ou des maladies infectieuses comme Ébola.

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Des nanobilles magnétiques recouvertes de protéine MBL se fixent à une bactérie (colorée en bleu) de type Escherichia coli sur cette image prise au microscope électronique. On peut se servir de ce phénomène pour faire une sorte de dialyse qui va collecter magnétiquement les nanobilles et ainsi retirer du sang une grande partie des bactéries auxquelles elles sont collées. © Harvard’s Wyss Institute

 
Une invention mise au point par des chercheurs américains est destinée à traiter les infections du sang qui touchent 18 millions de personnes dans le monde chaque année avec un pourcentage de décès de 30 % à 50 %. Les microbes qui en sont la cause sont souvent résistants auxantibiotiques.

L’appareil qui imite la rate a pour l’instant été testé chez le rat, pas encore chez l’Homme. Il utilise des billes magnétiques nanoscopiques (moins d’un millième de millimètre) recouvertes d’uneprotéine sanguine humaine conçue génétiquement, appelée MBL. La protéine MBL se lie aux agents pathogènes et aux toxines, qui peuvent alors être extraits du sang grâce aux nanobilles magnétiques qui se comportent comme de minuscules aimants. Une fois nettoyé, le sang est réintroduit dans l’organisme sans que sa composition ou sa coagulation soient modifiées.

Après avoir infecté les rats avec deux bactéries — le staphylocoque doré et Escherichia coli —, les chercheurs ont réussi à retirer 90 % des cellules bactériennes contenues dans le sang desrongeurs grâce à leur invention. En outre, ils ont injecté au cours de l’expérience une dose létale d’endotoxine (une toxine située dans la membrane externe de certaines bactéries), et ont réussi grâce à leur méthode à améliorer de façon significative la survie des animaux.

RTEmagicC_bille_nanomagnetique_sang_1_Harvard_s_Wyss_InstituteUne vue au microscope électronique de trois bactéries du staphylocoque doré (colorées en jaune) entourées de nanobilles magnétiques. © Harvard’s Wyss Institute

La nanomédecine magnétique contre Ébola et le Sida ?
Si l’appareil s’avère aussi efficace et sûr chez l’Homme, il pourrait permettre de nettoyer physiquement le sang en enlevant une grande variété d’agents pathogènes ou de toxines, a indiqué à l’AFP Donald Ingber, l’un des auteurs de l’étude publiée dans la revue Nature Medicine. Le traitement pourrait être mené avant même que l’agent pathogène n’ait été formellement identifié et que le traitement antibiotique optimal n’ait été choisi.

Ingber n’exclut pas que le traitement puisse un jour être utile dans le traitement de malades atteints d’Ébola dans la mesure ou la protéine MBL passe pour être capable de se lier avec levirus à l’origine de cette fièvre hémorragique. La protéine pourrait également se lier au VIH, le virus du Sida, et au virus de Marburg, à l’origine d’une autre fièvre hémorragique, similaire à Ébola. Mais il reconnaît qu’il faudra encore des années d’expérimentation chez des animaux plus gros et chez l’être humain avant qu’il soit approuvé.

SOURCE: http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cure-magnetique-virus-comme-celui-ebola-55287/#page-1283-2

QUI ÉTAIT BUSSA ?

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BussaBussa était un barbadien qui a mené la plus grande révolte d’esclaves en 1816 connu sous le nom de rébellion de Bussa. Bussa est né en Afrique de l’ouest, et il est dit qu’il était soit Igbo ou Akan. Il a été capturé, vendu à des britanniques puis amené à la Barbade vers la fin du XVIème siècle. Il n’y a pas beaucoup d’archives restées à son sujet, vu que les maîtres ne prenaient pas la peine de garder des détails de leurs esclaves. Les archives montrent qu’il travaillait en tant que garde, dans la plantation d’un certain Bayley à Saint Philip peu avant la rébellion. Sa position en tant que garde de plantations lui aurait donné certains privilèges, plus de liberté par rapport aux autres esclaves et lui aurait permis de planifier facilement la rébellion. La rébellion de Bussa a commencé le 12 avril 1816. Elle a été parmi les trois grandes révoltes d’esclaves qui ont eu un impact comme tel sur le public aux Antilles britanniques dans les années qui ont précédé l’émancipation. La rébellion de Bussa a été suivie par la rébellion de Demerara en Guyane et par une plus grande rébellion en Jamaïque de 1831-1832. Les rébellions d’esclaves dans les Antilles britanniques étaient réparties en deux catégories, en fonction de leurs buts, de leur ampleur et du peuple qui se révoltait, il y avait celles qui étaient organisés au tout début par des esclaves venus d’Afrique qui s’organisaient en fonction de leurs ethnies et de leurs traditions, et les deuxièmes rébellions qui étaient organisées par les créoles (peuples nés dans les colonies) et très peu d’africains. Donc vu que Bussa était né en Afrique mais la majorité de ces adeptes étaient créoles, sa rébellion était classée dans la deuxième catégorie.
La rébellion de Bussa a été planifiée par lui-même, et plusieurs de ses collaborateurs dont Washington Franklin, Nanny Grigg, et plusieurs artisans et domestiques. La rébellion était planifiée dans certaines plantations sucrières y compris la plantation de Bayley où elle a commencé. Vers février 1816, il était décidé que la rébellion ait lieu en avril de la même année. Bussa a dirigé tous les combattants pour la liberté, le mardi 16 avril. Il a commandé plus de quatre cents combattants et a perdu la vie durant la bataille. Ses troupes ont continué la guerre jusqu’à ce qu’elles ne soient battues par les forces armées britanniques. La rébellion n’a pas eu l’impact souhaité mais eu un effet considérable sur l’avenir de la Barbade.
Bussa reste populaire et une figure emblématique dans l’histoire de Barbade. En 1985, soit 169 ans après sa rébellion, la statue de Bussa, appelée aussi la statue de l’Emancipation, a été dévoilée au grand public à Haggat Hall à Saint Michael (sur la photo). Par une loi votée au Parlement, Bussa a été nommé parmi les dix héros nationaux de la Barbade, en étant, par ordre chronologique, le tout premier.Bussa était un barbadien qui a mené la plus grande révolte d’esclaves en 1816 connu sous le nom de rébellion de Bussa. Bussa est né en Afrique de l’ouest, et il est dit qu’il était soit Igbo ou Akan. Il a été capturé, vendu à des britanniques puis amené à la Barbade vers la fin du XVIème siècle. Il n’y a pas beaucoup d’archives restées à son sujet, vu que les maîtres ne prenaient pas la peine de garder des détails de leurs esclaves. Les archives montrent qu’il travaillait en tant que garde, dans la plantation d’un certain Bayley à Saint Philip peu avant la rébellion. Sa position en tant que garde de plantations lui aurait donné certains privilèges, plus de liberté par rapport aux autres esclaves et lui aurait permis de planifier facilement la rébellion. La rébellion de Bussa a commencé le 12 avril 1816. Elle a été parmi les trois grandes révoltes d’esclaves qui ont eu un impact comme tel sur le public aux Antilles britanniques dans les années qui ont précédé l’émancipation. La rébellion de Bussa a été suivie par la rébellion de Demerara en Guyane et par une plus grande rébellion en Jamaïque de 1831-1832. Les rébellions d’esclaves dans les Antilles britanniques étaient réparties en deux catégories, en fonction de leurs buts, de leur ampleur et du peuple qui se révoltait, il y avait celles qui étaient organisés au tout début par des esclaves venus d’Afrique qui s’organisaient en fonction de leurs ethnies et de leurs traditions, et les deuxièmes rébellions qui étaient organisées par les créoles (peuples nés dans les colonies) et très peu d’africains. Donc vu que Bussa était né en Afrique mais la majorité de ces adeptes étaient créoles, sa rébellion était classée dans la deuxième catégorie. 

La rébellion de Bussa a été planifiée par lui-même, et plusieurs de ses collaborateurs dont Washington Franklin, Nanny Grigg, et plusieurs artisans et domestiques. La rébellion était planifiée dans certaines plantations sucrières y compris la plantation de Bayley où elle a commencé. Vers février 1816, il était décidé que la rébellion ait lieu en avril de la même année. Bussa a dirigé tous les combattants pour la liberté, le mardi 16 avril. Il a commandé plus de quatre cents combattants et a perdu la vie durant la bataille. Ses troupes ont continué la guerre jusqu’à ce qu’elles ne soient battues par les forces armées britanniques. La rébellion n’a pas eu l’impact souhaité mais eu un effet considérable sur l’avenir de la Barbade.
Bussa reste populaire et une figure emblématique dans l’histoire de Barbade. En 1985, soit 169 ans après sa rébellion, la statue de Bussa, appelée aussi la statue de l’Emancipation, a été dévoilée au grand public à Haggat Hall à Saint Michael (sur la photo). Par une loi votée au Parlement, Bussa a été nommé parmi les dix héros nationaux de la Barbade, en étant, par ordre chronologique, le tout premier.

DUNAME, LA TRADITION KAMIT

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« Que signifie le concept de « Se djodjoe dji », c’est-à-dire « l’état de droit » ? Quelle est la réelle définition du concept de Maât ? Cet ouvrage met en exergue la Tradition Kamit dans son ensemble en fournissant les outils et les solutions concrètes pour une édification du Dunamefe, l’État Kamit Moderne, à travers le cadre de l’Uhem Mesut (Renaissance). Cet État Moderne organisera notre Société comme Espace de libertés, de prospérité matérielle, de responsabilité politique, d’inventivité, de sciences, de techniques et de spiritualité.

 « L’Afrique doit s’unir », comme l’a prédit le Wosadjefo Kwame Nkrumah, et elle doit le faire suivant ses propres principes, ses propres fondements qui sont ici exposés.

 « Par conséquent, il n’y a qu’un seul salut : c’est la connaissance directe ! Et aucune paresse ne pourra nous dispenser de cet effort. Il faudra absolument acquérir la connaissance directe. »

Nunlonla Cheikh Anta Diop

 En effet, seule la connaissance directe permet de nous éloigner des élucubrations d’une prétendue historie qui se veut « officielle » et dont on n’a rien à tirer si ce n’est l’avilissement. C’est en ce sens qu’on comprend très bien l’assertion suivante :

 « L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. »

Fari Lumumba »

  Avec Duname, plongeons à la redécouverte de nos Racines, de notre véritable Histoire telle que consignée par notre Tradition riche de plus de 101.961 ans de Modernité avant Lumumba. Découvrons les origines de la création de l’Univers, les origines de l’Être humain, l’organisation de nos Sociétés à travers la Maât et l’Ubuntu, notre principe du Vivre-ensemble. Le mot UBUNTU se retrouve dans plusieurs de nos langues avec quelques variantes ici et là. Voyons ce que veut dire UBUNTU afin que chacun puisse retrouver un équivalent dans sa langue. Desmond Tutu dit ceci à propos de UBUNTU : 

« le mot Ubuntu […] exprime le fait de se montrer humain. Lorsque nous voulons faire connaître tout le bien que nous pensons de quelqu’un, nous disons : « Yu, u nobuntu », « Untel a de l’ubuntu »; ce qui signifie qu’il est tout à la fois généreux, accueillant, amical, humain, compatissant et prêt à partager ce qu’il possède. C’est aussi une façon de dire: « Mon humanité est liée inextricablement à la vôtre » ou « Nous appartenons au même faisceau de vies. » Nous avons un principe: « Un être humain n’existe qu’en fonction des autres êtres humains. » C’est assez différent du « Je pense donc je suis ». Cela signifie plutôt: « Je suis humain parce que je fais partie, je participe, je partage. » Une personne qui a de l’ubuntu est ouverte et disponible, elle met les autres en valeur et ne se sent pas menacée s’ils sont compétents et efficaces, dans la mesure où elle possède une confiance qui se nourrit du sentiment qu’elle a d’appartenir à un ensemble, et qu’elle se sent rabaissé quand les autres sont rabaissés, humiliés, torturés, opprimés ou traités comme des moins que rien. » (Dans son livre: « Il n’y a pas d’avenir sans pardon » p. 38 à 39)

 En clair, on dit de quelqu’un qu’il a l’Ubuntu lorsque l’expression de son humanité est en équilibre avec celle des autres. Ubuntu vient également de Muntu qui veut dire « être humain », féminin ou masculin. De Muntu, au singulier, on a Bantu au pluriel et qui signifie les « êtres humains ». Cet état d’esprit, l’Ubuntu, est alimenté par un ensemble de valeurs morales cardinales généralement admises dans nos sociétés. Sans ces valeurs, il n’est pas possible d’incarner l’Ubuntu. Ces valeurs étaient rassemblées, depuis les temps anciens, au sein du concept de Maât. Maât en tant que principe d’action dans tous les domaines d’activités humaines: morale, spirituelle, philosophique, politique, etc. D’ailleurs, le professeur Obenga nous apprend que Maât se retrouve sous les appellations « Moyo » au Kongo, « Ma » chez les Ngaka, « Mye » chez les Fang, « Mya » chez les Mpongwe, « Mo » chez les Yoruba, « Ma » chez les Haussa, « Mat » chez les Mada, « Mat » chez les Nuer, etc. (voir dans l’ouvrage: « A Companion to African Philosophy » de Kwasi Wiredu, p.48)

  Hungan Ga Amouna

ORIGINE DE L’OLYMPE, LE DIEU ANUBIS, HILOLOMBI, LE NSWT-BITY

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S’il faut à présent revenir sur l’origine du mot Olympe, nous relirons les conclusions d’E. Pococke et al. : « la haute montagne dans cette partie de la Grèce, ils (les Pelasges) lui donneront l’aspect de la Grandemontagne ou Lŭmbo, appelée E’lymbo par les Grecs modernes et O’ lūmpo-s par leurs ancêtres. ». Ainsi, le mot Olympe paraît comme une forme « moderne » de LŭmboE’lymboO’ lūmpo-s. Le latin umbo, qui sert à construire ce mot, traduit l’idée de cône, de saillie, de monticule ou de colline. On le retrouve par exemple dans ombilic ou omphalos déjà mentionné, le b se réalisant en ph, avec le sens de centre spirituel attachée aux édifices (Ka’ba) ou aux montagnes (Méru, Olympe, etc.).

 L’Olympe est la demeure des douze divinités majeures de la mythologie grecque, celles autour desquelles s’organisent tous les récits. La liste de ces divinités peut variée suivant les auteurs; toutefois, nous saurons distinguer les divinités les plus fréquemment nommées, à savoir : Héra, Zeus, Poséidon, Hermès, Héphaïstos, Arès, Apollon, Athéna, Aphrodite, Dionysos, Artémis, Hadès.

Une vue artistique de l’Olympe (Lumbo). L’Olympe est nommé d’après une montagne des Grands Lacs africains.

C’est le feu sacré de l’Olympe, dérobé par Prométhée, qui apporte la Civilisation aux Hommes. L’Olympe devient l’atelier des Forgerons du Ciel dans la tradition dogon; les dieux sont les Forgerons du Ciel. Aboubacry Moussa Lam et Mamadou Ibra Sy reviennent sur la tradition du feu en Afrique noire : « Pour les Dogon, notent-ils, le rôle du premier ancêtre était d’apporter aux hommes le feu pour leur permettre de cultiver. Pour accomplir cette mission, le Nommo a dû voler du feu de l’atelier des grands Nommo. Le fer et le feu sont d’origine céleste. Ils sont la propriété du Nommo. La sacralité du forgeron vient de la sacralité du feu et du fer; deux éléments célestes. Pour les anciens Égyptiens, le fer provient du ciel puisqu’on l’appellebi3 n pt (merveille du ciel). On retrouve cette métaphore dans toute l’Afrique parce qu’ici comme en Égypte, le fer est censé provenir de l’atelier céleste. D’ailleurs, pour les Égyptiens anciens le fer est le métal dont est formé le ciel » (Le Forgeron en Afrique…, Revue Sénégalaise d’histoire). En Grèce, Prométhée est le Titan qui apporte la métallurgie aux Hommes. « De colère, écrivent Grant et Hazel, Zeus décida de priver les mortels du feu. Mais Prométhée désobéit une fois encore à la décision divine en dérobant le feu dans une tige de fenouil, sur l’Olympe ou bien dans la forge d’Héphaïstos; puis il l’apporta aux hommes (il leur enseigna également de nombreuses techniques, dont la métallurgie) » (Grant et Hazel, 1975).

 

La plante de narthex (férule) est un fenouil géant, fenouil se dit marathos en grec; et c’est de cette expression que naît le marathon, exercice auquel se livrait celui qui devait transporté le feu sacré d’une ville à l’autre, c’est-à-dire le fenouil à l’intérieur duquel brûlait la braise. En Afrique noire, comme je le montrerai plus loin, ce rituel était lié au forgeron et à la fondation des villes. La flamme olympique est une image du feu divin qui ne doit jamais s’éteindre. Les jeux olympiques naîtront de cette tradition. La palme que l’on plaçait dans les mains du vainqueur et le rameau d’olivier qui couronnait sa tête, le kotinos, sont des symboles rattachés à Osiris. Les jeux avaient lieu à Olympie, à l’ouest du Péloponnèse. Pelops, roi fondateur des jeux olympiques, celui d’après lequel la presqu’île fut nommée, était un Éthiopien; l’étymologie du nom le suggère, pelon signifiant noir et ops visagePelops littéralement signifie visage noir. Le signe de cette antériorité éthiopienne est perceptible à travers le nom que prit le Péloponnèse au 12e siècle, appelé Morée par Guillaume de Champlitte, chevalier Franc des Croisades, qui y fonda la principauté d’Achaie. À Delphes, le rameau d’olivier était remplacé par la couronne de laurier; les jeux isthmiques quant à eux offraient une couronne de pin au vainqueur. L’Olympe ou Olympos, d’après les pythagoriciens, désignait le séjour des êtres purs et immortels. Ce terme, Olympe, est la francisation du grec Olimpo signifiant hauteurélévation.

La flamme olympique est une figuration du bâton-de-voleur du Forgeron divin de la tradition Dogon

Héphaïstos, le dieu forgeron, celui des métallurgistes, est l’équivalent de Ptah, le chef des métallurgistes, dans la tradition nilotique. Les deux noms sont construits sur le même radical pthhephtai, en grec, a le sens de brûlerallumerhêphaisteîon désigne le volcan perçu comme une forge pleine du métal en fusion; à Rome, Ptah deviendra Vulcain. Le swahili hotuba signifiant parole donne à voir le même squelette de consonnes ptah, soit htb(a) ou htph(a); et l’on sait le lien étroit qui persiste entre Ptah, le dieu de Memphis, et la Parole créatrice. De la même manière, un rapport a été établi entre le personnage biblique Jephté et la parole. Corinne Lanoir écrit : « (…) Jephté est un personnage qui va beaucoup se déplacer et prendre la parole, ouvrir la bouche. Le nom Jephté est construit sur la racine : (phâtach) ouvrir, et constitue donc en lui-même une sorte de déclaration : il ouvre. On peut relever dans l’ensemble du récit l’importance des verbes de mouvement, marquant des allées et venues, des traversées de frontières, de seuils, la récurrence des verbes : aller, venir, sortir, revenir, et surtout de nombreuses répétitions du verbe : passer, traverser, un mot clé pour l’ensemble du cycle de Jephté. Cela permet de délimiter quatre séquences dans le cycle, où Jephté apparaît comme un passionné de l’acte de parole, de la négociation (…) » (Femmes fatales et filles rebelles…, p.150).

Les dictionnaires nous apprennent que le latin faber signifiant forgeron procède du radical indo-européendhabh, le b et le ph étant interchangeables, on retrouve donc la translitération ptah ou phtah (phtah =sculpteur dans la langue grecque) qu’offre le squelette hiéroglyphique qui sert à écrire le nom du Dieu. Ptah est le maître de la métallurgie, de l’architecture et de la sculpture, se substituant parfois à Amon et à Khnoum.

Ptah

Soulignons que les radicaux indo-européens décrivent évidemment une catégorie linguistique nébuleuse dans la mesure où indo, comme je l’ai montré, dérive de hindi signifiant noir, et que l’Europe est nommée d’après une princesse cananéenne (Phénicie), sœur de Cadmos. Les Cananéens, premiers habitants de la Palestine, sont des populations apparentées aux familles du Continent noir. Le squelette du Natoufien, habitant des temps préhistoriques, présente des caractéristiques morphologiques africaines. La cosmogonie phénicienne, révélée par Sanchoniaton et traduite par Philon de Byblos, présente une structure typiquement « égyptienne », ces traits sont confortés par l’histoire de cette région qui fut entièrement administrée par des fonctionnaires Kémites pendant plusieurs siècles. L’identification des peuples dits indo-européens aux populations leucodermes arrivées d’Asie autour du premier millénaire avant l’ère actuelle confère à ces peuples récents une personnalité et un nom civilisé d’emprunt traduits à travers une langue qui ne leur appartient pas. La plupart des radicaux dits indo-européens présentent une structure et une origine bantu.

On trouve en plein cœur du pays bantu une montagne appelée Lembo (Lumbo), le modèle de l’Olympe (Lŭmbo) grec. Le site dont il est question est décrit comme suit par le Grand Dictionnaire géographique et historique critique (1768) : « LUBOLO : pays d’Afrique, dans l’Éthiopie orientale, au royaume d’Angola, entre la rivière de Coanza et le royaume de Benguela (…) Cette province fournit une grande quantité d’excellents fers, qui n’est produit que par l’écume des rivières et des torrents; pour le recueillir ils étendent sur le bord des torrents des faisceaux de pailles et d’herbes sèches : l’écume de ces eaux ne manquent pas de s’y attacher : on les retire lorsqu’on remarque qu’ils en sont chargés; on les fait sécher; on en met de nouveaux à leur place; et quand ces premiers sont secs, on les secoue pour en faire tomber la matière dont ils étaient chargés; on la met dans des creusets, où à force de feu on la fait fondre, on la purifie, et on en fait des barres d’un excellent fer. On trouve encore dans cette région des pierres de différentes figures, qui ont quelque transparence : on les appelle Tary-ya, dans le langage du pays, c’est-à-dire pierre de tonnerre; parce que ces peuples s’imaginent qu’elle tombe du ciel, quand le tonnerre gronde sur la tête. Lorsqu’on leur a apporté du verre d’Europe, ils l’ont cru produit par le tonnerre, et lui ont donné le même nom.

Une vue du Nyarigongo (Monts Virunga). Le mont Lembo décrit par le Grand Dictionnaire historique et géographique désigne probablement l’une des montagnes de la chaîne Virunga.

Cette province ne laisse pas d’être fertile, quoique pleine de montagne, elle est arrosée de tant de sources et de ruisseaux, qu’on trouve partout des prairies couvertes d’une herbe fine et délicate, qui nourrit et engraisse des troupeaux nombreux de toutes sortes d’animaux domestiques, qui y seraient encore en bien plus grand nombre si d’autres troupeaux d’animaux sauvages et carnassiers n’en enlevaient une partie considérableChitucuello-Cocoriondo est la résidence du gouverneur de la province. Cette petite place est bâtie sur le penchant d’une très haute montagne appelée Lembo » (p.418). 

L’Olympe grec paraît comme une copie du mont LemboLembo et Olympe sont strictement un seul et même mot d’après l’étymologie grecque même; radi est le terme swahili pour dire tonnerrerad en arabe désigne le tonnerre, rog est le dieu sérère dont la voix est le tonnerre; Cheikh Anta Diop fait correspondre ce mot, rog, au latin rex (reg-is) signifiant roi, au pharaonique  ou , le roi des Dieux de la tradition nilotique (Diop, 1954). Djyo, est le nom pour la Divinité dans la langue Mbo’o, peuple du groupe Sawa du Cameroun; Zeus dérive du sanskrit Dyu, langue des Dravidiens de l’Inde. Djyo est associé à la foudre et au tonnerre. Les torrents d’eau qui coulent de la montagne Lembo apportent le fer provenant de l’atelier desForgerons du Ciel, le tonnerre est le signe manifeste du dieu qui deviendra Zeus usant de sa foudre; ces plantes qui recueillent le fer sont-elles l’image du fenouil qui apportera le feu aux humains ? En Afrique noire, le fer et le feu sont des éléments indissociables et se trouvent au fondement de la Civilisation.

Lubolo est le domaine du Manikongo, le pays des Éthiopiens longue vie (macrobiens). L’abondance que connaît ce pays a déjà été soulignée par Hérodote. L’auteur grec rapporte en effet que les Éthiopiens macrobiens sont les plus beaux et les plus grands de tous les hommes, le peuple le plus juste de la terre, leur santé est à toute épreuve, et l’abondance des ressources alimentaires est symbolisée par ce que l’auteur grec nomme la Table du Soleil dressée la nuit par des émissaires du roi qui déposent discrètement une quantité de viande apprêtée sur un gazon réservé à cette fin. Au lever du Soleil, n’importe quel ressortissant du pays pouvait venir profiter de cette nourriture offerte gratuitement et anonymement. Est-ce le banquet auquel assiste Zeus et les dieux de l’Olympe tel que nous l’apprend Homère ? « Zeus est parti hier du côté de l’Océan prendre part à un banquet chez les Éthiopiens irréprochables, et tous les dieux l’ont suivi. Dans douze jours, il retournera dans l’Olympe. (Iliade I, 423-425) ». Homère offre la même destination au dieu Poséidon : « Or, le dieu (Poséidon) s’en alla chez les Éthiopiens lointains » (Odyssée I, 22-26). Lycophron (4e siècle av. l’E.E.) quant à lui appelle Zeus l’Éthiopien (Alexandra, 536).

Contrairement aux insinuations du Dictionnaire géographique et historique critique, les Éthiopiens n’ignoraient pas la fabrication du verre, connue à Kemet depuis la haute antiquité, et on peut même dire que c’est de l’Afrique que sont sorties ces techniques.

Le radical bantu umbo/umba/umbi que l’on retrouve dans Lembo entre dans la plupart des mots qui se rattachent aux métiers rendus possible grâce à l’acquisition et à la maîtrise du feu : tissage, métallurgie, poterie. C’est le dieu Bumba (B-umba) qui tient le rôle de Ptah dans la région des Grands Lacs. Le récit cosmogonique raconte que c’est Bumba qui apprit le secret du feu aux mortels. « En langue kongo, écrit Théophile Obenga, le verbe bumba signifie mouler, faire des objets de poterie; créer, faire, bâtir (avec la terre). Un dialecte kongo comme le parler vili précise : Bumba : nom générique de tout objet plus ou moins artistement travaillé » (Les Bantu langues, peuples, civilisations, p. 254).

Cette étymologie fait du mont Lembo l’atelier des dieux par excellence. « Créer, faire avec art, travailler de façon belle l’argile, tel est le contenu sémantique du verbe bumba, poursuit Théophile Obenga, d’où est sorti le substantif désignant l’artisan et l’artiste lui-même, à savoir le potier, appelé de manière homogène dans le monde bantu, non sans raison : Kongo : bumba, mouler, faire des objets de poterie; créer, faire; bumbi, potier, celui qui fait des articles de poterieKimbundu : mu-umbi, potierTeke : i-mbuba, pl. bi-mbuba, potier(Lo)Mongo : bomba, mouler, façonner l’argileLia : i-bomba, poterie, argile pour poterie, faire des potsNtomba : i-bomba, poterie, argile pour poterie, faire des pots. Tetela : i-bomba, poterie, argile pour poterie, faire des potsRwanda : ku-bumba, faire des poteriesRwanda : ubumba, argile (pour poterie). Kuba : -boom, mouler, façonner de l’argileLuba : di-bumba, argile pour poterie; -bumb-, mouler, façonner de l’argileAmbo : mumba, argile pour poterieSongye : -bumba-, faire des potsOmbo : j-umba,pot (petit)Luganda : bumba, façonner de l’argile; omu-bumbi, potier; olu-bumbi-ro, olu-bumbiro, moule du potier; bbumba, argile de poterie. Zigula : ku-umba, faire des potsKikuyu : -umba, façonner des pots; mu-umbi, potier; ri-umba, argile pour pot et poterie; uumbo, forme, apparence, configuration. Kamba (Kenya) :-umba, faire, créer (des pots); ki-umbio, endroit où l’on fabrique des poteries. Swahili : umbo,forme. Tonga : mu-wumbi, potierShona : -umba, former, mouler, façonner de l’argile; chi-umbwa, objet d’art, poterie. Duala : umbwa, fabriquer; umbwa wongo, fabriquer une marmiteZulu : u-mbumbi, potier, okwe-bumba, poterie; i-bumba, argile (pour poterie). Tumbuka : mu-wuvi, potierBemba : uku-bumba,poterie » (idem, p. 255).

Les premières traces de l’âge du fer en Afrique date du 3e millénaire av. l’E.E. (Niger oriental). À gauche : hauts fourneaux traditionnels kémites.

Quoi que Théophile Obenga insiste davantage sur la notion de poterie, le même radical umba s’applique également au travail du métal et à l’art d’une manière générale. Le ki-umbio, l’endroit où l’on fabrique des poteries, offre aussi le sens de lieu d’initiation puisque du radical umba dérive le mot kilombo, lieu de refuge, généralement situé en montagne, qui accueillait les captifs échappés des plantations esclavagistes du Brésil, et où l’on observait les traditions initiatiques des populations africaines déportées. Zumbi, l’un des chefs abolitionnistes noirs du Brésil, fondateur du Kilombo dos Palmares, a son nom construit sur le même radical umba, et qui sert aussi à désigner le grand Dieu Bantu Nzambi.

Zumbi dos Palmares (1655-1695)

C’est du radical umbo/umba/umbi que dérive le germanique cl-imben (to climb)gravir (la montagne); les dictionnaires donnent en effet à ce mot (climben) les archaïsmes climbanklimbanaklibanaklimmen; or, « montagne » se dit kilima en swahili, et l’on perçoit sans peine l’origine de tels « archaïsmes ». Kilima Ndjaro, littéralement la Montagne du DieuNdjaro est l’une des vocalisations du mot netjer (dieu) de la tradition nilotique, le t pouvant se réaliser en d comme dans l’arabe rat qui devient radle tonnerre, on obtient nedjer = ndjaro.

Le rôle de premier plan qu’occupe le forgeron dans la tradition initiatique des peuples noirs tient de l’importance reconnue au feu et au fer dans le processus de civilisation; « (…) le fer n’était pas dans cette Afrique précoloniale un matériau facile, explique A. Moussa Lam; il était même hautement stratégique; si stratégique que les premières royautés d’Afrique, de l’Égypte ancienne à la période précoloniale, ont été des royautés de métallurgistes » (Les Chemins du Nil, p.143).

C’est au forgeron que revenait la charge de pratiquer le rite de circoncision, lieu de passage de l’adolescence à la vie d’adulte chez les peuples kémites, et c’est à lui que revenait également d’officier lors des accouchements, des funérailles, etc. Le forgeron est le passeur par excellence. Le forgeron a maîtrisé le feu grâce auquel l’agriculture a été possible. Il a fabriqué les armes qui ont assuré la victoire devant l’ennemi et la sécurité du royaume. Il connaît les chemins qui conduisent au feu sacré, c’est-à-dire à la Connaissance, au Ciel. « En Sénégambie, la forge Sereer du Jegem est d’abord un lieu de culte, note A. Moussa Lam et M. Ibra Sy. Chez les Dogon et les Bambaras du Mali, la forge symbolise l’homme et les différentes étapes de la création. Dans les sociétés bambara et malinké, les forgerons présidaient les sociétés des masques. Et dans d’autres contrées, ils sont guérisseurs, accoucheurs, etc., c’est dire que le maître ouvrier ou chef d’atelier était non seulement un travailleur manuel, mais aussi et surtout un prêtre officiant » (Le Forgeron en Afrique noire, Revue Sénégalaise d’histoire).

Dans une note sur les forgerons et la forge en pays minyanka, Danielle Jonckers précise : « Fondeur de fer, producteur des instruments agricoles, armurier, chirurgien et initié majeur, le forgeron concentre une formidable puissance potentielle. D’après la tradition depuis les temps les plus reculés, le forgeron est demeuré pour tous et plus encore pour les chefs, un conseiller naturel à la fois écouté et redouté, respectable et respecté. Exclu comme parent et comme allié des lignages dominants, le forgeron est écarté des intrigues du pouvoir et maintenu au rang de fidèle conseiller. Étant donné qu’en pays minyanka les échanges matrimoniaux sont la principale source de conflit, les chefs de guerre ne peuvent se permettre de donner ou de prendre femme chez les forgerons. Ces derniers pourraient s’assurer la suprématie puisqu’ils sont fabricants d’armes et chirurgiens ». (Notes sur le forgeron, la forge et les métaux en pays minyanka, p.106). C’est le forgeron qui accompagnait le jeune myste à travers les étapes de l’initiation.

En swahili, initiation se dit ndwa, la Dwt (Douat) de la tradition nilotique, l’Hadès des mythologues grecs. Et on comprend dès lors pourquoi le rôle du passeur fut attribué à Anubis. Anubis, en effet, est la grécisation du nom inpw qui renvoie au chien, au chacal, aux canidés en général; il s’agit mot pour mot du terme bantu employé pour désigner l’art du métallurgiste; car, en effet, la vocalisation d’inpw traduit imbwale chiendans les langues bantu; ainsi, imbwa (chien) et umbwa (artisan) procèdent d’un jeu de mots entre chien etartisan (métallurgiste) que devait parfaitement saisir l’initié bantu. Quelques traductions du mot chien dans les langues bantu : Kongo : mbwa; Swahili : imbwambwa; Ewondo : mvu; Ombo : mbwa; Amba :mbuwa; Mpongwe : mbwa; Luba : mbwa; Pindi : mbwa; Lori : mva; Hunde : bwambwaimbwa; Binji :mbu; Herero : ombwa; Kikuyu : mbawa; Lunda : ka-bwa; Rwanda : imbgaimbwa; Subia : umbwambwa; Bemba : imbwa; Zulu : inja; Shona : imbgaimbwambwaingwa, etc. (Obenga, 1985).

Imbwa (Anubis)

Diodore de Sicile décrit le rituel funéraire kémite : « Lorsque le corps est prêt à être enseveli, les parents en préviennent les juges, les proches et les amis du défunt; ils leurs indiquent le jour des funérailles par cette formule : Un tel doit passer le lac de la province où il est mortAussitôt les juges, au nombre de plus de quarante, arrivent et s’asseyent dans un hémicycle placé au-delà du lac. Une barque appelée baris est alors amenée par ceux qui sont chargés de les construire; elle est montée par un pilote que les Égyptiens appellent CharonAussi prétendent-ils qu’Orphée, voyageant en Égypte, avait assisté à cette cérémonie et qu’il avait tiré sa fable sur l’enfer, en partie de son souvenir et en partie de son imagination » (Bibliothèque historique, Livre I). « Baris » désigne la barque d’Isis, celle avec laquelle elle entreprit, suivi d’Anubis, la quête du corps d’Osiris jeté au Nil par Seth et les conjurés. Certains auteurs y voient l’origine probable du nom de la ville de Paris, hypothèse sur laquelle nous reviendrons. Charon ou Caron, le kher-eb de la tradition kémite, prêtre-officiant qui accueille le cortège funèbre et prononce la formule qui autorise le passage vers l’Amenti (Ouest, séjour des morts), est le nom que les grecs donneront à Imbwa (Anubis).

Imbwa (Anubis), période gréco-romaine.

Imbwa (Anubis) deviendra le St-Christophe de la tradition chrétienne.

Le Kher-eb est le prêtre-officiant qui autorise de franchir le passage du Ro-Setaou, il accompagne le défunt dans son voyage vers l’Au-delà, ouvre et consacre les offrandes au dieu Anubis, et procède à la cérémonie de l’ouverture de la bouche. Charon, nom dérivé de Kher-eb, le nocher de l’enfer, est un vieil homme à l’aspect revêche, vêtu de guenilles, sale et peu aimable; il aide les âmes à traverser le Styx, le fleuve des enfers, moyennant le paiement d’une ou de trois oboles. Jurij Lothman et al. nous apprennent que: « Dans la mythologie égyptienne également, Anubis, protecteur des morts (et dieu des morts à la période du Haut-Empire) est révéré sous la forme d’un chien ou d’un chacal ou encore sous la forme d’un homme à tête de chien ou de chacal. Remarquons encore que les Grecs donnaient à Charon (ceci aux origines) une forme de chien » (Sémiotique de la culture russe, p. 454).

Le Kher-eb (prêtre-officiant)

La traversée d’une rive à l’autre du Styx (le fleuve des enfers) est rendue possible grâce à l’obole que l’on plaçait dans la bouche du défunt et qui devait servir de monnaie de passage. L’origine de cette tradition est à rechercher dans la cérémonie de l’ouverture de la bouche que l’on pratiquait dans la vallée du Nil. L’obole, c’est le métal, car en effet, obole vient du grec oboloi qui désigne les broches de fer. À Kemet, les barres et les broches de fer auront servi de monnaie d’échange pendant plusieurs siècles; cette tradition est encore vivace dans certaines régions du Continent noir. Jacques Giri le note : « Les barres de fer n’ont vraisemblablement pas été introduites (au Sahel) par les commerçant européens. Elles étaient déjà forgées par les artisans locaux et servaient à la fabrication des armes et des outils et peut être aussi de monnaie (…) » (Histoire économique du Sahel…, p.186). Plutarque donne à Lycurgue d’avoir introduit la monnaie de fer (obole) en Grèce (Sparte) et précise que dans l’ancien temps la monnaie d’usage était des brochettes de fer

Obole

Sur la rive du fleuve, Charon sélectionne les défunts qui ont mérité un enterrement adéquat et les transporte dans sa barque à la condition qu’ils paient le passage au moyen d’une ou de trois oboles. Cette tradition donne à Charon ou Anubis, le Kher-eb, d’être la figure du forgeron, le guide de l’initiation aux mystères. En effet, on retrouve Charon muni d’un marteau de forge dans l’iconographie étrusque : «l’influence égypto-phénicienne sur les Étrusques est très nette, de même que sur les Sabins, dont le nom, comme les coutumes, évoquent les civilisations nègres méridionales, écrit Cheikh Anta Diop, (…) les Sabins et les Étrusques pratiquaient l’ensevelissement du cadavre. Les Étrusques connaissaient et utilisaient le sarcophage égyptien; ces populations étaient également agricoles, leur vie était réglée par le matriarcat. Ce sont les étrusques qui ont apporté tous les éléments de la civilisation égyptienne sur la presqu’île italique : art, religion, art divinatoire. » (Nations Nègres et Culture, p.178-179). Autrefois, l’enclume était en pierre et une pièce de fer (sans manche) était utilisée comme marteau. Il fallait être au moins trois pour forger (Danielle Jonckers, 1979).

« La première enclume mythique fut le premier yapєrє, le premier autel portatif. C’était une pierre enflammée qui traversa le ciel et tomba dans la brousse. Elle renfermait des forces (nyama) redoutables. Son premier possesseur est le vautour qui porte le même nom que l’enclume : tumpongno. (…) La figure symbolique du vautour, premier possesseur de l’enclume, est présente dans toutes les sociétés d’initiation : Koro, Nya ou Wara, Sandongo ou Sandugu, Manyan. (…) Le mot yapєrє s’applique à une notion complexe, à défaut d’équivalent français nous le traduirons par autel portatif. Le yapєrє est un objet fabriqué, un amalgame de fragments divers chargés de forces dangereuses, de nyama. La conjonction des principaux autels réalise un véritable microcosme. Le plus dangereux des yapєrє est le plus ancien : c’est l’enclume (tumpongno) qui renvoie à l’outil des récits mythiques. L’enclume, dit-on, est le seul yapєrє qui peut traverser les sept ciels et atteindre Klз (dieu). Pour ce faire, elle se transforme en vautour et retrouve sa forme d’enclume pour traverser l’un des ciels, qui est en feu. Le premier chef du culte, qui porte le nom de l’autel et lui est consubstantiel, est le vautour. Il avait convié le singe gbongno (cynocéphale); en bambarangon, et le singe kotuno (cercopithèque, en bambara warablé) à offrir un sacrifice à l’enclume avant de fabriquer des outils. Le singe gbongno est, selon certaines versions, un ancêtre du forgeron auquel il aurait appris les techniques de forge. Selon d’autres versions, il est un forgeron déchu pour avoir rompu un interdit. Quoi qu’il en soit, le singe gbongno représente, dans toute la tradition orale, le forgeron. Il existe même une chanson d’enfants qui dit : tutu ma nye gbongno (gbongno tu es un forgeron) et qui, assure-t-on, fait danser le cynocéphale. Après avoir fait leur sacrifice, les trois animaux (le vautour tumpongno, le singe gbongno et le singe kotuno) commencèrent à façonner les outils. Le kotuno vit arriver un forgeron en tenue de chasseur. Il demanda à ses compagnons de l’excuser quelques instants et s’enfuit discrètement. Le chasseur tua le vautour et le gbongno. C’est, dit-on, parce que le chasseur forgeron a tué son parent legbongno que le nyama de celui-ci transforme les forgerons en cynocéphales après leur mort. » (Danielle Jonckers, 1979).

Le gbongno, l’ancêtre des forgerons, singe cynocéphale, c’est-à-dire à tête de chien (kunos = chien, kephalé = tête), est une allusion évidente à Imbwa (Anubis), le dieu cynocéphale de la vallée du Nil. Le récit mythique raconte que le chasseur emporta les têtes des animaux tués au village, celles-ci devinrent les masques rituels dont se servent les forgerons lors de cérémonies sacrées. Le vautour et les deux singes représentent la triade que nécessitait le travail de la forge. Les offrandes aux trois ancêtres représentent probablement les trois oboles requises par Charon au moment de la traversée du fleuve des enfers. L’image du vautour est omniprésente dans l’iconographie de la vallée du Nil, cette omniprésence sera commentée dans un prochain chapitre.

Dans le Christianisme, les trois oboles deviennent les trente (30) deniers offerts à Juda pour la livraison, autrement dit le passage, du personnage de Jésus, trois et zéro font troisIscariote (Ish-cariote, Ish-kerioth), l’épithète de Juda, est construit à partir du radical ker /kar de Caron (Charon) rattaché au kher-eb, le prête-officiant des mystères kémites (Carit désigne le prêtre chez les Chrétiens orientaux) : la Bible donne à Juda une origine dans la ville de Kerioth. Jocelyne Strauz analyse cette étymologie : « a) Kerioth en hébreu signifie ville (plus exactement villes, Kerioth est le pluriel de Keriah), donc à la limite cela ne veut rien dire si ce n’est que Juda viendrait de la ville, des villes; b) Aucun Atlas de la Bible ne la situe avec certitude. Elle est mentionnée au sud de la Judée, mais suivi d’un point d’interrogation. Comme d’autres lieux incertains d’ailleurs cités dans les Textes. Ce qui signifie, l’absence de traces; c) la troisième nous apprend par les historiens (Flavius, Philon, Hérode, Strabon, Tacite…) que dans cette région reculée s’étaient réfugiés les Zélotes et les Sicaires (les hommes aux poignards), les résistants de l’époque de la domination romaine et que les légions romaines ne s’y aventuraient pas ou rarement. Donc, nous ne possédons aucun autre témoignage sur Juda que sa propre parole » (Les Enfants de Lublin, p. 190). LaBibliothèque orientale précise encore que : « Kerath, mot arabe qui signifie proprement gousse de caroubier, c’est aussi le nom d’un poids, qui est la moitié du Danek, ou Grain, dont six font le Dirhem, ou la Drachme arabique, de sorte qu’il y a douze kerath à la Drachme. C’est de ce mot que vient celui de Carat, dont nous nous servons, et qui pèse quatre de nos grains » (P. 475). Le lien avec l’obole, monnaie qui se définit en fonction du poids, peut être souligné. À Kemet, le mot S3b désignait à la fois le chien, le loup et le chacal, de sorte que les grecs nommeront Cynopolis (ville du chien) le lieu de son temple principal. Un autre dieu-chacal funéraire appelé Oupouaout, Ophoïs en grec (wp-w3wt : l’ouvreur des chemins) avait son temple dans la ville appelée Lycopolis (la ville du loup) par les grecs, l’actuelle Assiout. Il n’est donc pas exclu que Kerioth ait pu désigner en Palestine romaine une ville associée au culte d’Anubis.

Anubis-Oupouaout est le pontifex (pontife), celui qui fait le pont, c’est-à-dire le chemin. Le terme pontdérive du latin pons signifiant passage, où l’on retrouve la figure de Ponce Pilate, l’ordonnateur du passage, c’est-à-dire de la crucifixion du personnage de Jésus. À Rome, le corps des défunts était rangé dans des niches funéraires que supervisait le dieu Anubis; de là vient l’association des chiens à la niche, pratique contemporaine. Les fouilles effectuées par Jean-Yves Empereur dans la nécropole d’Alexandrie ont mis à jour des peintures décrivant le mot grec Anoubata provenant du nom Anubis et signifiant pompes funèbres. Les 30 deniers de Juda serviront à l’achat du Champs du Potier, autre métier rattaché, comme on l’a vu, à la maîtrise du feu. Le Champs du Potier se trouve aujourd’hui dans la vallée de Géhenne et accueille un monastère dédié à Saint-Onouphrius. Onouphrius est la vocalisation latine de Wnn-nfr (Ounennefer), épithète d’Osiris signifiant perpétuellement beau ou bon (parfait). La Géhenne est une vallée associée à l’enfer, lieu de supplice des âmes damnées dans les religions abrahamiques. L’enfer, infernus, comprise comme ce qui est en-dessous, est le domaine d’Osiris divisé en plusieurs régions dont celles des bienheureux et des damnés. Saint-Onouphrius est le patron des tisserands, troisième métier, après la métallurgie et la poterie, rattaché à la maîtrise du feu.

A. Moussa Lam et M. Ibra Sy ont déjà souligné le fait que : « les tisserands et les forgerons occupent une place importante dans la hiérarchie sociale. Ils détiennent l’un le métier à tisser, l’autre la forge qui revêtent une valeur symbolique ambiguë et confèrent à ceux qui les utilisent un caractère sacré. Le rang donné aux tisserands ne doit pas étonner si on étudie la cosmogonie des Dogon. Le tissage est une forme de langage sans laquelle le forgeage qui est la technique la mieux perfectionnée, n’aurait pas vu le jour. (…) » (Le Forgeron en Afrique noire, Revue Sénégalaise d’histoire). Joseph Ki-Zerbo apporte plus de précisions : « Les métiers artisanaux sont de grands vecteurs de la tradition orale. L’œuvre des artisans est grande parce qu’elle imite la création divine elle-même. La tradition bambara enseigne que Maa Ngala, en créant l’univers, y a laissé des choses inachevées afin que Maa (note : Maât, l’harmonie) les complète et les modifie en vue d’un achèvement. L’œuvre artisanale est donc de répéter ou reprendre la création, et cela par le truchement de la parole. On dit : le forgeron forge la parole, le tisserand la tisse, le cordonnier la lisse en la corroyant. Chaque métier fourmille ainsi de symboles. Le tisserand (Maabo chez les peuls) garde en dépôt le sens de chacune des 33 pièces qui composent le métier à tisser (note : 33 est le nombre de vertèbres humaines et le nombre de degrés initiatiques dans les traditions du Mandé, komo). Les 8 bois principaux de la charpente symbolisent par les bois verticaux, les quatre éléments-mères (terre, eau, air, feu) et les quatre points cardinaux; par les bois transversaux, les quatre points collatéraux. À ces huit bois s’ajoute le tisserand lui-même pour constituer neuf éléments qui représentent les neuf classes d’êtres, les neuf ouvertures du corps (portes des forces de la vie), les neuf catégories d’hommes chez les Peuls, etc. Avant d’entamer son travail, le tisserand touche chaque pièce du métier avec des invocations » (Histoire générale de l’Afriquevol. 1, pp 103-104). Le bâton médian du métier à tisser se nomme mátáhà chez les Soninké, terme construit à partir du radical maâ(t), exprimant la mesure et l’équilibre.

C’est à la lumière de ces trois métiers, forgeron, potier et tisserand, que s’explique le nom de couronnement nesout-bity du maître du Double-Pays; nesout (nswt) ayant le sens de jonc, roseau et bity(bi.t) d’abeille. Ce nom de couronnement paraît comme le nom de héros civilisateur du roi. Le jonc ou le roseau fait évidemment référence au fenouil (férule) ou narthex, le bâton-de-voleur du Forgeron divin; la flamme du fenouil est celle qui s’élève du jonc (voir hiéroglyphe) comme la couronne de Shou (voir papyrus Greenfield) elle aussi montre une flamme : Shou est le dieu qui incarne le feu originel. Quant à l’abeille, son image et la production de miel était des privilèges royaux. Oscar Pfouma revient sur la désignation de l’abeille à Kemet : « le vocabulaire égyptien consacré à l’abeille et au miel croise un lexique africain varié(…) : by.t, miel, abeille, évoque le fang : abe, l’upoto : bwi, le buduma : buy; le bagbira : bui, abeille, le tunen : buoy, miel; (…) enfin hm, dieu des Abeilles (…) nous semble aujourd’hui encore évoqué les langues nilotiques : suk : kum-at, miel ; nandi : kumi-at, et le mandingue, kum- abeille, kisekise : kumi, mande : komi. (…) Pour l’égyptien antique, l’abeille est sacrée, il l’assimile à des déesses : n.t Neith, l’Abeille; lui consacre des lieux; particulièrement dans le Delta : hw.t bi.t (temple de l’abeille); pr- bi.t littéralementmaison de l’abeille, temple de Neith à Saïs, 3h bi.t fourré de l’abeille; il lui rend un culte; Jean Leclant a noté que les prêtres du dieu Min semblent avoir été primitivement en rapport avec la récolte du miel. Les Égyptiens figuraient aussi l’âme humaine sous la forme d’une abeille – conception que l’on retrouve chez les Bantu, les Tshaga par exemple, pour qui sous tous les rapports, les abeilles sont des êtres humains. (…)Chez les Basari, les abeilles sont associées aux angoty, aux âmes des parents défunts, hommes ou femmes » (À propos de l’Abeille égyptienne et les Textes des Sarcophages, 2004).

Nesout-Bity : Nom de couronnement du Maître du Double-Pays. Le Jonc ici représente la bâton-du-voleur de la tradition dogon, la tige qui s’élève est en réalité une flamme (voir couronne de Shou, papyrus Greenfield ou la flamme tenue dans un récipient d’huile par le Kher-eb). L’Abeille est un privilège royal.

Dans le Cayor (Sénégambie), le privilège du miel est reconnu aux forgerons qui sont les protecteurs des abeilles. Le Guide des croyances bambara, dogon et peul nous apprend que la cire produite par l’abeille sert au bronzier (forgeron) pour la technique de la cire perdue et au tisserand qui en frotte les fils pour obtenir des bandes de coton à la fois brillantes et résistantes (De Courtilles et Prévost, 2005). « Incontestablement toutefois, lit-on dans l’Histoire générale de l’Afriquec’est dans l’orfèvrerie et la fonte, notamment d’objets en or et en laiton, que les peuples de la côte de la Guinée inférieure en général, et notamment les Akan, excellèrent tout particulièrement. Les orfèvres, utilisant essentiellement la méthode de la cire perdue, produisaient des objets d’une finesse exquise » (vol.5, p.480).

Dans la région des Grands Lacs, le terme elomba (Mbochi) qui sert à désigner la poterie est un synonyme pour chef (de clan), l’ancêtre, l’ancien, elombe. Ce mot construit le vocatif Hilolombi des Basaâ du Cameroun, l’Ancien des Anciens, le Chef des Chefs, l’Ancêtre primordial, le grand Dieu de la cosmogonie basaâ. Cette compréhension offre à Hilolombi les caractères d’un potier, d’un artisan, tel le dieu Khnoum d’Éléphantine. La syllabe UM, radical permanent qui sert à écrire tous ces termes se rattachant au travail de l’artisan, à l’abeille, au feu, à la divinité, etc., présente un caractère sacré chez les Basaâ qui la rattachent à la civilisation, au pouvoir politique et religieux et à la fondation des villes : Le UM disent les Basaâ, se trouve dans la rivière. Il s’agit du fer que l’on pêche avec des faisceaux de pailles et d’herbes sèches; fer provenant de l’atelier des Forgerons du Ciel. La syllabe dravidienne OM est identique dans ces manifestations au UM basaâ et présente le même caractère associé au feu sacré.

par Amenhemhat Dibombari 

BIENFAITS DE L’HUILE DE NEEM POUR LES CHEVEUX ET LA PEAU

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Le neem, aussi appelé « margousier » ou « lilas de perse » est un arbre originaire des Indes d’où il a été importé comme arbre des avenues pour son ombrage. Comme il résiste à la sécheresse, il est employé au Sahel pour le reboisement.

C’est un grand arbre aux feuilles persistantes qui peut atteindre 30 mètres de haut. Les petites fleurs blanches sont en grappes et très odorantes. Le fruit est une drupe jaune lorsqu’il est mûr et contient une seule graine.

Il est considéré comme remède universel car toutes ses parties ont des vertus thérapeutiques. Les feuilles sont utilisées en médecine traditionnelle dans le paludisme, les oedèmes et les rhumatismes. Les fruits et l’huile des graines sont utilisés comme antiparasitaires, anthelminthiques et antiseptiques.

Fleurs, fruits et feuilles du neem ou margousier

Extraction de l’huile

L’huile est extraite des graines de ses fruits qui ressemblent à des olives.

Les graines contiennent en moyenne 43 % d’huile. Les graines après avoir été séchées sont pressées à froid.

L’huile vierge de Neem est obtenue sans ajout de solvant. Cette huile a une couleur vert marron et une forte odeur épicée caractéristique.

Composition

Les acides gras mono insaturés, acide oléique, entrent pour 50% dans sa composition.

Acides gras

Acide palmitique
C16 :0
18,1 %
Acide palmitoléique
C16 :1
0,2 %
Acide stéarique
C18 :0
14,2 %
Acide oléique
C18 :1
   50,4 %
Acide linoléique
C18 :2 w6
13,3 %
Acide linolénique
C 18 :3 w3
0,5 %
Acide arachidonique
C20 :0
1,4 %

Le taux d’éléments insaponifiables dans l’huile de neem est d’environ 2%.

L’activité antibactérienne et antivirale de huile de Neem est due à la fraction NIM -76 qui utilisée en pommade comme spermicide semble inhiber Escherichia Coli, Klebsiella pneumoniae, Candida albicans et aussi le virus de la poliomyélite (réf : Plantes médicinales d’Afrique – Jean-Louis POUSSET – 2004). La nimbidine extraite de l’huile possède une activité antiulcéreuse et antidiabétique. L’intérêt d’Azadirachta indica réside surtout dans ses propriétés insecticides dues à l’azadirachtine.

Propriétés

  • Antifongique et antivirale, l’huile de neem combat les poux et autres parasites.
  • Action bactéricide : l’huile de neem utilisée pure a une action bactéricide contre de nombreuses souches bactériennes.
  • Action fumigatoire : l’huile de Neem a une action fumigatoire (vapeur désinfectante) sur un grand nombre de champignons pathogènes.
  • Action répulsive et destructive sur les insectes : de nombreuses recherches ont été faites dans ce domaine.

Usages thérapeutiques

L’huile de Neem a des propriétés hydratantes, régénérantes et restructurantes qui la rendent efficaces pour traiter les problèmes de peau.
Appliquée en pommade, elle traite les irritations cutanées (rougeurs, acnés, gerçures…).
Elle peut aussi entrer dans la formulation de produits pour les peaux fatiguées, ridées et sujettes à des furoncles et à l’eczéma.
En massage, elle soulage les douleurs musculaires, l’œdème des articulations et fait baisser la fièvre. Régénérante et hydratante, elle est parfaite pour les massages
Elle est enfin indiquée pour soigner les troubles digestifs et traiter les parasites.
Utilisée comme insecticide, elle sert à la protection des végétaux et aux soins des plantes.

Usage vétérinaire

L’huile de Neem est utilisée pour le soin du poil .
Elle peut être vaporisée dans les écuries pour agir contre les mouches comme répulsif.

Usagecosmétique de l'huile de neem

Usage cosmétique

Elle est utilisée comme additif dans les formulations de crèmes pour les mains et le visage, de produits solaires et après soleil, de baumes pour les lèvres, de shampoings. On peut également l’utiliser comme onguent pour le soin du cuir chevelu dans le cas d’une calvitie, de cheveux blancs ou de pellicules.

Les indications de l’huile de Neem sont les suivantes :

  • En mélange avec le shampooing habituel pour éliminer les parasites et les insectes (poux, acariens, tiques) et éliminer les pellicules
  • En application cutanée sur les irritations, les rougeurs, l’acné, sur les gerçures et les blessures, pour calmer les démangeaisons.
  • En massage pour soulager les douleurs musculaires.

SOURCE: http://www.africajou.com/index.php/huiles-naturelles/huile-de-neem

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