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QUAMINA & JACK GLADSTONE

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Plate_2_Retreat_of_Lt_Brady (1)Quamina était un charpentier, né et capturé en Afrique. Lui et son fils Jack Gladstone (qui portait le nom de son maître) ont mené la rébellion de Demerara de 1823, une des plus grandes révoltes d’esclaves dans les colonies britanniques.
Selon les historiens, Quamina et sa mère étaient capturés en Afrique quand il était encore enfant vers le milieu du XVIIIème siècle; sa mère est morte dans les plantations en 1817. Quamina avait fait de son mieux pour apprendre à lire et écrire. Grâce à son intelligence, sa sagesse, et son amour pour le travail, il était respecté par plusieurs esclaves. Quamina a fait la rencontre d’une esclave qui a été libéré par son maître nommée Peggy avec qui il eut son fils Jack. Comme Quamina a été sous les ordres de plusieurs maîtres, nombreux le traitaient comme tout esclave, l’humiliaient, le battaient. Une fois il fut battu si fort, qu’il était paralysé et incapable de travailler pendant six semaines, des fois même qu’il ne soit en mesure de travailler, ses maîtres le forçaient à travailler. En 1822, quand Peggy est tombée sérieusement malade, on lui forçait toujours de travailler toute la journée, tous les jours et il lui était interdit de prendre ne fût-ce qu’une pause pour prendre soin de sa femme, un soir il rentra à la maison et la trouva morte. Après la mort de Peggy, Quamina était devenu très proche de son fils Jack qui avait grandi et aspirait à être un homme libre par tous les moyens nécessaires, préparant donc peu à peu la rébellion. Quamina respectait les ambitions de Jack au début mais pensait être logique en conseillant à son fils et aux autres esclaves de ne pas se rébeller violemment mais plutôt faire des grèves dans la non-violence. Jack était écouté par beaucoup d’esclaves, environ 10.000 ! Il les a poussés à se révolter contre leurs maîtres. Quamina par amour pour son fils a fini par joindre la cause. L’âge de Jack au moment de la rébellion est estimé à trente ans. La rébellion avait commencé dans la non-violence comme l’avait voulu Quamina, les propriétaires de plantations et leurs familles n’étaient pas tués, ni blessés mais emprisonnés. Après la défaite des esclaves dans une très sanglante bataille face aux forces britanniques à « Bachelor’s Adventure », Jack s’enfuit dans les bois, et une récompense était promise à celui qui capturait Jack, son père et environ 20 fugitifs. Jack et sa femme ont été capturés par un capitaine britannique le 6 septembre 1823, après 3 heures de chasse à l’homme. Quamina était toujours en fuite jusqu’à ce qu’il ne soit finalement capturé le 16 septembre. Il a été exécuté et son cadavre fut suspendu par des chaînes dans une place publique non loin de la plantation où il travaillait avant la rébellion. Jack et sa femme furent jugés et déportés à Sainte-Lucie. Quamina est considéré comme un héros national en Guyana, des avenues à Georgetown portent son nom et un monument a été érigé en son honneur entre les rues Quamina et Carmichael, à Georgetown.

Source: https://www.facebook.com/pages/Noir-Conscient/159554417416289


L’AFRIQUE A UNE LONGUE HISTOIRE

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Qui a dit que l’Afrique n’a pas d’Histoire ?

 Juste un petit résumé pour démontrer qu’au contraire elle a l’Histoire la plus ancienne et la plus longue.

Préhistoire

Les premiers Homo apparaissent il y a 3 millions d’années dans la vallée du Rift , régions des grands lacs.

Les premiers hommes modernes apparaissent  vers -200 000 ans en Afrique de l’Est, le premier crâne d’Homo sapiens a été trouvé en Ethiopie.

Comme tous les autres Homo ils migrent et vont peupler les autres continents.

C’est en Afrique que le Néolithique est le plus riche on trouve des outils, pointes de flèches un peu partout (voir les recherches en Côte d’Ivoire par ex). Les premières traces de civilisation datent de -70 000 ans (différents objets) et les premières peintures rupestres sont localisées en Tanzanie (-40 000 ans), pour mémoire l’art rupestre en Europe date de -10 000 ans.

La naissance des mathématiques est située . On découvre l’os Lebombo au Swaziland (entailles pour le comptage mathématique) :  -35 000 ans et en -33000 ans  le baton d’Ischango en RDC ( représente un calendrier lunaire de 6 mois).

Les mathématiques seront développées par la civilisation égyptienne.

De même c’est en Afrique que l’on trouve les traces les plus anciennes de la métallurgie du fer, dès – 13 000 ans alors que ce métal était inconnu en Europe ; la domestication des bovidés au  9 ème siècle  av JC soit plus de 1000 ans avant la Grèce . C’est en Afrique encore que l’on trouve la plus ancienne céramique.

C’est en Nubie (actuellement le Soudan)  qu’ont été érigées les plus anciennes pyramides ( -5500 ans). Le royaume de Méroé (la principale ville) a bien existé et la civilisation égyptienne tire son origine de celui-ci.

La codification du culte solaire est faite à cette époque par des princes nubiens.

La Nubie est un pays riche et florissant, on l’appelle le pays de l’or.

Le premier alphabet constitué de 12 caractères hiéroglyphiques a été transmis de Méroé à l’Egypte.

L’Histoire débute avec l’écriture.

La civilisation égyptienne dure très longtemps de – 4000 à -670 quand les Assyriens se lancent à l’assaut de l’Egypte. Même après cette période le royaume de Nubie persiste. A la période historique ( après JC) il y aura une Nubie chrétienne puis une Nubie musulmane.

En Ethiopie on trouve aussi une grande civilisation ( du 18ème au 14 ème siècle avant JC) avec comme ville Aksoum, puis Saba.

Pendant toute cette période l’Afrique du Nord et le Sahara sont peuplés par des Noirs, les Garamantes qui utilisent le char et font du commerce avec les peuples méditerranéens.

 Où se trouve l’isolement de l’Afrique ?

Il y a d’intenses échanges avec les Phéniciens.

La période historique après JC

En Afrique de l’ouest on trouve des royaumes  exemple celui de Djolof (Sénégal). L’empire du Ghana fondé en 300 décline vers 1000 ans, c’était le centre d’un énorme échange commercial . Un autre état se fonde au VII ème siècle sur les bords du Niger ( le songhai). On peut citer encore l’empire du Mali, le royaume de Kano (Nigéria), les rois du Bornou (Tchad), le royaume de Kongo et du Monomotapa (1200-1300).

Si l’on considère les autres localisations de civilisations en Afrique on peut citer le royaume d’Idjebou premier état Yorouba. La capitale était Ifé (on y trouve encore des vestiges de remparts).

On trouve aussi des vestiges de civilisation au sud du lac Tchad  poteries, figurines (les Sao) et surtout des ruines à Zimbabwé ainsi que des stèles, des bijoux d’or. Ces vestiges sont ceux d’une civilisation Venda.

Entre le X  et XV eme siècle il y a eu de grands empires mais aussi de petits royaumes et des chefferies. L’Afrique est très peuplée.

Les villes en Afrique par exemple Tombouctou ont beaucoup plus d’habitants que les villes en Europe et parmi eux beaucoup de savants et de lettrés.

Pendant le moyen-âge européen se situe l’invasion des Maures dans toute l’Europe, des chevaliers noirs venus d’Afrique avec les chevaux, les armures ; ils s’installent en Espagne, en France, en Angleterre où ils habitent des château-forts et exercent le pouvoir.

Où se trouve encore la civilisation à ce moment ?

Après le 15ème siècle :

Le continent commencera à se dépeupler et les royaumes à se morceler au moment où les Européens vont faire le commerce triangulaire c’est-à-dire le trafic d’esclaves. Du XV eme au XIX eme siècle on évalue leur nombre à 100 millions.

C’est la conférence de Berlin en 1885 qui partagera l’Afrique entre les puissances européennes.

La traite des Noirs étant interdite c’est la colonisation par la force qui va permettre l’exploitation des ressources des différents pays : il y a institution du travail forcé.

C’est l’utilisation des armes  à feu qui fera la différence : les Africains résisteront mais seront vaincus (Samory, Béhanzin).

En conclusion : combien de siècles d’Histoire africaine contre deux siècles de civilisation  industrielle en Europe et aux Etats-Unis? Qui peut être fier de son Histoire ?

HISTOIRE ET CHRONOLOGIE DE LA CHRÉTIENTÉ AVANT J-C

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Déluge

Vers -3000 avant JC

Un cataclysme est relaté par de nombreuses civilisations du bassin méditerranéen. Se pourrait-il que ce soit l’ouverture brutale du détroit de la Mer Noire? Des civilisations disparaissent… Le mythe du déluge naît chez les Sumériens, repris par les Babyloniens : Dieu prévient Utnapishtim et lui conseille de construire un bateau pour sauver un certain nombre d’animaux. Puis vient une pluie torrentielle pendant sept jours, puis le bateau débarque sur le mont Nishir. Utnapishtim lâche une colombe et, peu après, une hirondelle mais les oiseaux reviennent. Finalement il lâche un corbeau qui ne revient plus.  Le Veda indien reprend le mythe, puis les Grecs et les chrétiens qui recopient cette légende dans la bible. Sources www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis« , « Au cœur des mythologies » La carrière, « Panthéisme » François Bouvier, « L’imaginaire religieux et le fonctionnement cérébral: Place et signification » François Le Boiteux.

L’arche des sumériens

Vers -2800 avant JC
Les sumériens laissent quantités de pièces d’argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème « Enki et Ninhursag »où l’Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu’un: mêmes fleuve, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d’ailleurs le mystère de la côte d’Adam: c’est là où est le mal d’Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien « ti » (« côte » ou « faire vivre »). Ce sont les sumériens qui ont écrit les premiers le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens.  Sources www.bible.chez-alice.fr: S.N Kramer « L’histoire commence à Sumer », University museum Philadelphie, Musée du Louvre, Les collections de l’Histoire N°22 janvier mars 2004

Le récit sumérien de Gilgamesh

Vers -2500 avant JC
Culte de Horus (KRST) en Égypte :
* Il est né de la vierge (Isis) le 25 décembre (Tybi) (la fin du solstice d’hiver) dans une grotte ou une crèche, sa naissance a été annoncée par une étoile à l’Est et attendue par trois hommes sages (Mintaka, Anilam, Alnitak).

Zodiac circulaire du plafond du temple de Het-Hert (Hathor) connu comme le temple de Denderah à Qena en Egypte. L’original est au musée du Louvre. L’hippopotame est au centre, symbole de la constellation de naissance de Heru (Horus) fils de Aset (Isis):

* Son père s’appelait Joseph (Seb, Geb, Deb, Qeb ou Keb), il était de lignée royale
* Il est né de la vierge Isis-Meri le 25 décembre
* Les Egyptiens adoraient Isis la vierge mère montrant l’effigie de son nouveau-né gisant dans une mangeoire ou une crèche
* Il a eu 12 disciples
* Il enseignait à des enfants au Temple et fut baptisé à l’âge de trente ans par Jean le Baptiseur (Anup) dans le fleuve Eridanus (Jourdain)
* Il a eu 12 disciples.
* Il effectua des miracles et ressuscite la momie El-Azar-us (une allégorie du soleil) (‘El-Osiris ou El-Osirus’),, d’entre les morts. (ce qui donne Lazare en langue hébraique dans la bible)
* Il marcha sur l’eau et délivra un sermon sur la montagne
* Il fut transfiguré sur la Montagne
* Il a été crucifié entre deux brigands
* Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
* Il était aussi « la Voie, la Vérité, la Lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le Fils de l’Homme, le Bon Berger, l’Agneau de Dieu, le Mot ».
* Il était « le Pêcheur » et était associé à l’agneau, au Lion, au Poisson.
* Isis, déesse égyptienne de la Lune, vierge, est enveloppée dans un manteau bleu constellé d’étoiles et tient serré dans ses bras un enfant emmailloté.
 Horus a été baptisé par « Anup le baptiseur » qui engendrera « Jean le baptiste ». Citons l’astronome arabe Abulmazar: »On voit, dit-il, dans le premier Décan du signe de la vierge, une jeune fille Kzam, c’est à dire vierge, chaste, pure, immaculée,…, assise sur un trône nourrissant et allaitant un jeune enfant que quelques uns nomment Jésus et que, en grec, nous appelons le Christ.  Sources www.bible.chez-alice.fr: « Le livre Égyptien des morts » Massey, « Livre des morts des anciens égyptiens » Kolpaktchy, « Au cœur des mythologies » Lacarrière, « Désillusions et mythes de la Bible » Lloyd Graham,« Encyclopædia Universalis », « le livre que Votre Église ne veut pas que vous lisiez » Churchward, « Ancient Egyptian Myths and Legends » Lewis Spence, « The light and islamic review october-december 2004, « L’imaginaire religieux et le fonctionnement cérébral: Place et signification » François Le Boiteux, « Panthéisme » François Bouvier, « Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme » Jacques Giri, « The Ancient Books of India » Elizabeth A. Reed, « Judeo Christianisme Le Mythe Des Mythes? » Nas. E Boutammina.

 

La résurrection d’Osiris

-2500 avant JC
Presque 2000 ans avant la rédaction de l’Ancien Testament, naissance des légendes sumériennes recopiées à l’identique par les chrétiens dans la Bible:
– L’origine du mal dépend de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l’arbre interdit (légende recopiée telle que dans la Bible.
– La mort de Mardouk était célébrée entre le quinze et le vingt mars. Sa passion était racontée dans son évangile: capturé par ses ennemis, il était conduit sur une montagne et après avoir mis sur sa tête une couronne de feuille d’acanthe on lui faisait un procès qui se terminait par sa condamnation à mort. Ses ennemis, pour être sûr qu’il était vraiment mort, le perçaient avec une lance.
Sources www.bible.chez-alice.fr: « Cylindre de la tentation » British Museum Londres, Encyclopædia Universalis, 
http://cdli.ucla.edu/

-2371 avant JC
Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d’Akkad est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l’Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l’échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l’Ancien Testament pour Moïse : C’est une légende comme les plaies Égypte, la mer qui s’ouvre et autres éléments tout à fait surnaturels… « Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesse Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince. » Sources www.bible.chez-alice.fr: Encyclopædia Universalis, Jean Bottéro, Les collections de l’Histoire N°22 janvier mars 2004

 

Le roi Sargon 1er

vers -2000 avant JC
D’après la Bible, Abraham reçoit de Dieu l’ordre de rejoindre le pays de Canaan avec les siens, puis de sacrifier son fils Isaac qui sera épargné et qui va fonder la nation d’Israël. L’archéologie prouve de façon indubitable qu’aucun mouvement de population ne s’est produit à cette époque malgré les efforts de nombreux biblistes et historiens. C’est une pieuse histoire inventée par les rédacteurs de la Bible pour souder la nation. Le premier mensonge d’une longue série dans l’Ancien et le Nouveau Testament. L’histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, Les dix commandements au code babylonien d’Hammourabi, la naissance dans le panier au roi akkadien Sargon 1er. L’Esther du livre d’Esther vient de ldéesse égyptienne Ishtar. Sources www.bible.chez-alice.fr: « La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein (directeur de l’institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv) et Neil Asher Silberman (directeur historique au Enasme Center for Public Archeology and Heritage Presentation de Belgique) Bayard Éditions, Les collections de l’Histoire N°22 janvier mars 2004

vers  -1550 avant JC
Rédaction du papyrus égyptien « Amen-em-ope »dans lequel les auteurs de l’Ancien Testament se sont inspirés ou ont recopié des passages entiers comme dans: Gen XVII.5, XLII.23, XIX.14, XXV.25, Deut, Juges, Samuel, Rois, Job, Psaumes, Prov, Eccl, Jérém,… Source www.bible.chez-alice.fr: « The wisdom of Egypt & the Old Testament » W.O.E. Œsterley D.D. professeur d’hébreux université de Londres.

vers -1500 avant JC 
Les égyptiens inventent le monothéisme: Le Dieu Soleil est élu comme Dieu unique, il traverse les douze constellations du ciel, nombre qui deviendra symbolique. On invente le sacrement du baptême: en immergeant le disciple dans de l’eau, on le lave de ses fautes et on lui permet de ressusciter en une seconde vie. En mangeant les entrailles de l’ennemi tué et en buvant son sang, on assimile ses vertus. Ces propriétés ont été étendues aux animaux qui ont été divinisés. Ensuite le sang a été recueilli dans des coupes passées aux fidèles puis remplacé par du vin rouge par les prêtres de la déesse Isis. Le prêtre effectuait la consécration en disant « Tu es vin mais tu n’es pas vin car tu es les entrailles d’Isis ». Puis il faisait passer le calice aux fidèles présents agenouillés. Plus tard, les prêtres de Dionysos (Dieu de la fertilité symbolisé par un grain de blé) introduisirent le pain dans le sacrement eucharistique. Cette pratique de l’Eucharistie amena la question: « Comment une divinité peut transmettre à l’homme la vertu de la résurrection si elle-même ne la possède pas, puisqu’elle est éternelle et donc jamais morte?’ Cette grave question induit les théologiens à faire descendre les dieux sur Terre pour mourir, ressusciter et transmettre la vertu de la résurrection aux hommes qui pourront donc accéder à une vie éternelle dans un paradis après leur mort. Les religions firent donc descendre leurs dieux du ciel vers la Terre: le « Sôtêr » c’est-à-dire le sauveur. Celui-ci était à chaque fois tué par les hommes après avoir subi une Passion. Trois jours après sa mort, il descendait aux enfers pour montrer qu’il était le maître de la mort puis il ressuscitait pour retourner dans le monde des dieux. Chaque secte établit un évangile qui racontait la vie et les sermons du sauveur. La mort de Mardouk, dieu suméro-babylonien, était célébrée entre le 15 et le 20 mars. Idem pour Adonis, Ishtar, Sérapis, Cybèle, Démeter, Mithra, Ahura Mazda… On donna à ces dieux sauveurs le titre de Kirios (seigneur). Les gouvernements comprirent vite l’intérêt d’un tel système qui visait à convaincre les masses populaires de supporter le poids de la dictature impérialiste en promettant aux classes sociales insatisfaites une récompense après la mort si seulement elles avaient supporté avec humilité et résignation les injustices sociales. Le système se diffuse rapidement en Iran, en Perse, en Syrie, dans tout le Moyen Orient et surtout en Grèce où il est encouragé par Alexandre le Grand. Source www.bible.chez-alice.fr « La fable de Christ » Luigi Cascioli.

-1440 avant JC
C’est la date à laquelle on situe « l’Exode »: Le récit de la sortie d’Égypte des hébreux conduits par Moïse. A l’époque, les frontières égyptiennes étaient étroitement contrôlées, l’Égypte était au faîte de son pouvoir; pourtant nulle trace écrite des 600 000 familles (les 2/3 de la population de l’Égypte de l’époque) qui les auraient traversées ! Le papyrus Anastasi V rapporte que deux esclaves qui s’étaient enfuis furent recherchés. Et les égyptiens dont l’administration notait tout n’auraient pas enregistré la fuite de plus de un million de personnes! Ces 600 000 familles auraient effectué un interminable périple dans le Sinaï pendant quarante ans sans laisser la moindre trace! Pas le moindre tesson de poterie, pas la moindre sépulture! Ce n’est pourtant pas faute de les avoir cherchés: tous les coins et recoins ont été fouillés. De plus, selon la tradition biblique, il se serait écoulé 480 ans entre la sortie de Misraïm et la construction du Temple de Shelomo (Salomon) (cf. 1 R 6,1), ce qui situe l’Exode entre 1450 et 1430. Mais la plupart des historiens identifient le roi d’Egypte (le pharaon comme l’appelle la bible) qui asservit les Hébreux avec Ramsès II (1301-1234)! La Bible affirme que Pharaon et tous les siens ont péri en mer: aucun pharaon n’a jamais péri en mer! Enfin, le royaume d’Edom que Moïse et les siens auraient contourné n’existait tout simplement pas (encore) à cette époque! En fait l’archéologie a prouvé que le récit de l’Exode a été écrit vers -630 et a été complètement inventé. Yaïr Zakovitch, spécialiste de littérature biblique à l’université hébraïque de Jérusalem explique: « Même la sortie Égypte, sous la conduite de Moïse, ne doit plus être envisagée sous l’angle historique, mais comme une fiction littéraire constitutive d’une idéologie politique et religieuse… » . En octobre 2002, le Vatican a reconnu, (entre autre) que les dix commandements n’ont jamais été dictés par Dieu à Moïse. Source  www.bible.chez-alice.fr: »La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman. Bayard Éditions, La Bible d’André Chouraqui, « Encyclopædia Universalis, « Sciences et Avenir » N° 671 janvier 2003, « Moïse – Le prophète fondateur » Gérald Messadié {JC Lattès}, « Ancient Near Eastern Texts Relating to the Old Testament » James B. Pritchard, France 5 « La Bible dévoilée » 9-10-11-12/01/2006. 
http://www.cyberpresse.ca/reseau/arts/0210/art_102100149661.htmlLes efforts désespérés de nombreux écrivains ou historiens chrétiens comme G. Messadié pour tenter de donner une réalité historique à l’Exode sont pathétiques.

vers  -1400 avant JC
Culte de Krishna ou Christna, huitième incarnation de Visnu : (Krishnaïsme) des Védas hindous qui donnera son nom à Jésus-Christ (Jezeus Krishna):
* Son épithète personnelle était, » « le fils éternel », » le « Père »., « KRST », « Krishna », « Christna »
* Sa naissance était attendue par des sages, des hommes sages et des bergers
* Il est né de la vierge Dévaki le 25 décembre
* Son père était charpentier
* Sa naissance a été annoncée par une étoile
* Il se présenta avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe
* Il s’appelle dieu des bergers
* Il fut persécuté par un tyran (Kamsa) qui ordonna le meurtre de milliers d’enfants en bas âge.
* Il était de naissance royale
* Il fut baptisé dans un fleuve (le Gange).
* Il effectua miracles et merveilles.
* Il ressuscitait les morts et guérissait les lépreux, les sourds et les aveugles.
* Il utilisait des paraboles pour enseigner au peuple la charité et l’amour.
* Il fut transfiguré devant ses disciples (L’un s’appelait Arjuna: Jean)
* Dans certaines traditions, il fut crucifié entre deux voleurs (cloué d’un coup de flèche sur un arbre, cloué sur une croix et une couronne d’épines sur la tête chez les siamois) et le ciel s’obscurcit à sa mort
* Il ressuscita d’entre les morts et monta au ciel
* Il est appelé « le Dieu-Berger » et le « Seigneur des Seigneurs », et était considéré comme « le rédempteur, le premier-né, le Libérateur, le Mot Universel ».
* Il est la seconde personne de la trinité et s’est proclamé lui-même « la résurrection » et « la voie vers le Père ». * Ses disciples lui donnèrent le nom de « Jezeus » qui signifie « pure essence »
Sources www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis », « La Bible dans l’Inde » Jacolliot, « The light and islamic review october-december 2004, The Argument from the Bible (1996) By Theodore M. Drange,
 « Panthéisme » François Bouvier

XIVe siècle avant JC
Culte de Yahoo qui deviendra Yahvé. Source www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis »

 -1230 à -1220 avant JC
Conquête de Canaan d’après la Bible. A cette époque, le pays de Canaan était une province égyptienne. Pourtant nulle trace d’égyptiens dans le récit biblique. Les forteresses décrites par Josué n’existaient pas encore! Aucune trace de batailles dans les (nombreuses) archives égyptiennes de l’époque. Quant à la ville de Jéricho, dont les murailles d’enceinte se seraient écroulées au son des trompettes de guerre, elle n’était pas encore fortifiée!

 -1200 avant JC
Les Philistins s’établissent le long de la plaine littorale de Canaan. Pourtant, dans la Bible, 1000 ans plus tôt, Isaac est censé rencontrer Abimelek, roi des Philistins (Gn 26,10). C’est à peu près la même chose pour les Araméens censés intervenir, dans la Bible, dans l’histoire du mariage de Jacob avec Léa et Rachel. Source www.bible.chez-alice.fr: « La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein & Neil Asher Silberman. Bayard Édition

-1200 avant JC
Naissance officielle de Xaka  ou Xékia  ‘une variante du Bouddha, adoré au Japon d’une mère vierge. A l’âge de trente ans, il commence à éclairer les hommes: un seul dieu en trois personnes. Source:  
« Panthéisme » François Bouvier

 -1000 avant JC
-1005 à -970: règne du roi David. -970 à -931: règne du roi Salomon. Jusque dans les années 1980, la monarchie unifiée de David et Salomon ainsi que sa rupture brutale étaient considérés comme des faits historiques avérés. Pourtant l’existence de ces deux rois légendaires cités dans la Bible n’est pas certaine. L’archéologie a récemment montré que leurs règnes étaient très différents de l’histoire contée dans l’Ancien Testament. Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à cette époque qui était un modeste village. Quant aux édifices monumentaux attribués jadis à Salomon, les rapporter à d’autres rois parait aujourd’hui beaucoup plus raisonnable. S’il n’y a pas eu de patriarches, ni d’Exode, ni de conquête de Canaan, ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon, nous devons en conclure que l’Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, et les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n’a jamais existé. Sources  www.bible.chez-alice.fr »La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein & Neil Asher Silberman. Bayard Édition

 -900 avant JC
Le dromadaire commence progressivement à être domestiqué et utilisé comme bête de somme. Ce qui prouve que les innombrables histoires de chameaux ou de dromadaires citées dans la bible comme le récit des patriarches (1Samuel 15:3)… censé se passer vers -1500 ou -2000 n’ont pas existé et ne sont que le produit de l’imagination des auteurs qui les ont écrits beaucoup plus tard…Source www.bible.chez-alice.fr: Bible Segond 1910

-640 à -609 avant JC
Émergence du royaume de Juda (royaume israélite du sud) sous le roi Josias. C’est la naissance de l’Ancien Testament de la Bible: les textes bibliques sont élaborés et deviennent l’instrument d’une religion nouvelle: un seul peuple (juif), un seul roi, un seul Dieu. La Bible décrit un Dieu vindicatif, impitoyable et assoiffé de sang qui fait erreurs sur erreurs et qui passe son temps à tout recommencer. Lors des travaux du temple, on trouve opportunément des textes censés être très anciens qui seront le fondement de l’Ancien Testament (en fait ces textes venaient d’être rédigés ce qui explique les incongruités citées précédemment). Un appel puissant à l’unité du peuple juif pour faire face aux menaces des empires voisins. Ce sont des récits qui ont été cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d’anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains. La légende Moïse est créée mais l’histoire d’Abraham sera ajoutée plus tard pour donner un « véritable père » au peuple d’Israël. Ainsi, les recherches archéologiques récentes montrent que les textes de la Bible comme la grande saga des patriarches, d’Abraham, Isaac aux fils de Jacob, la conquête de Canaan, n’ont aucun fondement historique. L’histoire de la naissance de Moïse a été directement recopiée de la légende du roi Mésopotamien Sargon 1er d’akkad. Les auteurs de l’Ancien Testament se sont fait prendre, là, « les doigts dans la confiture »: ils ont recopié la légende du roi Sargon en détail en précisant que le berceau était calfaté par du bitume pour le rendre étanche. Le bitume (pétrole brut) est un matériau très courant en Mésopotamie dans le pays du roi Sargon. Il est totalement inconnu en Egypte: un bel exemple de plagiat. Sans parler des crocodiles qui pullulaient dans le Nil et qui n’aurait fait qu’une bouchée du supposé nouveau-né…  . Le récit de la sortie Égypte est tout aussi fictif. Compte tenu du rapport des forces à l’époque présumée de l’événement (XIIIe avant JC), il est impossible d’imaginer la fuite d’Égypte de 600 000 familles d’esclaves hébreux qui auraient franchi des frontières alors puissamment gardées. A cette époque, l’état hébreux n’existait pas encore. Toutes les recherches archéologiques le prouvent. Des sites bibliques aussi célèbres que Beersheba et Edom n’existaient pas à l’époque de l’Exode. Les murailles de la forteresse de Jéricho n’ont pas été abattues par les trompettes de Josué qui n’ont jamais existé; Jéricho dont les murailles se sont lentement érodées au fil des siècles. Bref, toute la religion du peuple juif, des chrétiens et même de l’Islam (à travers Isaac) est construite sur de pieux mensonges. L’affirmer est tabou, les chrétiens mais surtout les juifs orthodoxes luttent contre la réalité historique. Mais celle-ci finit par lentement s’imposer sous l’impulsion des archéologues. Doucement mais sûrement. Sources www.bible.chez-alice.fr: Zeev Herzog, « La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein (directeur de l’Institut d’Archéologie de l’Université de Tel-Aviv) et Neil Asher Silberman. Bayard Éditions, « Le Monde » 06/06/02, « Le Nouvel Obs » 28 au 25 juillet 2002, « Encyclopædia Universalis », 
« Au cœur des mythologies » Lacarrière, Sydney Aufrère égyptologue au centre Albert-février (Université Aix-Marseille).

VIie siècle avant JC
Zarathoustra ou Zoroastre, réformateur de la religion de Ahura-Mazda vit en Iran. Un seul dieu, le bien et le mal: c’est le premier monothéisme éthique et universel: enfer et paradis. Il aura une influence majeure sur le judaïsme et les chrétiens. Zoroastre prédit à ses disciples que dans les derniers temps, « une vierge deviendrait enceinte et qu’il paraîtrait alors au ciel une étoile brillante dont le milieu représenterait une vierge ».  Source www.bible.chez-alice.fr: « Sciences et Avenir » janvier 2003, 
« Panthéisme » François Bouvier

 -600 avant JC
Le culte de Mithra, Dieu-Soleil de Perse bat son plein en Perse. Les prêtres célébraient l’office par le pain et le vin « Celui qui avale ma chair et avale mon sang demeure en moi et je demeure en lui (Zarduhst) ». Le prêtre de Mithra plaçait du miel sur la langue de l’adepte. Son culte comprend un repas et un baptême.
* Il est né d’une vierge le 25 décembre (natalis solis invicti) dans une grotte.
* Sa naissance était attendue par des sages, des hommes sages et des bergers (qui lui apportèrent  des agneaux et une part des récoltes)
* Il était considéré comme un grand professeur et un maître itinérant.
* Il était appelé « le Bon Berger. »
* Il était considéré comme « la Voie, la Vérité et la Lumière. »
* Il était encore considéré comme « le Rédempteur, » « le Sauveur, » « le Messie. »
* Il était identifié à la fois au Lion et à l’Agneau.
* Son jour sacré était le dimanche, le « jour du Seigneur »
* Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection.
* Il avait 12 compagnons ou disciples.
* Il effectuait des miracles.
* Il a été enterré dans un tombeau.
* Après trois jours, il s’est relevé.
* Sa résurrection était célébrée chaque année.
* Sa religion comportait une eucharistie, ou « dîner du Seigneur » le prêtre célébrait l’office par le pain et le vin qui était pris en communion: le mage déclare: « Celui qui avale ma chair et absorbe mon sang demeure en moi et je demeure en lui »
Les paroles de la Cène sont empruntées à celle des sectateurs de Mithra. Sources www.bible.chez-alice.fr: S. Acharya, « Les mystères de Mithra » Cumont Franz, « The light and islamic review » october-december 2004, « Le Paganisme » Porchia, université de Neuchatel, M.Vermaseren, Mithra, ce dieu mystérieux, Ed. Sequoia, Paris-Bruxelles (1960) p. 63-64, The Argument from the Bible (1996) By Theodore M. Drange, « Judeo Christianisme Le Mythe Des Mythes? » Nas. E Boutammina.

VIe siècle avant JC
Naissance de Siddharta Gôtama Bouddha à Kapilavastu dans le Nord de l’Inde, fils d’aristocrate militaire. Une enfance de riche, il se marie et a un fils. Puis la crise : à 29 ans, il quitte sa demeure, sa femme, son fils, sa fortune et ses riches habits pour s’en aller vers la méditation vêtu comme un mendiant. Il se perd en méditation, jeune et macération pour aiguiser ses facultés intellectuelles. Enfin, le mystère du Nirvâna se découvre à lui : Il est devenu un Bouddha. Il commence alors ses prédications et rassemble des disciples. Pendant cinquante années, il répandra la bonne parole de la délivrance avec un immense succès. Bouddha est invité par un prêcheur et sa femme qui a fait quelques gâteaux. Le prêcheur lui fait remarquer que ce sera insuffisant pour nourrir les 500 moines qui les accompagnent. Ils mettent les gâteaux dans un bol et le bol fournit des gâteaux sans fin, assez pour nourrir tout le monde et il en reste encore. Alors, il jettent le bol dans le Jetavana. De même les disciples de Bouddha, ne trouvant pas de bateau pour traverser une rivière, sont entrés en transe méditative et ont marché sur les eaux. Bouddha a été crucifié, il a souffert 3 jours en enfer et il a ressuscité.SOn oncle Christna, roi du pays, massacra tous les enfants mâles de son âge à sa naissance.  Il meurt à quatre vingt ans. Ses prédications seront les piliers fondateur du bouddhisme qui connaîtra et connaît toujours un vaste succès à travers le monde. Dans la biographie légendaire de Bouddha (Lalita Vistara) il est né de sa mère: la reine Maya, restée vierge.
* Il est né d’une vierge
* Il était considéré comme un grand professeur et un maître itinérant.
* Il était considéré comme « la Voie, la Vérité et la Lumière. »
* Il était encore considéré comme « le Rédempteur, » « le Sauveur, » « le Messie. »
* Il avait 12 compagnons ou disciples.
* Il effectuait des miracles.
* Il a été crucifié.
* Après trois jours, il s’est relevé.
* Sa résurrection était célébrée chaque année.
* Sa religion comportait une eucharistie ou « dîner du Seigneur ».
Sources www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis », « Suns of god, Krishna, Bouddha and Christ Unveiled » S Acharya, « Pagan christ » John M. Robertson, « The life of Buddha as legend and history » Edward J Thomas p246, « Narrativity in Biblical and relative texts » L. Martin C.Scott p92, « Bouddhisme et Nouveau Testament » R. Stehly, « Les vierges mères et les naissances miraculeuses » P. SaintYves. The Argument from the Bible (1996) By Theodore M. Drange, 
« Panthéisme » François Bouvier

586 avant JC
Nabuchodonosor, roi de Babylone assiège et saccage Jérusalem : Exil de l’élite en Mésopotamie. Puis retour un an plus tard et naissance du judaïsme. Source www.bible.chez-alice.fr: Encyclopædia Universalis, « La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie » Israël Finkelstein

384 avant JC
Naissance d’Aristote en Grèce, fondateur de la logique, il sera le précepteur d’Alexandre. Le système aristotélicien deviendra, au Moyen-âge, l’armature de toutes les scolastiques chrétiennes et musulmanes et figera le progrès de la pensée. Source www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis »

-356 à -323 avant JC
Règne d’Alexandre le Grand : De la conquête macédonienne de l’Orient naîtra un vaste courant de religions à mystères né du brassage culturel. L’empire va jusqu’en Inde. L’unification et l’hellénisation de l’Orient y ont permis les progrès et le succès rapide du christianisme et des religions à mystère. Source www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis »

-vers 250 avant JC
C’est la date de début de la rédaction des évangiles, bien avant la venue de Jésus Christ: Rédaction du livre d’Enoch (de l’égyptien Sut-Anush).  Ces histoires d’anges descendus sur Terre pour ensemencer les femmes ont toujours gêné l’Eglise. Il a donc été écarté du canon en 364 et l’Eglise a méticuleusement détruit tous les exemplaires. Mais en 1773, une version a été récupérée en Ethiopie puis d’autres versions complètes. Etant donné que le livre d’Enoch contient une bonne partie des évangiles, l’Eglise a d’abord été obligée d’admettre que la date officielle de sa rédaction datait d’avant 300 ans APRES JC. Pourtant, en 1960, le « Livre d’Enoch » a été retrouvé dans les manuscrits de Qumran et a pu être daté sans ambiguïté d’environ 300 ans AVANT JC ce qui prouve d’ailleurs que l’histoire officielle de JC n’est qu’un mythe. Depuis, l’Eglise évite d’aborder le sujet… Le livre d’Enoch parle du « Christ », « Messie », « c’est mon fils: l’élu », le « fils de l’homme »: Enoch: un messie avant l’heure. Certains passages du livre d’Enoch ont même permis de corriger des « erreurs » (volontaires) de traduction du Nouveau Testament comme Luc 9.35. Sourceswww.bible.chez-alice.fr: « Noncanonical Writings and New Testament Interpretation » Craig A. Evans, « The book of Enoch » Massey.

Fragments du livre d’Enoch dans les manuscrits de Qumran:

-200 avant JC
Rédaction du livre de l’Ecclésiaste prétendument écrit sous Salomon en -970. Source www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis »

IIe siècle avant JC
« Natale » qui donnera « Noël » en français est le nom latin de la fête du solstice d’hiver: le 25 décembre le soleil semble reprendre vie quand les jours s’allongent à nouveau. Plus tard, les chrétiens feront naître JC à cette date pour court-circuiter la fête païenne. Source www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis »

IIe siècle avant JC
Fondation de la secte des Esséniens (résultat de l’éclatement de la congrégation des Assidéens), prés de la Mer Morte, qui considèrent que leur foi est la seule vraie. Ils mentionnent la crucifixion, les « pauvres en esprit », ils attendent la venue d’un Messie, la Rédemption et la survenue du « Royaume » : La fin des temps est proche où viendra un monde parfait. Ils se désignent « fils de lumière », croient au « Saint-Esprit ». Les Évangiles ont beaucoup emprunté aux écrits des Esséniens : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ». ‘ »Il sera le Fils de Dieu et Fils du Très-Haut on l’appellera. Son royaume est un royaume éternel ».
De même les Béatitudes : « Heureux l’homme qui a atteint la sagesse / qui marche dans la loi du Très-Haut / Heureux celui qui dit la vérité avec un cœur pur et ne calomnie pas avec sa langue… » Pour les sectateurs, le mauvais penchant, la prédisposition au péché existent en chaque homme : C’est la « chair » Lors de la persécution du roi grec Antiochus Epiphane est né le concept de la mort rédemptrice de Jésus. Le mot hébreu « Neser » (branche, rejeton) donne « nazîr » (« Saint consacré à Dieu ») puis « naziraios » en grec qui donnera « nazoreén » puis « nazaréen » d’où Jésus le Nazaréen qui engendrera le mythe du village de Nazareth, en réalité fondé par les croisés au XIIIe siècle. Les Esséniens citent la résurrection (4Q521). Sources www.bible.chez-alice.fr: Encyclopædia Universalis, « Le monde de la Bible » N°107 novembre décembre 1997, 
« Corpus Christi » Arte:

-164 avant JC
Rédaction du « Livre de Daniel » : cette littérature apocalyptique a trouvé un écho considérable dans les populations et a engendré des prophètes et des messies qui entraînent les foules derrière eux comme : Judas le galiléen, Simon, Anthrogès, Thaddée et bien d’autres. Source www.bible.chez-alice.fr: Maurice Sartre

-150 avant JC
Rédaction du rouleau 4Q525 (un exemple parmi d’autres chez les Qumraniens/Esséniens) qui présente des ressemblances frappantes avec l’évangile de Matthieu qui relate l’histoire de Jésus christ qui n’est pas encore né! « Heureux l’homme qui a atteint la sagesse – qui marche dans la loi du très haut – Heureux celui qui dit la vérité avec un cœur pur – et ne calomnie pas avec sa langue… Heureux ceux qui la cherchent [la sagesse] avec des mains pures – et qui ne la recherchent pas avec un cœur fourbe… » manuscrit 4Q525 recopié presque à l’identique dans Matthieu 5, 3-12. A noter que les manuscrits de Qumran qui datent grosso modo de -200 à +63 /JC et qui ont été découverts à 4 ou 5 km de l’endroit supposé du baptême du Christ, ne citent jamais Jésus, le Christ ou Nazareth… A long terme, les manuscrits de Qumran qui montrent que l’histoire de Jésus est le résultat d’une évolution continue midrashique et pourraient bien porter un coup sévère à la chrétienté. Source www.bible.chez-alice.fr: « Le monde de la Bible » N°107 novembre décembre 1997

-126 avant JC
Naissance officielle de La ‘une variante du Bouddha, adoré au Tibet. Deuxième personne de la trinité, (entre Lama Konioc et Choconioc)après avoir été percé de clous et étendu sur une croix, il a répandus on sang pour le gendre humain. Il officie avec du pain et du vin dont il se sert et distribue le reste aux Lamas présents. Source:  
« Panthéisme » François Bouvier

Vers -100 avant JC
Les nazoréens travaillent sur la Bible Hébraïque et arrivent à en extraire un midrash chrétien. Leur production de textes est copieuse et circule partout. Ils sont les chrétiens primitifs (hors christianisme ). Ces écrits seront les fondations lors de la rédaction des évangiles.

-100 avant JC
La rédaction des livres de l’Ancien Testament (et de la Thora) est achevée. Par les Esséniens ?

Ier siècle avant JC
Bifurcation : Des Esséniens migrent vers le quasi-christianisme. « Je sais que nul homme n’est justifié sans Toi », « Seul par ta bonté l’homme sera justifié » deviendront, plus tard, chez Paul le Christ et la grâce de Dieu. La foi de Jésus se transformera en foi en Jésus. A Qumran, un repas était pris en commun au cours duquel un prêtre bénissait le pain et le vin. Source www.bible.chez-alice.fr: Herschel Shanks « L’énigme des manuscrits de la Mer Morte »

-72 avant JC
Le Messie prévu et attendu par les Esséniens de Qumran n’arrive pas… Source www.bible.chez-alice.fr: »Le Monde de la Bible » N°107 novembre-décembre 1997.

-65 avant JC
Le Maître de justice de la secte des Esséniens a douze disciples, il passe pour le Messie descendant de David, est persécuté, torturé et exécuté comme martyr de la foi et devait ressusciter. Il fonda une Église dont les fidèles attendent son retour. Sources www.bible.chez-alice.fr: A. Dupont-Sommer « Aperçus préliminaires sur les manuscrits de la Mer Morte », Encyclopædia Universalis, « Le monde de la Bible » N°107 novembre décembre 1997

Ier siècle avant JC
Aux environs de Bethléem, des païens faisaient naître Tammuz (Tammouz ou Adonis ou Dumu-zi chez les Sumériens), dieu des céréales, dans une grotte. (Hermés, Dyonisos, Mithra, Zeus sont nés aussi dans une grotte)

-44 avant JC
Hérode s’empare du trône de Jérusalem, en -37, il est confirmé par Rome.

-25 avant JC
Naissance de Philon D’Alexandrie (-20 à 65)
Il fut un homme docte qui s’occupa spécialement de religion et de philosophie. Il s’efforça d’unir le judaïsme et l’hellénisme. Ainsi il constitua une doctrine platonicienne du « Verbe » ou « Logos », qui a beaucoup d’affinité avec celle de l’évangile dit de Jean. Il a écrit cinquante volumes où il cite tous les événements, tous les grands personnages de son temps et de son pays, sans même oublier Pilate. Il connaît et décrit avec force détails la secte des Esséniens, qui vivait aux environs de Jérusalem et sur les rives du Jourdain.
Philon n’a jamais rien écrit sur Jésus Christ dans aucun de ses ouvrages… Ni d’ailleurs aucun des contemporains : Valerius Maximus (-14 à 37), Pline L’Ancien (23 à 79), Silius Italicus (25 à 100), Perse (34 à 62), Lucain (39 à 65), Dion Chrysostome (40 à 120), Stace (40 à 95), Martial (40 à 104), Sénèque (-4 à 65), Juvénal (65 à 128), Tacite (55 à 120), Pline le Jeune (61 à 114), Suétone (70 à 140), Valerius Flaccus (70 à 100), Plutarque de Chéronée (45 à 125), Pétrone (mort en 65), Quintilien (30 à 96), Apulée (125 à 180), Don Cassius, Pausanias, Juste de Tibériade etc. .. et même les manuscrits de la Mer Morte (-365 à 68)… Le seul historien de l’époque à avoir écrit sur Jésus de Nazareth (Flavius Josèphe) n’en consacre que dix lignes sur 30 volumes qui s’avéreront être un faux grossier. Les historiens ont démontré que le pseudo témoignage de Tacite était une interpolation. Suétone parle d’un Crestos qui signifie « oint » et non pas Christos et l’action se passe à Rome en 50, 17 ans après la mort supposée de JC. Sources www.bible.chez-alice.fr: 
« Les « preuves » de l’existence de Jésus Christ », « Encyclopædia Universalis », « Jésus anatomie d’un mythe » Patrick Boistier

-4 avant JC
D’après les écrits de Qumran, le messie Ménahem, rejeté par les pharisiens, est rejeté et mis à mort par les romains puis aurait été considéré comme ressuscité par ses disciples. Cette histoire inspirera, plus d’un siècle plus tard, les auteurs du Nouveau Testament. Sources www.bible.chez-alice.fr: « L’Autre Messie », Israël Knohl  Directeur du département biblique à l’Université hébraïque de Jérusalem: (Albin Michel). « Il met notamment en évidence, pour la première fois, des correspondances extrêmement troublantes entre la biographie de Jésus et celle du leader messianique qui l’a précédé d’une génération : Ménahem l’Essénien » et pour cause… , « Le Monde » 25 décembre 2001

-4 avant JC
Mort du roi des juifs Hérode le Grand. (Censé régner à la naissance de JC selon Matthieu 2-1). L’incompatibilité des dates, dans la Bible, entre la mort d’Hérode et la nomination de Quirinius est due à la méconnaissance de l’histoire de la part des moines qui ont écrit les évangiles plusieurs siècles plus tard. Sources www.bible.chez-alice.fr: « Encyclopædia Universalis », « Dossiers d’Archéologie » N°279-Dec 02 – Jan 03.

SOURCE: http://www.bible.chez-alice.fr/

LE PARDON, LE BOLIMBISI

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Ba ndeko (sœurs et frères), ne vous êtes-vous jamais demandés pourquoi tous les maitres spirituels – qui ont arpenté le monde – enseignaient le pardon ? Était-ce par naïveté ou bien alors un manque de discernement pour ces hommes qui ne parlaient que le langage du cœur ? 
De prime abord le pardon peut être perçu, par quelques hommes prisonniers de l’Ego, comme une marque d’infériorité, une faiblesse d’esprit ou bien encore une manque de personnalité.
Mais qu’en est-il réellement ? Quelle est la nature intrinsèque du Pardon ?  
Voici ce que nous enseigne la tradition ngala (un peuple de la République Démocratique Congo) :
 
BOLIMBISI (le pardon)
 
Dans BOLIMBISI, nous avons BO (le collectif), LI (absorption), MBISI (poisson). Poisson indique ici, une notion d’abondance. Par BOLIMBISI (le pardon), nous pouvons comprendre : l’absorption de tout l’être, dans l’entièreté. Une faute amène la culpabilité. La culpabilité nous empêche d’être entièrement nous-mêmes. Ne pouvant pas être entiers, nous sommes amoindris. Etre entier est signe d’abondance. Être amoindri est signe de manque. Se pardonner, c’est donc recouvrer notre état entier, notre abondance.                                             
Pardonner l’autre, c’est lui rendre son entièreté, son abondance » (1) 
(1)   Elima, LONGO, la danse d’ancrage africaine.
 
En résumé, pardonner  son prochain c’est revenir dans le cœur, le siège de l’abondance, de l’entièreté, mais également du Divin.
C’est la raison pour laquelle Ieussou, Joshua (Jésus), Bouddha, Gandhi, Martin luther King, et d’autres maitres exhortaient  aux hommes, non seulement de pardonner leurs ennemis mais également de les aimer : car le Pardon nous libère de l’emprise de l’Ego, mais surtout nous reconnecte  à notre divinité. C’est ce que l’on appelle également le Ho’oponopono : Je t’aime, Pardonne-moi, Je suis désolé, Merci.
 
Conclusion : En ces temps de changement, l’être humain doit ascensionner et accéder à une conscience spirituelle. Mais cette ascension est malheureusement obstruée par notre Ego qui voit dans le pardon une marque de faiblesse ?                                    
Nous devons délaisser  le royaume de l’Ego avec toute sa richesse impermanente, et pardonner à ceux qui nous ont offensés, de près ou de loin. En les pardonnant, nous  redonnons à ceux-ci leur entièreté ; en nous pardonnant, nous retrouvons notre abondance, notre entièreté, notre véritable identité : le Muntu.
 
 


COMPARAISON ENTRE UNE PRIÈRE ÉGYPTIENNE ET LE PSAUME 104 DE DAVID

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images (2)HYMNE A ATON 

Ton apparition est belle à l’horizon du ciel, ô soleil vivant qui a vécu le premier… Tu es beau et grand, tu étincelles et tu es au-dessus de tout Pays.
Tes rayons entourent les pays autant que tu en as créés.

Lorsque tu te couches…
la Terre est dans l’obscurité comme si elle était morte…

Chaque lion sort de sa tanière et tous les reptiles mordent.

… quand du te lèves à l’horizon… tu dissipes l’obscurité… Les deux pays sont joyeux.
Ils (les hommes) s’éveillent et se tiennent sur leurs pieds… Ils prennent leurs vêtements… et le pays tout entier se livre à son travail.
Les arbres et les plantes verdissent.
Les oiseaux quittent leurs nids et leurs ailes te louent.
Tous les animaux bondissent sur leurs pattes.

Les barques descendent et montent le fleuve et chaque route est ouverte car tu te lèves.
Les poissons dans la rivière, bondissent devant ta face.
Quelles sont multitudes tes oeuvres !…
Tu as créé la terre et les hommes suivant ton désir,
toi seul, avec ses hommes, ses troupeaux et tous ses animaux.

Tu as placé un Nil dans le ciel afin qu’il tombe pour eux .
Il produit des vagues sur les montagnes, comme une mer, pour arroser leurs champs… Le Nil au ciel, tu le donnes aux peuples étrangers et aux animaux de chaque désert qui vont sur leurs pattes.
Tu fais les saisons pour conserver tout ce que tu as créé, l’hiver pour les rafraîchir et la chaleur pour qu’ils te goûtent.
Tu as fait le ciel éloigné pour y monter et pour contempler tout ce que tu as créé.
Ce qui arrive au monde, c’est sur ton signe, car tu l’as créé.
Tu t’es levé et ils vivent ; tu te couches et ils sont morts. Toi-même, tu es la durée de vie et on vit grâce à toi.

PSAUME 104 DE DAVID

Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand.
Tu es revêtu d’éclat et de magnificence.
Il s’enveloppe de lumière,
comme d’un manteau.

Tu amènes les ténèbres et il est nuit.
Alors tous les animaux des forêts sont en mouvement.
Les lionceaux rugissent après la proie et demandent à Dieu leur nourriture.

Le soleil se lève ; ils (les fauves) se retirent et se couchent dans leurs tanières.

L’homme sort pour se rendre à son ouvrage et à son travail jusqu’au soir.
Les arbres de l’Eternel se rassasient.
C’est là que les oiseaux font leurs nids…

Tous ces animaux espèrent en toi .

Voici la grande et la vaste mer : là se meuvent sans nombre des animaux grands et petits.
Là se promènent les navires et ce Leviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots.
Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Eternel !
Tu les as toutes faites avec sagesse. La Terre est remplie de tes biens .

De sa haute demeure, il arrose les montagnes ;
la Terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.
Il fait germer l’herbe pour le bétail et les plantes pour les besoins de l’homme.
Il a fait la Lune pour marquer les temps.
Le soleil sait quand il doit se coucher.
Tous les animaux espèrent en toi, pour que tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu leur donnes et ils la recueillent ; tu ouvres ta main et ils se rassasient de biens.

Tu caches ta face : ils sont tremblants.
Tu leur retires le souffle : ils expirent

Les faits sont quand-même troublants…


COMMENT PRÉPARER DE L’ATTIÉKÉ AU POULET GRILLÉ ?

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Nom : Attiéké
Origine : Côte d’ivoire
Type de plat : Poulet
Ingrédients : Attiéké, huile d’arachide, sauce piment

  • Nombre de personnes : 2
  • Cuisson : 20 mn

Ingrédients

  • 500g d’Attiéké
  • 1 grosse tomate fraîche
  • 1 oignon
  • 1 concombre
  • 1 citron
  • sel au goût
  • Sauce oignon
  • Sauce piment
  • 2 cuisses de poulet grillées (ou poisson)
  • 2 cuillères à soupe d’huile
  • 1 verre d’eau

Préparation

  • Versez l’attieké dans un plat et égrenez-le avec les doigts pour rendre la semoule fluide 
  • Versez l’attieké dans le haut d’un couscoussier rempli d’eau salée ou dans une passoire au-dessus d’une marmite d’eau salée bouillante, et faire cuire à la vapeur et avec un couvercle 15 mn. Remuez de temps en temps.
  • Pendant la cuisson, faire frire le poisson dans l’huile bien chaude. Le retirer quand il est cuit.
  • Hachez les tomates et les oignons dans un saladier.
  • Ajoutez l’huile de friture, les bouillons-cubes émiettés, le sel et poivre, et le piment si vous aimez épicé.
  • Servez la semoule d’attieké dans un plat à part. Dans l’autre, servez le poisson frit recouvert du mélange tomates/oignons.

SOURCE: http://www.afrikathome.com/blog/14-attieke-couscous-de-manioc

L’HISTOIRE DES BANTOUS

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imagesOn nomme Bantous (ce qui signifie les « Humains » dans la langue kongo) un ensemble de peuples parlant quelques quatre cents langues apparentées dites bantoues. En Afrique, Ils sont présents d’ouest en est du Gabon aux Comores et du nord au sud du Soudan à la Namibie. Ces ethnies très variées couvrent toute la partie australe de l’Afrique, où seuls les Bochimans et les Hottentots ont des langues d’origines différentes.

Autres différences avec les Bochimans et des Hottentots, nomades respectivement chasseurs-cueilleurs et éleveurs, les Bantous sont agriculteurs et sédentaires ayant aussi acquis la maîtrise du fer. Ces avancées leur ont permis de coloniser leurs territoires sur une période d’environ quatre mille ans. 

Les sociétés bantous maîtrisent la métallurgie (à l’aide du fer, ils fabriquent des haches, des houes, des herminettes) et la construction fortifiée (château fort à Monomotapa). En outre, les habitations ont une architecture particulière; il s’agit de cases ou hameaux circulaires qu’on surnomme en langage bantou des Msonge

Récemment , l’UNESCO a lancé des recherches pour établir les datations de l’âge du fer en Afrique …

En voici les résultats :

 La sidérurgie remonte à au moins 1 500 av. JC à Termit , au Niger

A Egaro ,à l’est de Termit , l’âge du fer remonte à 2 900 ans av. J. C.

Au Cameroun , près du lac Nyanza , le fer était extrait dès 1 200 av J. C

En Egypte , à Giseh , c’est en 2 700 ans av. J.C. et à Abydos en 2 350 av. J.C.

En Nubie , à Buhen , l’âge du fer remonte à 1991 ans av. J. C.

En Tanzanie , à Kuturuka , c’est en 1 470 ans av. J. C.

L’âge du fer débute vers 1100 av. J.-C. dans le monde méditerranéen et vers 800 à 700 av. J.-C. dans le nord de l’Europe …

Les Bantous viennent probablement du Cameroun et du sud-est du Nigeria. Vers – 2 000, ils commencent à étendre leur territoire dans la forêt équatoriale d’Afrique centrale. Plus tard, vers l’an 1000, eut lieu une deuxième phase d’expansion plus rapide vers l’Est. Les Bantous se mêlèrent alors aux groupes autochtones et constituèrent de nouvelles sociétés. Au XVIe siècle et XVIIe siècle, les populations bantoues de l’actuel Kenya sont obligées de se déplacer vers le sud, poussées par les guerriers Kalenjins d’abord,Masaïs ensuite et enfin Luo tous venus de l’actuel Soudan. Quand Jan van Riebeeck aborda au Cap de Bonne-Espérance en 1652, il n’y rencontra pas de populations bantoues[réf. nécessaire]. Mais, par la suite, de plus en plus de Bantous se déplacèrent vers le Sud du continent et repoussèrent progressivement les peuples Khoïsan qui y vivaient.

Avant – 2 000, les Bantous viennent probablement des migrations africaines de l’est (Vallée du Nil, Koush, Punt) principalement vers l’ouest, puis vers le sud (sud-est, sud-ouest, centre). Des vestiges bantous, au bord du lac Upemba, à Sanga, donnent beaucoup d’informations sur ces migrations.


Certains ont pensé des siècles durant que l’’ Afrique noire n’ ’avait pas d’’histoire. Ceci était dû au fait que l’’Afrique a toujours été une société à tradition orale. L’’originalité des sociétés qu’’ on dit « sans écriture » est que l’’ Homme est engagé par la parole. Celle-ci joue ici un rôle primordial, car elle est à la fois, connaissance, religion, histoire, divertissement, science de la nature et initiation au métier, ce que l’’on appelle là bas, « l’’ école de la vie ». Dans une telle société, les gardiens de cet héritage sont les traditionalistes d’ ’une part, qui sont chargés de transmettre des connaissances contrôlées par le comité des sages, et d’’ autre part les griots qui eux sont à la fois généalogistes, historiens et poètes. L’’ avantage que représente la tradition orale , est de venir de l’ ’intérieur des sociétés africaines, par conséquent, elle reflète une organisation mentale et un vécu du groupe socioculturel. La tradition orale ne permet cependant pas l’ ’établissement d’ ’une chronologie. Ce qui pose de sérieux problèmes aux historiens, et ouvre ici le chemin de la multidisciplinarité pour tenter de combler les trous.

Quant aux bantous, certains historiens affirment que Le groupe Proto Bantous qui occupent actuellement l’’ Est , Le Centre et le Sud du continent africain se serait formé au premier millénaire avant J. C. aux confins du Cameroun et du Nigeria. Cette affirmation est sujette à caution, car la migration Bantoue aurait commencé bien avant le premier millénaire, puisqu’ elle était le pendant de l’’ assèchement du Sahara qui date du début du troisième millénaire. Les Bantous vivaient alors dans la région du Haut Nil comprise entre le 17e et le 21e parallèle sur les bords de grands marécages (cf. R et M. CORNEVIN, Histoire de l’’ Afrique P.43). Cette présence s’’ est poursuivit à l’’ époque du règne du grand pharaon soudanais TAHARKA le Grand (689-664) pendant la période du néolithique humide. Certains bantous étaient installés entre la cinquième et la sixième cataracte du Nil, à une cinquantaine de kilomètre au sud du confluent NIL-ATBARA. Ils formaient alors le royaume de Kouch-Napata-Méroé. Ce royaume était doté d’une écriture alphabétique non encore déchiffrée à ce jour, et de la maîtrise de la métallurgie du fer (cf. R et M. CORNEVIN, Histoire de l’Afrique P.58). Le climat de l’ ’Afrique dans une région comprise entre le Sahara et la zone équatoriale très étendue, était très humide il y a huit ou dix mille ans. Le mode de vie des bantous était étroitement lié à l’’eau.
Le développement des civilisations de pêcheurs a été daté entre 8000 et 5000 avant l’’ ère chrétienne, le long du moyen Nil et dans le sahara. On a même retrouvé la trace des bantous au nord du continent africain tant à l’’ Ouest qu’’ à l’’ Est. En effet, le saharien mésolithique d’’ Asselar était un noir de type bantou. En outre, les vases trouvés dans l’’ Aouker préhistorique (aujourd’hui la Mauritanie) d’’après H. Laforgue et Vaneleshe ressemblent en tout point a ceux qui sont encore utilisés aujourd’hui par les Noirs du sud. Les vestiges d’ ’harpons en os et la poterie suggèrent des activités de pêcheurs encore tributaire de la chasse et de la cueillette.

A partir de 5000 avant J.C. le climat devient aride entraînant un abaissement des niveaux des lacs, modifiant ainsi le modèle économique fondé sur l’ ’exploitation des ressources naturelles, surtout aquatiques, à savoir la chasse, la pêche et la cueillette. Les conséquences de cet assèchement furent les suivantes :

1. de provoquer la migration des populations qui vivaient dans cette zone, parties vers le sud, à la recherche de l’’eau.

2. de générer une véritable mutation du peuplement de l’’afrique.

Les populations noires à cette époque étaient les descendants de l’empire kouchite. Elles se sont déplacées pour la plupart vers les zones sédentaires et certains oasis du nord du sahara. Tout au long de cette migration, le peuple bantou a développé plusieurs civilisations due au fait que chaque groupe ou groupuscule qui s’ ’implantait sur un fief essayait d’’ adapter ses coutumes aux réalités locales. La civilisation résultante n’était alors rien d’’autre que le syncrétisme entre la culture acquise des bantous et les nouveaux milieux et contacts. Cette dispersion des bantous s’’ est déroulée sur une très grande échelle d’espace et de temps à cause de la grande foret équatoriale qui constituait un obstacle plus difficile à franchir car exubérante et impénétrable. les bantous ont due emprunter les voies de moindre résistance que constituaient les cours d’’ eau tel que la Sangha et L’oubangui. Cette migration n’’ était pas encore achevé à la fin du 19ieme siècle.

LES LANGUES BANTOUS

La famille des langues bantoues regroupe environ 400 langues parlées dans une vingtaine de pays de la moitié sud de l’Afrique. Le nombre total de locuteurs de ces langues est évalué à 100 millions.

Principales langues bantoues

  • les langues swahilis (35 millions de locuteurs)  : Tanzanie, Kenya, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi, Comores, Mozambique, Somalie, Afrique du Sud.
  • kinyarwanda-kirundi : (15 millions): Rwanda, Burundi
  • lingala (36 millions de locuteurs en 2005)  : Angola, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo.
  • chichewa (9 millions) : Malawi
  • zoulou (9 millions) : Afrique du Sud, Malawi, Mozambique, Swaziland
  • xhosa (8 millions) : Afrique du Sud
  • shona (7 millions) : Mozambique, Zambie, Zimbabwe
  • kikongo (6 millions) : Angola, République du Congo, République démocratique du Congo
  • tshiluba (6 millions) : République démocratique du Congo, Angola
  • kikuyu (4,6 millions) : Kenya
  • luganda (10 millions) : Ouganda
  • runyankole (1,5 million) : Ouganda
  • sotho : sotho du Nord et sotho du Sud (3,5 millions) : Afrique du Sud
  • kimbundu (3 millions) : Angola
  • tswana (3 millions) : Afrique du Sud, Botswana
  • makua (2 millions) : Mozambique
  • ndébélé : sindebele et nrebele (1 million) : Zimbabwe, Afrique du Sud
  • tonga (1 million) : Zambie, Mozambique
  • douala (1 million) : Cameroun

SOURCE: www.hbafrique.wix.com/habitatbantou#!les-bantous / wikipédia

JE SUIS NÈGRE

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« Nègre »

Je suis nègre dans mes entrailles

Je veux transcender les murailles

Qui empêchent encore la lumière

D’éclore sur la terre toute entière

II

Oui je suis nègre dans mes tripes

Je ne casserai certes pas ma pipe

Avant de redire au monde entier

Qu’il est temps de se renouveler

III

Et la magnificence de la nature

Interpellera toutes ses créatures

Qu’elles empruntent le chemin

Qui feront d’elles des humains

IV

Alors les catastrophes naturelles

Dans leurs expressions irréelles

Peuvent être des avertissements

Pronostiquant ces changements

V

Tant que les démarches africaines

Celles d’autres espèces humaines

Expriment le langage du bonheur

Nous verrons des jours meilleurs

VI

Nous autres créoles et bossales

Esquivons les surfaces abyssales

Et en remontant vers la lumière

Nous mettrons fin à nos misères

VII

Jaunes Blancs Rouges et Nègres

Il nous faudra redevenir intègres

Et au nom des valeurs cardinales

Revaloriser la vie internationale

VIII

Oui! Je suis nègre dans mes rêves

Et je mènerai ce combat sans trêve

Afin que notre si pauvre humanité

Reconquière enfin toute sa dignité

                                      SHM av.

 


A L’OMBRE DES FERS FORGÉS

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A l’ombre des fers forgés

A mon frère Digne et Juste

A l’ombre des fers forgés de Scheveningen

Une nouvelle année commence

Il fait froid les jours sombres

Ces nuits longues de leur solitude tel est le quotidien vampirique d’ici

et ce matin l’horizon s’est encore borné

et les regards inquiets et humides

Aucune éclaircie viable

L’obscurité toujours l’obscurité

Les gens ne se fréquentent plus

Muets! Ils s’évitent à la haine sourde

Visages fermés au monde affreux

Et toi ? Que fais-tu? Que lis-tu?

Et toi on ne t’entends plus

On ne te vois plus La surdité, voilà le résultat

La cataracte généralisée

On n’a pas de nouvelles

Et celles dites puent le mépris

Polémiques à souhait

Horribles à entendre

Et ça fait déjà trois réveillons

Tous les matins les mêmes

Tous les après-midi affamés

Trois nuits larmoyantes

Et le doute nous régit tout

Des moments immobiles

Le temps délite notre mémoire

Et le crime contre nous s’édulcore

Tout nous est lointain

Tout autour de nous est faux

Tout est de plus en plus pénible

Sans ton humour bien de chez nous

Un vide abyssal s’est fait en moi

Depuis ton humiliant bannissement

Sous escorte noire de la Cagoule

Dures à vivre toutes ces chaînes

Des questions sans réponses

Des débats intellectuels obscurs

Le résistant

Pavé parisien haletant

Et les libations Komian se banalisent

Voilà les nouvelles de ce jour

Oh! Jour de joie morte Oh!

Jour de liesse proscrite

Oh oui! Jour cimetière

Torture morale et corporelle

Vol en réunion des terres nôtres

Viol public de nos terroirs

C’est ça la nouvelle règle impartiale!

C’est ça la vérité des harkis noirs

Un carrosse aux identités barbares

Pour réparer dit-on l’injustice

Et conjurer l’Ivoirité du mal d’hier A toi, ma part de témoignage

A toi, j’écris ma vérité mutique A toi, je décris nos blessures

A toi, j’ouvre notre cahier verbatim Des mots!

Encore des mots!

Toujours des mots pour meubler

Pour être, avec toi, dignes et debout

À l’ombre des fers forgés de Scheveningen

Le jour se lève toujours…

Ecrit par Naako de Naako

RÉVOLUTION DES CONSCIENCES

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644746_456633374387476_160572068_nIl fut un temps où…

Les fils de l’Homme étaient lents à la parole et maîtrisaient leur langue pour qu’elle ne les condamne pas

Ils étaient prompts en action caritative pour que le zèle de la main droite puisse apporter à la main gauche, une bonne récolte.

Ils aplanissaient leurs sentiers, labouraient leurs champs et fertilisaient leurs terres pour que leurs jours soient fructueux.

En ce temps…

Les fils de l’Homme étaient purs et revêtaient une parure d’or éprouvée par le Feu Divin.

Ils brandissaient l’épée flammigère et ne laissaient pas la peur corroder leur âme ni émousser leur esprit.

Les fils de l’Homme avaient connaissance de la Loi et savaient ce qui est juste.

Sans être avare ni prodigue, ils gardaient, en toutes choses, la juste mesure.

Ils savaient se détourner des ignominies et des iniquités en revêtant le manteau de l’humilité.

Ils savaient mesurer leur soif et soupeser leur courroux.

Le jour arrive, et il est proche où …

La chrysalide arrivera à maturité et libérera le papillon qui est en elle.Le bourgeon sortira de sa dormance, et s’épanouira en une magnifique fleur.

Alors les yeux de la conscience africaine se dessilleront et une nouvelle ère débutera :

Les Africains retrouveront le pan de leur âme spoliée et vendue en esclavage. Ils seront libérés des chaines de la domination et de l’inconscience.

Lorsqu’une révolution culturelle, psychologique, et mentale aura été faite, la Monade renaitra en Afrique, lavée de ses scories et immaculée comme au premier jour d’Adam :

Le complexe d’infériorité et la perte d’identité se dissiperont

La famine et la misère se dissoudront

Les guerres et la corruption disparaîtront

Alors le monde connaîtra un bouleversement et un changement profond des consciences.

Le temps arrive …

il est déjà là

Car, pour l’esprit, un jour est comme mille années

Agissons donc aujourd’hui pour les siècles et les siècles à venir… 

Par Matthieu Grobli

 

LES ORIGINES AFRICAINES DE « SATAN »

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Le « Culte des Ancêtres », terme par lequel nous désignons la tradition religieuse d’authenticité kémite manifestée depuis les Origines, trouve aujourd’hui beaucoup de difficulté à être compris par les descendants de ces hommes et ces femmes qui auront, les premiers, conceptualisé l’idée de Dieu.

Les Textes des Pyramides, premier corpus religieux attesté dans l’histoire de l’Humanité, témoignent de l’ancienneté de la notion de Dieu en Afrique, et relèvent également plusieurs aspects de la liturgie kémite associant la Félicité du défunt au rapport observé avec les Ancêtres, et à travers eux, avec Dieu. Les Textes des Sarcophages précisent cet aspect de la traditionnalité kémite lorsqu’ils évoquent les quatre (4) faits excellents accomplis par Râ au Temps de la Création. « 1) Je fis le quatre vents pour que chaque homme puisse respirer en son temps, dit le Dieu Grand. C’est un des faits. 2) Je fis la grande inondation pour que l’humble puisse en bénéficier comme le noble. C’est un des faits. 3) Je fis chaque homme semblable à son compagnon; et je n’ordonnai pas qu’ils agissent mal. C’est leurs cœurs qui ont désobéi à ce que j’avais dit. C’est un des faits. 4) J’ai fait en sorte que leurs cœurs ne soient pas disposés à oublier l’Amenti, afin que les offrandes sacrées soient faites aux Neterous des Sepaou(t). C’est un des faits. ». (Cité par T. Obenga in Philosophie africaine…,p.98)

Le quatrième fait, qui donne au Dieu Grand d’avoir fait en sorte que nous ne soyons pas disposés à oublier l’Amenti, afin que les offrandes sacrées soient faites aux Neterous des Sepaou(t), rappelle effectivement la place de l’ancestralité dans la tradition kémite. « Amenti » est le terme employé pour désigner l’Ouest géographique, là où se couche le soleil, mais ce terme présente une compréhension tout autre lorsqu’il s’applique à la religion kémite. Diene Thiao en donne une première explication : « Ceux qui respectaient la Maat ont la promesse d’une vie meilleure dans l’au-delà, appelé Amenta. Décomposons le mot Amenta : A-Men-Ta. Ta est la terre inondée. Men, ici, donc Amen est la négation d’ici, ce qui veut dire pas ici. En somme Amenta veut dire la Terre pas ici ou tout simplement l’Au-delà. » (Diene Thiao, L’Égypte révélée, p. 142).

L’expression « Au-delà », sous-entendu « Au-delà du fleuve », désigne la destination des défunts kémites au motif que le soleil se couche à l’Ouest, au-delà du Nil, la terre inondée. Cette idée est reprise par la tradition grecque lorsqu’elle évoque les Jardins des HespéridesLes Hespérides, nymphes personnifiant le Couchant, ont leur nom formé à partir de la locution grecque Hesperis signifiant OccidentOuest. LeJardin des Hespérides est censé se trouver à la limite occidentale du monde. Les auteurs Grecs décrivent un endroit paradisiaque et y mettent des pommes d’or gardées par un serpent polyglotte; une histoire et des caractères qui reviendront plus tard dans le récit biblique du Jardin d’Eden.

Le Jardin des Hespérides et le serpent polyglotte (vase grec à figures rouges).

Ainsi, le quatrième fait excellent accomplie par Râ au Temps de la Création est une recommandation de ne pas « oublier » les Ancêtres et d’approcher le Dieu Grand à travers les Neterous des Sepaou(t), c’est-à-direles divinités tutélaires de nos familles, de nos villages, de nos villes, qui sont autant d’hypostases de l’Un-et-Seul.

L’idée que nous nous faisons du culte des Ancêtres est intimement lié au rapport que nous entretenons avec la notion de « Temps » que nous déclinons habituellement en termes de passé, présent, et futur. Combien de fois avons-nous entendu l’honnête indignation d’un Africain islamo-christianisé devant ce qu’il croyait être l’adoration des « morts » lorsque nous lui parlions du culte des Ancêtres ? Cette « indignation » naît de la compréhension que nous avons de la « mort »; celle-ci est alors perçue comme une fin en soi, vouant à l’inefficacité et à l’oubli tout ceux et celles qui en sont « victimes », radicalement éjecté du monde des « vivants » sans plus avoir aucune incidence sur la vie « concrète ».

Or, en Afrique, « les morts ne sont pas morts », écrivait Birago Diop. Cette remarque de l’écrivain Sénégalais n’est relevée que pour son aspect poétique, mais personne ne questionne l’origine éventuelle d’une telle affirmation. Comment l’Afrique a-t-elle pu établir la certitude que « les morts ne sont pas morts » ? Répondre à cette question nous oblige à redéfinir la notion de « Temps ».

La Cosmogonie d’Iounou (Héliopolis), la toute première cosmogonie attestée dans l’histoire de l’Humanité, fait état d’une idée originale que désigne la locution « Khepri » associée au « Devenir », au « Mouvement ». Platon, dont l’œuvre, Le Timée, peut, à juste titre, être considérée comme un plagiat reconnu de cette cosmogonie kémite, revient sur cette notion sans toutefois la nommer. Il écrit : « Quand le père qui l’avait engendré s’aperçut que le monde qu’il avait formé à l’image des dieux éternels (les quatre éléments primordiaux, le feu, l’air, la terre, l’eau, associés aux quatre Neterous primordiaux Shou, Tefnout, Geb, Nout de la Cosmogonie d’Iounou) se mouvait et vivait, il en fut ravi et, dans sa joie, il pensa à le rendre encore plus semblable à son modèle. Or, comme ce modèle est un animal éternel[1], il s’efforça de rendre aussi tout cet univers éternel, dans la mesure du possible. Mais cette nature éternel de l’animal, il n’y avait pas moyen de l’adapter complètement à ce qui est engendré. Alors il songea à faire une image mobile de l’éternité et, en même temps qu’il organisait le ciel, il fit de l’éternité qui reste dans l’unité cette image éternelle qui progresse suivant le nombreet que nous avons appelé le temps. En effet, les jours, les nuits, les mois, les années, n’existaient pas avant la naissance du ciel, et c’est en construisant le ciel qu’il imagina de leur donner naissance; ils sont tous des parties du temps, et le passé et le futur sont des espèces engendrées du temps que, dans notre ignorance, nous transportons mal à propos à la substance éternelle. Nous disons d’elle qu’elle était, qu’elle est, qu’elle sera, alors qu’elle est est le seul terme qui lui convienne véritablement, et que elle était et elle sera sont des expressions propres à la génération qui s’avance dans le temps, car ce sont là des mouvements. Mais ce qui est toujours identique et immuable ne saurait devenir ni plus vieux, ni plus jeune avec le temps, ni être jamais devenu, ni devenir actuellement, ni devenir plus tard, ni en général subir aucun des accidents que la génération a attaché aux choses qui se meuvent dans l’ordre des sens et qui sont des formes du temps qui imite l’éternité et progresse en cercle suivant le nombre » (Platon, Timée, 36c/38d).

Ce discours aux allures spontanées, qui peut paraître difficile à appréhender, est parfaitement intelligible lorsqu’il se rapporte à l’arrière-fond cosmogonique des peuples de la vallée du Nil (Congo), nous reviendrons sur ce point dans les prochains paragraphes.

Ainsi, le « Temps » est une notion associée au mouvement, au devenir, il n’est ni passé, ni futur, il estLe culte des Ancêtres regarde autant « le passé » que « le futur », puisqu’il est d’une nature englobante et la présence des Ancêtres est effective au motif qu’il n’y a ni passé, ni futur, mais sans doute un « à-côté ». La vie objective est une boucle perpétuelle, et il n’existe pas d’instant « t » où commence l’ancestralité puisque le cercle ne connaît ni commencement ni fin. Nous sommes les visages de nos Ancêtres. Nous sommes nos Ancêtres. Célébrer l’Ancestralié c’est célébrer le peuple dans sa durée, appeler à sa conservation autant qu’à celle de la Civilisation qu’il a su produire(cette compréhension peut autoriser une nouvelle idée de ce que nous appelons « le travail »). Les visages et les dieux de cette liturgie retrouvée doivent nécessairement leurs traits au peuple qui les prient. Il n’y a donc pas de messie universel qui surgirait de l’étranger, car rien n’est universel, tout est culturel.

Cette remarque est encore perceptible avec le cercle sans commencement ni fin qui deviendra le « Satan » des religions abrahamiques.

Pour saisir cette correspondance, il faut premièrement se familiariser avec la notion de « Douat », le Ciel inférieur, « le monde souterrain » qui, du grec « hadès », du latin « infernus », deviendra « l’enfer » du langage courant. Théophile Obenga situe la Douat : « Féminin dans la langue égyptienne, le Ciel est un lieu. Il se compose de nombreux endroits : Le Ciel Inférieur (dw3t, Douat) : c’est une région cosmogonique. Ceux de l’Au-delà y habitent, précisément les dw3tyw, douatiou. Le Soleil (Râ) passe la nuit dans le Ciel Inférieur (…).» (Théophile Obenga, La Philosophie Africaine…, p.132). L’Enfer est le lieu de résidence que les religions abrahamiques donnent à Satan. Or, comme nous le montrerons par la suite, l’idée de Satan est d’abord une idée essentiellement liée à l’initiation et à l’épreuve qui la caractérise.

La Douat, la descente aux enfers.

Le récit cosmogonique de la Création vu par le peuple Luba du Congo servira de support à notre argumentation :

« Maweja Nnangila, Dieu, procéda à l’œuvre de création en trois étapes. À la première étape, Il surgit Lui-même du néant et fut. Ensuite, par l’émission du Verbe, par l’appel par le geste, et par le souffle, il passa aux deuxième et troisième étapes de la création. Ainsi, la deuxième étape fut celle de la Création, par les émanations de sa divinité, des créatures primordiales du ciel du sommet. Maweja les créahermaphrodites et les répartit en trois catégories : quatre par quatre les animaux géants; par paires jumelles les esprits du ciel; et par paires jumelles toujours les grandes choses aînées. Enfin la troisième étape fut celle de la création proprement dite, étalée sur deux saisons : d’abord la saison sèche, ensuite la saison pluvieuse.

« Au cours de chacune de ces saisons, l’œuvre de la création s’effectua en cinq temps pendant lesquels chaque chose fut créée hermaphrodite et par paire jumelle. C’est ainsi qu’au début de la saison pluvieuse de la création, au moment où furent créées les choses cadettes (ou créatures de la terre), Dieu créa un être qu’il plaça à la tête de toutes les « créatures cadettes » en qualité de Grand Seigneur. Il le nommaKongolo kaa mukanda, ce qui, littéralement, signifie « celui qui ordonne la complétude » ou « celui qui déplie la loi ». En d’autres termes, « ordonnateur de la perfection » ou « ordonnateur de la loi », ou encore « spirale de la loi ».

« En ce temps-là, l’homme n’était pas encore créé. Mais cet être ressemblait en beaucoup de points à l’homme qui fut crée par la suite. Il en était comme la préfiguration tout en étant différent, car lui n’avait pas reçu le souffle de Maweja qui, par la suite, anima l’homme et le différencia des autres créatures. De plus, il n’avait pas une nature précise, car il rassemblait en lui un peu des caractères de toutes les choses créées. Ainsi, il avait une tête humaine, des membres comme les quadrupèdes, etc.

« Un jour, les animaux et autres créatures se moquèrent de Kongolo koa mukanda à cause de sa nature indistincte et lui donnèrent le sobriquet de Cya kubidi, « être équivoque ». Celui-ci en conçut une grande colère dont l’écho arriva jusqu’à l’oreille de Maweja qui le fit venir et l’interrogea :

–         De quel nom t’appellent les autres ?

Kongolo ne donna pas le sobriquet par lequel les autres l’appelaient ni son nom de Kongolo kaa mukanda, mais il répondit en se plaignant :

–         Moi, je suis Nyoka, « le Réprouvé » (« le Puni », « le Renié »).

Dieu lui dit : Pourquoi te dis-tu « Le Réprouvé » ?

« Equivoque » répondit :

–         Tu ne m’as pas crée comme les autres; je suis un être équivoque. Je ressemble un peu à toutes les créatures sans ressembler vraiment à aucune. Je ne suis pas parfait comme tu me l’as fait croire : ndi munyoka, je suis le réprouvé, le puni.

« Ayant entendu cela, Maweja se mit à méditer et conclut que son œuvre de création n’avait pas encore atteint la perfection qu’il croyait. Il pensa alors créer un être qui soit comme un autre lui-même dont il puisse faire un vrai grand seigneur.

« Après une longue réflexion, Maweja rassembla son souffle et, l’expirant de toutes ses forces sur la terre, fit apparaître l’homme. Aussitôt il souffla sur l’homme et fit apparaître la femme. Il confia à l’homme la grande seigneurie et révoqua Kongolo, qui en conçut une grande jalousie et jura de se venger…

« Lorsque Kongolo eut atteint son but en faisant déchoir l’homme. Maweja le convoqua pour le juger. Mais celui-ci se montra arrogant en se présentant de nouveau sous le nom de Nyoka, « Le Réprouvé », qu’il s’était donné lui-même. Alors, Dieu le maudit :

–         Tu t’es nommé toi-même Nyoka, « le Réprouvé », c’est donc ainsi que tu seras puni…Et maintenant, métamorphose-toi !

« Aussitôt, « Équivoque » perdit un à un tous les caractères des autres créatures qui constituaient sa nature et apparut sous sa nouvelle forme d’être réprouvé, celle du Serpent.

(Clémentine F. N. Madiya, Arts Africains, signes et symboles, pp. 113-115)

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Il convient premièrement de reconnaître le caractère typiquement kémite de cette cosmogonie. Les trois étapes initiales de la Création sont respectées. Le surgissement du « néant » évoque la phase de conception. L’idée de « néant » ici doit être rectifiée car le « néant » n’est pas d’une conception cosmogonique kémite, on parlera alors de « chaos primordial ». Théophile Obenga revient sur l’introduction de la Cosmogonie des Luba du Congo. Il note : « Au commencement, de Toutes les Choses (de l’Univers), l’Esprit Aîné, Maweja Nangila, le premier, l’aîné et le grand seigneur de tous les Esprits qui apparurent par la suite, se manifesta, seul, et de par soi-même. Puis, et d’abord, il créa les Esprits. Il les créa, non pas à la façon dont il créa les autres choses, mais par une métamorphose de sa propre personne, en la divisant magiquement, et sans qu’il ne perde rien » (Théophile Obenga, La Philosophie Africaine…, p. 61).

La deuxième phase, l’émission du Verbe, correspond à la phase d’énonciation; et enfin, la troisième phase, celle de la création à proprement parler étaler sur deux saisons, le sec (saison sèche) et l’humide (saison pluvieuse), est celle de l’incarnation. La Création suivant la cosmogonie Luba, à l’instar de la cosmogonie héliopolitaine, se fait par la pensée (méditation, réflexion de Maweja Nangila) et la parole (émission du Verbe). Les dieux primordiaux, les « Aînés », paraissent avec le caractère hermaphrodite et en paires de jumeaux, exactement comme c’est le cas avec le récit héliopolitain. Plusieurs points de correspondance peuvent encore être relevés, mais ceci n’est pas l’objet premier de cette communication que nous consacrons aux origines de « Satan ».

Kongolo Kaa Mukanda« Le Réprouvé », Nyokà-le-Serpent, est la parfaite figure qui produira l’image de Satan dans les religions abrahamiques, à la différence qu’appréhender à travers la tradition originale des BaLuba du Congo, la fonction de ce personnage qui aura effrayé des générations d’Africains islamo-christianisés est enfin perçue et installé dans une logique endogène.

À partir du mythe des Luba, il est intéressant de suivre comment les Baluba identifient leurs symboles qu’ils appellent bimanyinu bya bangabanga « signes du début » ou « signes d’origine ». Ces signes figurent tous les transformations de Kongolo Kaa mukanda. Considéré dans son état d’ordonnateur de la loi, Kongolo kaa mukanda est figuré par mwanza nkogolo, « le cercle du début ». Car il est l’être qui est à l’état parfait, l’être qui donne la perfection à tous ceux qui se conforment à la loi et les met dans l’état d’êtres « finis », « achevés », « complets ». (note de F.N. Madiya)
Considéré dans l’exercice de sa fonction (dérouler la loi, régir), il est l’être qui bouge et fait bouger. Il prend la forme d’une spirale appelée « Manyingu » (le terme Manyingu dérive du verbe « ying » ayant les acceptions suivantes selon les suffixes qui lui sont octroyés : « ying » (infinitif kunyinga) : rétrécir, tordre quelque chose en son milieu jusqu’à ce qu’il prenne la forme d’un 8 : serrer très fort à la taille. « ying-ul-uk (inf. kunyunguluka : encercler, entourer, contourner quelque chose jusqu’à revenir au point initial, tracer un cercle autour de quelque chose. (note de F. N. Madiya)
Dans l’état de repos qui suit l’action, Kongolo prend la forme de cercles concentriques, appelés aussi Manyingu. La spirale et les cercles concentriques sont considérés par les Baluba comme des « cercles en mouvement ». (note de F. N. Madiya)
Devenu Nyokà, Serpent, Kongolo Kaa Mukanda, « ordonnateur de la Loi », est figuré par une ligne sinusoïdale ou en chevron lorsqu’il est considéré en action, en mouvement. (note de F. N. Madiya)
Kongolo Kaa Mukanda est figuré par une ligne plus ou moins droite lorsqu’il est représenté à l’état de repos. (note de F. N. Madiya)

« Le python arc-en-ciel nh-hr est le même que nkõgal ou nkõgolo [2] bantu, écrit Oscar Pfouma. La correspondance nous semble assurée. Nh-hr python, alias dm3 (Urk.V. 87), alias s3-t3 (littéralement fils de la terre), est symboliquement associé à l’Ouroboros śd m r3 littéralement queue en gueule (…) Le python arc-en-ciel est la représentation imagée, comme le caméléon et l’Ouroboros, du parcours initiatique » (Oscar Pfouma, L’harmonie du monde…, p.58).

Le nom « s3-t3 », « Sa-Ta », « le Fils de la Terre », l’un des noms que porte Apepou (Apophis), le serpent monstrueux qui éprouve Râ au moment où ce Grand Dieu traverse la Douat (le monde souterrain/enfer), deviendra le « Satan » de la tradition rabbinique. Le cheminement de l’astre du jour, auquel Râ s’identifie, prend la forme d’un labyrinthe serpentiforme dont les « pièges » ponctuent la traversée de la Douat, le monde souterrain, que réalise le Dieu Grand dans les heures nocturnes. Ces épreuves sont celles que le défunt doit surmonter car, faut-il le rappeler, l’initiation c’est « la mort » qui précède une renaissance.

L’ambivalence de l’image du serpent, tantôt allié Nh-hr, tantôt hostile Apepou est perceptible à travers l’alchimie comme le rappelle Marcellin Berthelot, l’un des précurseurs de la chimie en Europe : « Le Serpent ou Dragon qui se mord la queue (ouroboros) est plus significatif encore : c’est le symbole de l’œuvre, qui n’a ni commencement ni fin. Dans le Papyrus de Leide, il est question d’un anneau magique, sur lequel ce serpent est tracé. Il est aussi figuré deux fois dans le manuscrit 2.327, en tête d’articles sans nom d’auteur, dessiné et colorié avec le plus grand soin, en deux et trois cercles concentriques, de couleurs différentes, et associé aux formules consacrées : La nature se plaît dans la nature, etc. Il est pourvu de trois oreilles, qui figurent les trois vapeurs, et de quatre pieds, qui représentent les quatre corps ou métaux fondamentaux : Plomb, cuivre, étain, fer. Les derniers détails rappellent singulièrement la salamandre, animal mystérieux qui vit dans le feu, lequel apparaît déjà à Babylone et en Égypte[3], et dont Aristote, Pline, Sénèque et les auteurs du siècle suivant rappellent souvent les propriétés mystérieuses. Il en est aussi question dans le papyrus Leide et parmi les pierres gravées gnostiques de la collection de la Bibliothèque Nationale : elle jouait un certain rôle dans les formules magiques et médicales de ce temps. À la suite de la figure du serpent, on lit dans le manuscrit 2.327 un exposé allégorique de l’œuvre : Le dragon est le gardien du temple. Sacrifie-le, écorche-le, sépare la chair des os et tu trouveras ce que tu cherches. Puis, viennent successivement l’homme d’airain, qui change de couleur et se transforme dans l’homme d’argent; ce dernier devient à son tour l’homme d’or. Zosime a reproduit tout cet exposé avec plus de développement. Les mêmes allégories se retrouvent ailleurs dans un texte anonyme, sous une forme qui semble plus ancienne : l’homme d’airain est plongé dans la source sacrée, il change non seulement de couleur, mais de corps, c’est-à-dire de nature métallique, et il devient l’homme d’Asemon, puis l’homme d’or. L’argent est ici remplacé par l’asemon, c’est-à-dire par l’Electrum, alliage d’or et d’argent, qui figurait au nombre des vieux métaux Égyptiens.

Ouroboros alchimique

Remarquons encore ces allégories, où les métaux sont représentés comme des personnes, des hommes : c’est là probablement l’origine de l’homunculus[4] du moyen âge; la notion de puissance créatrice des métaux et de celle de la vie s’étant confondues dans un même symbole. Un autre traité de Zosime renferme une figure énigmatique, formée de trois cercles concentriques, qui semblent les mêmes que ceux du serpent, et entre lesquels on lit ces paroles cabalistiques : Un est le tout, par lui le tout, et pour lui le tout, et dans lui le tout. Le serpent est un; il a les deux symboles (le bien et le mal) et son poison (ou bien sa flèche), etc. Un peu plus loin vient un Scorpion et une suite de signes magiques et astrologiques. (…) Dans le manuscrit de saint Marc, fol.188, V, et dans le manuscrit 2.249, fol.96, sous le nom de Chrysopée de Cléopâtre, le même dessin se voit, plus compliqué et plus expressif. En effet, non seulement les trois cercles sont tracés, avec les mêmes axiomes mystiques; mais le centre est rempli par les trois signes de l’or, de l’argent et du mercure. Sur le côté droit s’étend un prolongement en forme de queue, aboutissant à une suite de signes magiques, qui se développent tout autour. Le système des trois cercles répond ici aux trois couleurs concentriques du serpent citées plus haut. Au dessus, on voit l’image même du serpent Ouroboros, avec l’axiome central : Un le tout. Le serpent, aussi bien que le système des cercles concentriques, est au fond l’emblème des mêmes idées que de l’œuf philosophique, symbole de l’univers et symbole de l’alchimie. (…) Le serpent qui se mord la queue était adoré à Hiérapolis en Phrygie, par les Naasséniens, secte gnotisque à peine chrétienne. Les Ophites, branche importance du gnosticisme, comprenaient plusieurs sectes qui se rencontraient en un point, l’adoration du serpent, envisagé comme le symbole d’une puissance supérieure; comme le signe de la matière humide, sans laquelle rien ne peut exister; comme l’âme du monde qui enveloppe tout et donne naissance à tout ce qui est, le ciel étoilé qui entoure les astres; le symbole de la beauté et de l’harmonie de l’univers. Le serpent Ouroboros symbolisait donc les mêmes choses que l’œuf philosophique des alchimistes. Le serpent était à la fois bon et mauvais. Ce dernier répond au serpent égyptien Apophis, symbole des ténèbres et de leur lutte contre le soleil. » (M. Berthelot, Les origines de l’Alchimie, pp.58-63).

Cette ambivalence est aussi perceptible avec le nom « Nyokà » que se donne « Équivoque », Kongolo Kaa Mukanda, l’œuvre parfaite de Maweja Nangila, l’Aîné, que Celui-ci plaça à la tête de toutes les « créatures cadettes ». Nyokà est un terme générique pour désigner le serpent. Ce terme dérive de « nyook » qui signifie « faire souffrir » aussi bien moralement que physiquement. Le déverbal passif nyooka (mu-nyooka) signifie selon le cas « celui que l’on fait souffrir », « celui qui n’est pas aimé », « le réprouvé », « le puni », « le renié », « le haï », etc.; tandis que le déverbal actif « nyook » signifie « celui qui fait souffrir », « le bourreau », etc. « Équivoque », ainsi compris, désigne l’indétermination, la neutralité, l’Initiation, la Connaissance : on en use en « bien » ou en « mal » suivant nos propres desseins.

Kongolo représenté sous la forme d’une torsade. On reconnaît le signe mathématique de l’infini et la pointe de la queue que l’on donne habituellement à Satan.

L’aspect « équivoque », « indéterminé », de Kongolo Kaa Mukanda est perceptible dans l’extrait du Timée rappelé plus haut, lorsque Platon écrit : «  Quand le père qui l’avait engendré s’aperçut que le monde qu’il avait formé à l’image des dieux éternels se mouvait et vivait, il en fut ravi et, dans sa joie, il pensa à le rendre encore plus semblable à son modèle. Or, comme ce modèle est un animal éternel (c’est-à-dire Kongolo Kaa Mukanda), il s’efforça de rendre aussi tout cet univers éternel, dans la mesure du possible. Mais cette nature éternel de l’animal, il n’y avait pas moyen de l’adapter complètement à ce qui est engendré. Alors il songea à faire une image mobile de l’éternité et, en même temps qu’il organisait le ciel, il fit de l’éternité qui reste dans l’unité cette image éternelle qui progresse suivant le nombre, et que nous avons appelé le temps. » (Platon, Timée, 36c/38d). Cette image mobile, l’animal éternel, est le serpent qui se mord la queue. L’indétermination de Kongolo Kaa Mukanda, cette nature indistincte qui lui mérita le sobriquet de Cya kubidi, « être équivoque », s’exprime chez Platon lorsqu’il écrit qu’« il n’y avait pas moyen de l’adapter complètement à ce qui est engendré ».

Ce n’est qu’en conclusion que nous évoquons ici l’œuvre de Dante Alighieri, la Divine Comédie, qui représente l’Enfer sous la forme d’une spirale à neuf cercles, un cratère creusé par la « chute » de Satan. Or, cette spirale infernale n’est autre que la spirale de la Création, incarnée dans la figure de Kongolo Kaa Mukanda, le Serpent, l’épreuve initiatique, dont le succès nécessite de connaître les sept principes hermétiques de la Loi fondamentale (celle qui forme le nom même de Kongolo Kaa Mukanda, « Celui qui déplie la loi ») rappelés par le Kybalion, à savoir : 1) Le principe du Mentalisme : « le Tout est Esprit, l’Univers est mental, 2) Le principe de Correspondance : « Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas, ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut, 3) Le principe de Vibration : « Rien ne repose, tout remue, tout vibre », 4) Le principe de Polarité : « Tout est double, toute chose possède des pôles; tout à deux extrêmes, semblable et dissemblable ont la même signification, les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents, les extrêmes se touchent, toutes les vérités ne sont que des demi-vérités, les paradoxes peuvent être conciliés », 5) Le principe du Rythme : « Tout s’écoule au-dedans et au dehors, toute chose à sa durée, tout évolue puis dégénère, le balancement du pendule se manifeste dans tout, la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche, le rythme est constant », 6) Le principe de Cause et d’Effet : « Toute cause à son effet, tout effet à sa cause, tout arrive conformément à la Loi, la chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue, il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la Loi », 7) Le principe du Genre : « il y a un genre en toutes choses, tout à ses principes masculins et féminins, le genre se manifeste sur tous les plans »

La Divine Comedie. Dante et Béatrice au « Paradis ». On reconnaît les cercles concentriques. La forme que prend Kongolo au moment du repos qui suit l’action.

De la nécessité de Kongolo Kaa Makanda est résolu le paradoxe des religions abrahamiques qui ne savent expliquer l’existence de Satan que par la crainte d’aller rôtir en Enfer qu’il doit inspirer aux dévots.Kongolo Kaa Makanda est la Loi en elle-même. Comme le rappelle le Kybalion : « il n’existe pas dans l’univers un endroit ou puisse se loger une chose extérieure et indépendante de la Loi. Son existence rendrait ineffectives toutes les Lois Naturelles et plongerait l’univers dans une illégalité et un désordre chaotique » (Trois initiés, Le Kybalion, p. 116).

[1] Il s’agit ici d’une allusion à l’Ouroboros, l’animal éternel, le serpent qui se mord la queue.

[2] Nkongolo.

[3] Horappolon rappelle à cet effet (Hiéroglyphica) : « Voulant signifier un homme qui n’est pas brûlé par le feu, ils (les Égyptiens) peignent une salamandre ; car celle-ci éteint toute flamme ».

[4] Homme en chair et en os que prétendaient pouvoir créer les Alchimistes (Zosime). Ce terme est aujourd’hui appliqué à toute représentation d’être humain, ou modèle à l’échelle du corps humain illustrant des fonctions et des caractéristiques abstraites (physiologie, psychologie, etc.)

par Amenhemhat Dibombari,

POURQUOI LES PRIÈRES FINISSENT PAR AMEN OU AMIN?

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Les juifs prient et parlent de Yahvé Adonaï, mais terminent tous leurs prières et leurs invocations par AMEN

Les Chrétiens prient et parlent tout le temps de Yahvé, Elohim, el Shaddai, etc… Mais terminent tous leurs prières et leurs invocations par AMEN

Les Musulmans prient et parlent d’Allah mais terminent tous leurs prières et leurs invocations par AMEN(AMIN)

Il n’échappe a personne que toutes les religions dites révélées emploient ce terme AMEN comme acte de foi ou en guise de conclusion de leurs prières. Ce qui est intrigant, c’est que le même mot soit employé invariablement dans toutes ces religions.

Aussi Lorsqu’on demande aux adeptes des religions (judaïsme, christianisme islam) , religions dites révélées (prêtres, clergés, rabbins, imams, fideles et croyants, etc..) des explications sur le sens de ce mot, ils disent que ca signifie « ainsi soit-il »
Des fois ils disent officiellement que ca signifie « En vérité »
Des fois ils disent que ca veut dire « C’est ma foi »

Ces explications soulèvent un certain nombre de question a savoir :

Comment se fait-il que ce même mot AMEN soit employé dans ces religions ?
En quelles langues ce mot veut-il dire : « ainsi soit-il » ou « En vérité » ou « c’est ma foi » ?

Et comment un même mot peut-il avoir trois significations pour un même contexte (contexte des prières ou des invocations) ? 

Tout ceci nous emmène a cette question : D’ou vient le terme AMEN utilisé par les adeptes des religions révélées (judaïsme, christianisme, islam) comme acte de foi ou en guise de conclusion de leurs prières ?

L’étude linguistique en hébreu (langue utilisée dans le judaïsme), en arabe (langue de l’islam) et des langues européennes (langues majoritairement utilisées dans le christianisme) montre que le terme AMEN ne signifie ni ainsi soit-il, ni en vérité, ni « c’est ma foi » dans aucune de ces langues. Inversement si vous prenez les termes « Ainsi soit-il », « en vérité » ou « c’est ma foi », vous verrez que ces termes ne renvoient pas a AMEN. Le terme AMEN comme invocation ou comme conclusion aux prières, ne signifie rien de ce qui disent les religions dites révélées, dans aucune de ces langues. C’est pourquoi lorsqu’on suit les religions dites révélées et leurs explications concernant ce mot, on arrive a rien de satisfaisant.

D’où vient le terme AMEN alors ?

La plus ancienne attestation de terme vient de la vallée du Nil (Civilisation pharaonique). Dans l’enseignement religieux de nos ancêtres de la vallée du Nil, ce terme (Amon, ou Amen) signifie le caché, et c’était le nom que Nos ancêtres de la vallée du Nil donnaient a Dieu, le Dieu unique. En effet pour nos ancêtres, le créateur est et constitue celui est au dessus de tout, ce que rien ne peut dépasser. Il est invisible (car personne ne la jamais vu), impénétrable, insondable (car personne n’a jamais pu le sonder), insaisissable, mystérieux pour nous car nous sommes bloqués par nos sens (ouïe, odorat, vue, etc.…) qui nous empêchent physiquement de le percevoir dans toute sa grandeur et sa totalité. Ainsi ils donnaient a Dieu le nom d’Amon ou Amen (nom qui signifie le caché), pour designer le fait que Dieu est invisible, insondable, etc.

Si l’on prend par exemple (parmi les nombreux textes qui existent) le texte pharaonique de nos ancêtres qui s’appelle Doua en Imen (Louange a Amon) on a :

« Unique est Amon qui est caché pour eux, (…) sans que l’on connaisse son véritable aspect ; »

Donc comme nous l’avions dit, pour nos ancêtres le créateur (Amon, Amen, Imen, Iman, Imana, Amani, Ameni, Ama Aman, Amun, etc..) est unique (monothéisme) et est caché, etc..

Ainsi lorsque nos ancêtres faisaient des prières, des invocations, ils remettaient ces prières et ces invocations à Amon ou Amen, le Dieu unique, le principe créateur de l’univers, la source cachée de toutes les bénédictions et de toute la création. Lorsqu’ils voulaient prendre le créateur à témoin de quelque chose ils utilisaient le terme Amon (Amen). Le nom divin Amon se trouvait aussi dans beaucoup de noms ou de titres de pharaons, qui portaient ce nom en guise de bénédiction sur eux même ou en guise de protection contre les mauvais esprits ou les forces du désordre et du mal (incarnées par Seth).

On le trouve par exemple dans le nom du pharaon TutankhAMON, qui s’écrit aussi TutankhAMEN.

Les pharaons AMENhotep I, AMENhotep II, AMENhotep III, AMENhotep IV (qui est devenu plus tard AKHENATON) portaient le nom divin dans leurs noms.

Le nom AMENHOTEP se compose de AMEN qui signifie AMON et de HOTEP qui signifie être en PAIX

Le nom AMENHOTEP se traduit par AMON (Dieu) EST EN PAIX OU AMON (Dieu) EST SATISFAIT.
Le terme AMEN renvoie (comme on peut le voir ici) directement au créateur

Amen (Amon) c’est ainsi que nos ancêtres de la vallée du Nil appelaient Dieu. Nos ancêtres invoquaient Dieu en l’appelant ainsi. Le terme AMEN est le terme qui servait appeler et a invoquer le Dieu unique créateur, principe de la création et a l’origine de toute choses.

Comment savons nous que c’est cette appellation de Dieu qui a été reprise copiée et plagiée par les religions dites révélées ?

Eh bien ce sont les religions révélées qui se trahissent eux-mêmes

Dans les autres livres et exégèses de la tradition rabbinique, notamment dans le Talmud (autre livre que la Thora important chez les juifs), les Rabbins expliquent que le terme AMEN comme étant d’abord un acronyme signifiant « Dieu, Roi en qui l’on place sa confiance ». Amen est ensuite défini comme l’origine de toutes les bénédictions qui arrivent sur Israël. Or, qui est l’origine de toutes les bénédictions et en qui l’on place sa confiance? N’est ce pas le créateur (Dieu) ?

Les traditions et exégèses des rabbins définissent AMEN comme une invocation a Dieu, un mot pour invoquer Dieu, et non comme un mot pour dire Ainsi soit-il, , etc..

Dans le cadre du christianisme, un indice sur Amen est donné dans le livre de l’apocalypse chapitre 3 verset 14 : « ainsi parle L’AMEN, le témoin fidèle et vrai, le principe de la création de Dieu ». AMEN est ici défini comme le principe à l’origine de la création et le témoin vrai et fidèle.

Dans le cadre de la tradition de l’islam, qui reprend puis ferme la marche des religions révélées, le mot Amen (Amin) est utilisé pour se référer à Dieu, et intervient comme acte de foi envers Dieu pour demander a Dieu d’exaucer ou de répondre aux prières.

Donc le mot AMEN utilisé dans le cadre des religions révélées (judaïsme christianisme, islam) pour conclure les prières ou faire des invocations n’a dans le fond, rien a avoir avec « ainsi soit-il » ou « en vérité », ou « c’est ma foi », mais c’est un terme qui à l’origine était utilisé pour designer Dieu et l’appeler, exactement comme le faisaient nos ancêtres de la vallée du Nil.

Le terme AMEN des religions dites révélées à pour origine la vallée du Nil. Le terme AMEN est le nom que nos ancêtres utilisaient pour désigner le créateur et l’appeler depuis la nuit des temps.

C’est donc Amon, l’une des principales divinités du panthéon égyptien, que nous invoquons. Son nom Imen, « le Caché » ou « l’Inconnaissable », traduit l’impossibilité de connaître sa « vraie » forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, « Amon aux noms multiples ».

SOURCE: https://www.facebook.com/LaVeriteRetablieDansLaBible

LES MENSONGES DE L’HISTOIRE DANS L’ENSEIGNEMENT

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Les manuels des classes de collège de la sixième à la troisième sont signés « par une équipe d’enseignants africains ».

Qui sont ces enseignants anonymes ? Nous n’avons aucune information sur leur identité encore moins sur leurs compétences. Il est parfois mentionné au début du manuel « coordination Sophie le Callennec ». Or Sophie le Callennec n’est pas africaine. Si elle ne fait pas sûrement partie de l’ « équipe d’enseignants africains » alors à quel titre intervient- elle ?

Manifestement on veut donner l’illusion que ces manuels sont l’œuvre d’africains sans doute pour ne pas heurter les sensibilités nationales des lecteurs. Alors qu’en réalité ces enseignants africains travaillent vraisemblablement sous le contrôle intellectuel d’une historienne non africaine.

La direction de la rédaction d’un manuel d’histoire ivoirien par un historien non africain ressortissant de l’ancien pays colonisateur est un choix malheureux de la maison d’édition française.

A ce propos, voici la position de l’historien Joseph. Ki – Zerbo. : « De même, autant le concours de tous les savants est nécessaire pour produire des monographies, et même des études générales sur l’histoire de l’Afrique, autant l’interprétation générale de ce passé et la confection des manuels d’histoire de l’Afrique à l’usage des jeunes citoyens africains, doit incomber avant tout à des historiens africains? Ceux – ci ont pour vocation pour éduquer leur concitoyens » [1]

De ce qui précède une grave question se pose. La Côte d’Ivoire a-t-elle donc perdu l’initiative historique et politique de l’écriture de ses manuels d’histoire ? Aussi est-on amené à s’interroger sur les rapports que l’Etat de Côte d’Ivoire entretint avec l’histoire ? On se souvient que l’écrivain Bernard Dadié a révélé dans un article du journal « le jour », l’autodafé de manuels d’histoire dans les années 1960 [2] par des autorirés academiques.

 

Per ankh kemetmaat.

 

[1] Joseph Ki –Zebo, Histoire de l’Afrique noire d’hier à aujourd’hui, Paris Hatier, page 29.

 

[2] « Un livre parlant de cet homme n’a-t-il pas été brulé dans la cour de l’Académie ? Sur ordre de qui ? C’est homme, c’était Gabriel Dadié » dans Bernard B. Dadié, Cailloux blancs, chroniques, Abidjan, NEI/CEDA, 2004. Page 23. Il s’agit d’après nos enquêtes du premier manuel d’histoire ; André Clérici (sous la direction), Histoire de la Côte d’Ivoire, Abidjan, CEDA, 1962.

21 – 2 – L’absence d’un paradigme « civilisationel »

Le constituant ivoirien proclame : « L’Etat a le devoir de sauvegarder et de promouvoir les valeurs nationales de civilisation ainsi que les traditions culturelles non contraires à la loi et aux bonnes mœurs »[1]. L’Etat ivoirien a donc un projet culturel qui s’enracine naturellement dans les traditions négro-africaines. C’est l’une des fonctions de l’éducation et en particulier de l’histoire de porter le projet de civilisation de la société car l’enseignement doit être organisé autour des intérêts et des buts de la société afin d’assurer la reproduction de celle-ci.

Or une des caractéristiques de la civilisation négro-africaine c’est qu’elle repose sur les humanités classiques égypto-nubiennes, socle de l’unité culturelle africaine.

C’est Cheikh Anta Diop qui rendra le mieux compte du paradigme « civilisationel » africain ;

« Les nouvelles humanités africaines devront reposer sur les fondements de la culture égypto-nubienne, de même que les humanités occidentales s’appuient sur la culture gréco-romaine antique. Sans référence systématique à l’Egypte dans tous les domaines de la culture, il ne sera pas possible de bâtir un corps de sciences humaines : le spécialiste africain qui veut faire œuvre scientifique n’a pas le choix, il ne peut pas se contenter de flirter avec les faits culturels égyptiens »[2].

Aussi les pédagogies africaines doivent avoir pour paradigme le complexe égypto –nubien ancien.[3]

Or l’analyse des manuels d’histoire examinés dans cette étude montre que les auteurs ne prennent pas à leur compte cet héritage des humanités classiques africaines.

Tout au contraire les auteurs, à la suite des « africanistes », falsifient honteusement l’histoire en s’employant à « couper » l’Egypte ancienne » du reste du monde négro-africain pour la rattacher à l’Orient. Or comme le souligne C.A. Diop « l’orientalisme » est une frustration pour les africains.

 

[1] Article 7 de la Constitution de Côte d’Ivoire de 2000.

 

[2]Cheick Anta Diop, Antiquité Africaine par l’image, Paris, Présence Africaine, 1967. Page 12.

 

[3] Théophile Obenga , « Hommage à Anténor Firmin (18850-1911), égyptologue haïtien, ANKH N°17 année 2008, 132-143.

3 – L’absence du temps historique et de l’unité culturelle africaine

L’histoire africaine telle qu’elle se donne à voir dans ces manuels nie l’unité historique et culturelle du continent. Et pourtant les travaux de Cheikh Anta Diop et Théophile Obinga ont définitivement réglé la question.

En effet, « L’œuvre de Cheikh Anta Diop a introduit le temps historique et l’unité culturelle dans les études africaines, sortant l’Afrique du carcan anhistorique et ethnographique dans lequel les historiens africanistes traditionnels l’avaient enfermée » [1].

En 1993, Théophile Obinga, dans un livre fondateur de la linguistique historique africaine, [2] démontre la parenté génétique des langues Negro –Africaines et en tire des grandes conséquences ; l’existence d’un ancêtre commun pré-dialectal qui est le « Negro – Egyptien ; une civilisation commune existe de ce fait, unissant tout le domaine du négro africain; l’Egypte pharaonique est la toute première grande civilisation historique apparue dans le domaine du Negro – Africain.

L’aspiration de tous les états africains et des africains du continent et de la diaspora est de construire une fédération politique panafricaine. L’Union africaine et toutes les autres organisations régionales dites d’intégration seraient l’un des moyens stratégique pour atteindre cet objectif politique

Mais comment construire un avenir commun, si l’enseignement de l’histoire dissimule et minorise le destin commun qui lie tous les africains depuis la genèse de l’humanité.

C’est sans doute pour cette raison que Molefe kete Asante a pu écrire dans un livre fondateur de l’afrocentricité :

« Depuis le dix – huitième siècle, nos penseurs cherchent à établir notre union politique et économique…Cette quête a engendré de faux espoirs, et d’opter pour des illusions nous a fatigués de la rhétorique de l’unité. Ce n’est pas l’unité que nous devons rechercher, c’est la conscience collective. » [3] Or l’histoire en est le fondement.

 

[1] Obinga , Théophile Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx ; contribution de Cheikh Anta Diop à l’historiographie mondiale, Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996, p.417

 

[2] Obinga Théophile, Origine commune de l’Egyptien ancien du copte et des langues Negro – Africaines modernes; introduction à la linguistique historique africaine, Paris, l’Harmattan, 1993.

 

[3] Asanté Molefi Kete, L’afrocentricité, traduction Ama Mazama, Paris, Editions Menaibuc, 2003, page 53.

 

4 – La genèse de l’humanité

A propos de l’apparition de l’homme sur la terre, les auteurs de ces manuels présentent sous forme très hypothétique la naissance de l’homme moderne en Afrique :

« L’on peut supposer que l’Afrique, où les premiers hommes sont apparus, a été le premier continent habité »[1].

Pourtant en l’état actuel des connaissances, l’apparition de l’homme en Afrique n’est plus une simple hypothèse mais un fait vérifiable.

La chronologie des grandes étapes des découvertes scientifiques et recherches l’atteste.

1880 : Charles Darwin fût le premier scientifique à publier une théorie moderne sur l’évolution et sur l’origine de l’homme. Il fut aussi le premier à désigner l’Afrique comme son lieu d’origine (R. Leakey, 1980).

1954 : Cheikh Anta Diop soutient la thèse du monogénétisme et de l’africanité de l’humanité

1959 : Louis et Mary Leakey interprétant pour la première fois les fouilles de Olduva en Tanzanie confirment l’origine africaine de l’humanité.

1967 : le paléontologue Louis Leakey découvre deux crânes fossiles Omo 1 et Omo 2 à Kibish dans le sud de la rivière Omo en l’Ethiopie. Ils sont datés de 130 000 ans avant l’ère chrétienne.

1997 – 2003 : Fouilles archéologiques dirigées par Tim Wite et Berhane Asafaw près du village de Herto en Ethiopie. L’équipe met au jour deux crânes d’adultes et celui d’un enfant près du village de Herto, dans la dépression de l’Afar à l’Est de l’Ethiopie. C’est le genre homo sapiens Idaltu. L’âge obtenu par la méthode argon est fixé entre 154 000 et 160 000 ans avant l’ère chrétienne. Cette découverte confirme l’origine africaine de l’homo sapiens sapiens. Il met en relief toute la chaîne de l’évolution en Ethiopie.

En 2005, les fossiles omo 1 et omo 2 découvertes par Louis Leakey font l’objet d’une nouvelle datation entreprise par une équipe de chercheurs américains et australiens dirigée par Ian Mc Dougall à partir des sédiments rocheux d’où les deux fossiles avaient été extraits en 1967. La méthode isotopique à l’argon a permis de conclure à une datation de 195 000 (+-5000 ans) avant l’ère chrétienne. Ce sont aujourd’hui les plus vieux ossements d’Homo sapiens sapiens ou hommes modernes découverts[2]. Précoces et africains. Ces fossiles renforcent l’hypothèse d’une origine commune et africaine de tous les hommes actuels

Luigi Luca Cavalli – Sforza, généticien à l’Université de Standford, confirme l’origine monogénétique, de l’humanité à partir de l’ADN.

Le savant africain Théophile Obenga a cette belle formule :

« Le moment le plus puissant et jamais renouvelé que l’humanité ait vécu fut précisément ce moment exceptionnel où l’homme se trouva homme sur le sol africain »[3].

Par la suite, de nombreux scientifiques dans des disciplines diverses viendront par les résultats de leurs recherches conforter la thèse de l’origine africaine et monogénétique de l’humanité. Ainsi Yves Coppens, Gunter Brauer, Donald Johanson, Richard Leakey, Stephen Jay Gould et Maurice Taîb en paléontologie humaine, Rebecca L. cann, M. Stoneking et Allan C. Wilson en Analyse des distances génétiques, Richard Lewontin en Technique de l’électrophorèse ; Joseph H. Reichholf en biologie et écologie[4].

Tous démontrent que l’espèce humaine a une origine commune venue de l’Afrique de l’Est au niveau de l’homo erectus, du néandertalien, de l’Homo sapiens sapiens[5].

Comment peut- on alors encore parler d’hypothèse ? Les auteurs font semblant de ne pas être à jour sur cette question afin de dissimuler aux enfants l’origine africaine de l’humanité.

Pourtant les auteurs présentent une carte dans le même « chapitre 8. Les premiers hommes ». Cette carte intitulée « le peuplement de la terre » montre sans équivoque le peuplement à partir de la vallée du Nil selon la thèse monogénétique. Mais les auteurs restent silencieux sur la signification de cette carte.

Il y a un autre paradoxe, le texte intitulé « l’Afrique berceau de l’humanité » est un extrait des œuvres de Leopold Sédar Sengor daté de 1967. Celui – ci est connu pour être un grand poète. Pourquoi préférer l’argumentaire d’un poète à celui d’un scientifique comme Cheikh Anta Diop qui a établi les fondements scientifiques de cette thèse ?

 

Per ankh Kemetmaat

 

[1] Une équipe d’enseignants africains, Histoire géographie, 6 e. Paris: CEDA, Groupe Hatier international, 2001. Page 24.

 

[2] Nature, vol 433, 733, 736 année 17 février 2005

 

[3] Théophile Obenga, Cheihh Anta Diop, Volney et le sphinx, Présence Africaine/Khepera, Paris, 1996. Page 236.

 

[4] Théophile Obenga, Cheihh Anta Diop, Volney et le sphinx, Présence Africaine/Khepera, Paris, 1996, page

 

[5]Théophile Obenga, Cheihh Anta Diop, Volney et le sphinx, Présence Africaine/Khepera, Paris, 1996, page 236.

 

5 La naissance de l’art et de la pensée symbolique

Les auteurs des manuels d’histoire utilisés dans les collèges ivoiriens évitent soigneusement de dire que l’art est né en Afrique.

Ils notent dans le manuel de sixième :

« En Europe les plus anciens vestiges d’art datent d’il y a 35 000 ans »[1].

C’est en 1940 que H. Breuil authentifie les grottes de Lascaux et en fait une première description. La datation de la grotte par W.F Libby au carbone 14 donne de 17 000 ans avant l’ère chrétienne c’est-à-dire dans le Magdalénien.

Ainsi et jusqu’à la fin des années 1990, de nombreux chercheurs, sur la base des peintures rupestres des grottes de Lascaux ou Chauvet, étaient convaincus que la révolution culturelle des homo Sapiens Sapiens venant d’Afrique, avait eu lieu en Europe et en France en particulier.

Mais une autre datation de la dame de Brassempouy (tête de femme en ivoire) donne 23 000 avant l’ère chrétienne.

Mais de nouvelles découvertes vont remettre en cause cette thèse ;

1950. Découverte de l’os d’Ishango par un géologiste belge du nom de Jean de Heinzelin. La connaissance des mathématiques par les africains est attestée aux sources du Nil 25 000 ans avant l’ère chrétienne[2].
Années 1970 : La découverte de l’os de Lebombo entre la République Sud – africaine et le Swaziland permet d’attester plus loin encore dans le temps de la réflexion mathématique chez les africains soit 35 et 37 000 ans avant l’ère chrétienne.
A partir de 1991, C.S. Henshilwood conduit des fouilles dans la grotte de Blombos en RSA. Les pierres gravées et les coquillages trouvés dans la grotte montrent, que l’art graphique et la pensée symbolique sont apparus depuis bien longtemps en Afrique, vers 77 000 ans avant l’ère chrétienne.
Cet ocre gravé (voir annexe) qui comporte une série de lignes parallèles est la première attestation connue à ce jour de l’existence de la « pensée symbolique » qui caractérise l’homme moderne (l’homo sapiens sapiens).

En rapportant la date des anciens vestiges d’art européens et en faisant le silence sur celles d’Afrique qui sont pourtant plus ancienne encore, les auteurs laissent entendre qu’il n’existe pas d’attestation ancienne de l’art en Afrique. Cette présentation tronquée de la réalité est une manipulation qui vise à tromper l’apprenant. Nous avons la preuve que la falsification de l’histoire.par les auteurs est une entreprise consciente car la manipulation ne relève pas de la science mais de la prestigation.

 

[1] Une équipe d’enseignants africains, Histoire géographie, 6 e. Paris: CEDA, Groupe Hatier international, 2001.page 24.

 

[2] Ankh n°12 et 13. 2003 -2004.

SOURCE: Afrocenticity internationnal https://www.facebook.com/afroce?fref=ts

 

DES HIÉROGLYPHES DÉCOUVERTS EN AUSTRALIE POURRAIENT RÉÉCRIRE L’HISTOIRE

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L’histoire est un océan de mensonges. Tout ce qui est enseigné dans les manuels scolaires concernant l’histoire de l’humanité est faux d’un bout à l’autre.

L’histoire de notre civilisation est bien plus complexe que l’on veut nous faire croire.

Il y a quelques semaines des chercheurs ont découvert sur un site à Gosford, une ville située proche de Sydney, des glyphes égyptiens. Des hiéroglyphes en Australie, c’est intriguant.

Voici l’article qui fait mention de cette découverte. Je ne partage pas la conclusion de l’auteur que je trouve un peu trop hâtive. Merci Soeurette – Nicole V. Joseph

Avant l’appel téléphonique de Nina Angelo (OAM), je ne savais rien des luttes impliquant la protection du territoire de Kariong (à côté de Gosford) ni que cette partie de la terre avait été mise sur le marché. Une fois arrivé sur le site, j’avais remarqué beaucoup d’arbres marqués et une pancarte « à vendre », quelque part sur une route principale, mais ne connaissant pas toute la région, rien ne m’était resté.
Le territoire à vendre abritait les Glyphes de Gosford, situées près de Kariong, à peu près à 60 km au nord de Sydney. Ce site comporte des hiéroglyphes sculptés à la façon « Egypte antique » peu connus, mis en lumière par plusieurs chercheurs depuis les dernières décennies.

Nous sommes convaincus que tout près de ce site, et jamais vus auparavant par des non-Aborigènes depuis leur très récente découverte, se trouve une plateforme rocheuse avec une série de gravures sacrées d’importance considérable. Sur cette grande plateforme, nous avons vu un poisson, un serpent, un dauphin ou une baleine énorme, des cercles ainsi qu’une variété de formes et de symboles.

Il s’agit sans aucun doute d’une impressionnante galerie d’art rupestre ancien Aborigène qui mérite d’être protégé. Il y a une gravure grandeur nature de Durramullan (fils de l’Esprit de la création Biamie) qui est tellement singulière, totalement inattendue et manifestement sacrée, que des décisions ont dû être prises sur la manière de la qualifier publiquement.
Rien ne se rapproche de cela ailleurs en Australie, et c’est tout. C’est tout ce que nous avons convenu de révéler. Les photographies prises tard dans l’après-midi sur ce site, et en particulier celles de Durramullan, ne devraient pas être reproduites ou publiées par quelque média que ce soit mais…

En raison de la réelle possibilité que ce territoire puisse être vendu (bradé) et ensuite acquis, indépendamment des identifiants pour ou contre les Glyphes de Gosford, une approche différente est indispensable.

Nous avons convenu d’adopter une position de catégorisation en nous répartissant tous les sites/reliques « trouvés dans un rayon de 2 km de Sydney » mais cette approche générale ne s’applique pas à cet endroit. Ces gravures et les autres plateformes connexes (l’une est en fait située à l’intérieur de cette zone) sont désormais directement menacées.

La distance entre ce site unique et celui des Glyphes de Gosford est bien trop proche pour être expliquée par coïncidence ou par commodité. Pour ce qui est de déterminer l’authenticité de ce supposé site Egyptien, nous disposons d’un avantage. D’après le Dr. Hans-Dieter von Senff, qui a rédigé une ébauche de document sur le site :

« Ces hiéroglyphes sont réels et existent en Australie depuis au moins 4500 ans. De manière à prouver que ces glyphes proto-Egyptiens ne sont pas des graffiti, comme l’ont soutenu divers « Experts » et « Egyptologues » mais sont les traces écrites laissées par l’homme préhistorique, rédigé dans un langage cohérent et compréhensible qui a toujours du sens, même 4500 ans plus tard. Ce terrain n’est pas un canular, mais une découverte archéologique véritable, comme le prouvera la seconde série de glyphes récemment découverte.

Les critiques qui contestent l’origine de ces gravures dénombrées à plus de 300 ne sont tout simplement pas sensibles à l’ensemble de la situation. Et si elles s’avèrent, en effet, avoir été gravées par les Egyptiens, ces glyphes constitueraient un rôle-clé historique présumés par bien peu dans l’épitaphe de l’histoire australienne.

Les gravures ont été correctement traduites par Ray Johnson qui se veut proto-Egyptien, et accepté « comme correctes par le Directeur général du Musée du Caire, le Dr. Dia’ Abou-Ghazi.” [1]

Cependant, en dépit de l’approbation de l’expert en résidence du Caire, les universitaires Australiens avec des titres de compétences moins impressionnants sont catégoriques sur le fait qu’il s’agit d’une supercherie.
Le site comprend un Ankh gravé (voir l’image ci-dessus – crédits Steve Strong), un ornement essentiel de Thot, placé le long d’une empreinte de pied d’Ibis (la contrepartie animale de Thot) et de ce que nous croyons être le « Fleuve de la Vie » (River of Life). Deux hommes-Ibis gravés dans le roc, tous les deux de profil avec la tête d’un ibis et le corps d’un être humain, semblent résonner avec le même thème antique Egyptien.
Ce qui nous a vraiment surpris était que, non seulement le rapport synonyme entre les ibis et Thot, mais qu’à l’origine, Thot fut dépeint sous la forme d’un singe. Et c’est cette plus ancienne représentation qui a été trouvée deux fois en Australie, qui élargit les horizons considérablement.
Une statue trouvée à Gympie, considérée comme agissant comme l’une des cinq sentinelles gardant la pyramide aux sept marches de Gympie, est la représentation de Toth dans sa forme plus primaire simiesque et a été vivement débattue et souvent ridiculisée.

La récente découverte d’une gravure de Durramullan, aussi de profil, est moins sujet à la controverse. Le front long et prononcé ainsi que les lèvres saillantes sont évocateurs du babouin ou des grands singes, apparaissant totalement hors de contexte dès lors que la gravure se trouve sur un continent dénué de singe, petit ou grand.
La gravure est ancienne, gravée par un artiste connaisseur de l’animal africain et de la déité égyptienne, censés être inconnus avant l’invasion britannique. Et pour ajouter à la qualité et la quantité de ce partenariat transculturel, il existe deux séries de gravures Aborigènes, l’une contenant 31 personnages humains séparés et distincts et l’autre, 5 silhouettes dont 3 possèdent un corps humain avec ce qui semble être des têtes de crocodile.
C’est pour cette raison et beaucoup d’autres que nous sommes entièrement d’accord avec Robert Lawlor, auteur du très apprécié « Voices of the first day » lorsqu’il fait état de la même séquence et origine.

« Les pratiques religieuses égyptiennes, le panthéon de dieux zoomorphiques, les concepts de mort et de renaissance, la sorcellerie, la magie et la médecine trouvent tous leur origine dans la culture originale du Premier Jour (First Day) » [2]
Nous voyons la présence d’Egyptiens en Australie débuter autour des 5000 ans. En conformité totale avec une histoire du monde qui a vu, pour diverses raisons trop complexes à discuter ici, les marins et les explorateurs Aborigènes, revenir finalement en Australie à peu près à la même période.

Nous pensons que les glyphes et autres vestiges Egyptiens trouvés « dans les 2 heures à Sydney » témoignent d’une spiritualité sabbatique à l’endroit ou la religion et la culture égyptienne a commencé.

Que les Glyphes de Gosford soient si proches du site sacré Durramullan suggère un accord entre les premiers Australiens et un peuple d’un continent distant. La plateforme de Durramullan est indéniablement spéciale et les Glyphes font partie intégrante de cet arrangement unique, non seulement en Australie mais aussi dans le monde entier.
Les gravures ainsi que la crypte égyptienne, dédiées à la mémoire d’un fils de Pharaon, fut construite tout près de la plateforme rocheuse Durramullan et n’a pu être réalisée qu’avec le consentement des Aborigènes locaux.

Bien sûr, si les Aborigènes Australiens ont parcouru le globe à voile dans les temps anciens, ce voyage est soumis à la construction en Australie d’embarcation de haute mer. Tout en haut du sommet sont gravés beaucoup de peintures d’embarcations, dont on prétend à tort qu’ils sont inspirés des bateaux de pêche munis de trépan de Macassan.
De telles déclarations ne peuvent être émises concernant les embarcations pour la haute mer gravées découvertes dans la section Nord du site de Gosford. Le dessin du bateau, avec une proue et une poupe saillante a une fonction première : naviguer à travers de hautes vagues.
Construire un bateau de la forme et des proportions gravé dans le roc serait une perte de temps, d’effort et de ressources, si le vaisseau naviguait en eaux calmes. Plus important encore, cette gravure contribue pour beaucoup à établir les affirmations des Ramindjeri Elders.
Si réellement, comme ils insistent sur le fait que leurs ancêtres ont fait le tour du globe, alors dans la fig.8 cette conception si perfectionnée pourrait servir cet objectif.
Cette gravure ainsi que le compte-rendu de Ramindjeri fournit des réponses à une série de questions non résolues que le milieu universitaire est incapable d’apprécier. Le numéro 35 du très respecté magazine scientifique Cosmos a porté principalement sur la présence du peuple Aborigène Australien en Amérique.
La page de couverture comportait la légende suivante :
« Les Aborigènes ont-ils découvert l’Amérique ? De nouvelles découvertes surprenantes suggèrent que le premier peuple d’Australie est parvenu en Amérique du Sud il y a plus de 11 000 ans » [3]
Bien sûr l’Amérique n’était qu’une escale lorsque les premiers Australiens prirent la mer.

« Le Dr. Raghavendra et les chercheurs du gouvernement Indien appuyés par le projet d’inspection anthropologique de l’Inde ont trouvé que des mutations génétiques uniques étaient partagées entre les Indiens des temps modernes avec les Aborigènes.» [4]
Ils ont « identifié 7 peuples, des tribus de Dravidiens du Centre de l’Indre aux Austro-Asiatiques partageant les traits génétiques qui ne se trouvent que chez les Aborigènes. » [5]
Ces faits, de même que les nouvelles découvertes de liens génétiques Australiens avec un hominidé en Sibérie communément appelé le Denosovan, requièrent le même moyen de transport : le bateau.
Toutefois, le projet du bateau n’est pas tout. Sont également nécessaires les outils à la fois les outils pour la construction d’un tel navire ainsi que les techniques de navigation avant de naviguer vers l’Inde, l’Amérique, l’Asie, l’Egypte ou tout autre destination. La hache est une condition préalable essentielle si l’on veut construire un vaisseau capable de naviguer à travers les océans.
Compte tenu de ces tous ces précédents, cela ne devrait étonner personne que les plus vieilles haches ayant été découvertes se situent à Sahul (le plus large continent Australien qui comprend le PNG, la Tasmanie, etc…)

La hache la plus ancienne fut trouvée à Huon Terrace (PNG) et est datée à 40 000 ans. Lui succède une hache trouvée à Jawoyn land (N.T.), déclarée être âgée de 35 000 ans. Demeurant en Australie, une autre hache fut trouvée à Sandy Creek (QLD, âge : 32 000 ans) et une autre à Malangangerr (N.T. 23,000 ans).
En ce qui confirme l’ancienneté de la technologie des haches, et par association, celle des bateaux, Angel John Gallard a en sa possession un hachoir à main (le précurseur de la hache), qu’il croit être daté de pas moins de 60’000 ans, avec une possibilité réelle de plus de 100’000 ans). La plus vieille hache découverte hors d’Australie fut trouvée à Niah Cave (Sarawak) et sa datation est évaluée à 15 ‘500 ans.
Pour qu’un voyage aussi épique puisse s’accomplir, particulièrement en parcourant le globe dans un aller-retour en huit, les marins Aborigènes devaient s’orienter avec les étoiles. Une fois encore, tout commence ici. Comme annoncé par une équipe scientifique du CSIRO, la plus ancienne construction astronomique a été trouvée à Wurdi Youang (Victoria). « L’étrange disposition de pierres » a « deux points qui s’alignent parfaitement avec le soleil couchant au milieu de l’été ». [6], [7]
Les experts du CSIRO sont d’avis que « le cadran solaire antique Aborigène pourrait bien dépasser l’âge de 10’000 ans » [8]
Ces rocs ne se tiennent debout isolément – deux ensembles de murs trouvés récemment dans les montagnes (the Snowy Mountains), le premier étant aligné Est-Ouest balise la conjonction de planètes et renferme pas moins de 10’000 rocs. Le second mur est au moins quatre fois plus grand et descend le long d’une pente extrêmement raide.
D’ici à « 2 heures de Sydney » se trouve un cercle parfaitement aligné de 5 rocs ainsi qu’une autre construction bien plus énigmatique encore, que pour des raisons évidentes nous appellons ‘mini-Stonehenge’. Il est constitué de 46 pierres dans le cercle intérieur et de 18 formant ce que nous ressentons être un amas d’étoiles.

Les quatre directions sont signalées par des formes d’arches avec une pierre horizontale soutenue par des piliers en pierre. Les quatre constructions, bien que séparées par des centaines de kilomètres, servent le même objectif : établir une carte du ciel.
Il y a un motif exposé par ces sites qui semble contredire ouvertement la maxime artistique que nous présumons avoir tenu bon à travers toute l’Australie. Il était de notre croyance que l’art aborigène traditionnel était régional. A l’intérieur de cette zone nous avons trouvé plus de 25 styles/techniques, beaucoup d’entre eux considérées comme la création d’un seul domaine tribal.

Nous avons trouvé des éléments prouvant les styles artistiques des Aborigènes suivants : Panaramitee; X-Ray; Figurative; Mimi; Lightning Brothers; Wandjina; Papunya; Pochoirs à mains (deux sortes); Representational; gravures sur roc; Rock Pecking; Dispositions de pierres; Bands across the body; Symboles Egyptiens; Empreintes d’oiseaux; Engraved shield design (trouvé partout en Australie); Profiled spirits; et d’autres que nous sommes incapables d’identifier. –

Pour en savoir plus, allez à : http://humansarefree.com

Où cela va-t-il nous mener ? se fier seulement aux manuels et aux universitaires « confus et embrouillés…» Ou il existe une route alternative. Nous avons la conviction que les Premiers Australiens étaient séparés des Africains et qu’ils étaient les premiers homo sapien sapiens.

C’est bien de l’Australie et non de l’Afrique que provenait la première migration et c’est de l’Australie, que la religion, l’égalité des genres, l’astronomie, les inhumations, la voile, la musique, l’art, la démocratie et toutes les nobles recherches débutèrent.
Et, c’est en Australie, en particulier la zone autour des 2 heures de Sydney, la preuve de cet héritage mondial peut encore être découvert.

By Steve Strong, New Dawn Magazine; | Please visit Wayne Herschel’s website for his interpretation of the Egyptian hieroglyphs of Australia;

Traduction Genève, le 10 mai 2014 Nicole V. Joseph

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Footnotes:

1. “The Kariong Glyphs and the Prohibited Egyptians: Research Proves the Kariong Glyphs to Be Genuine and Exposes the Critics as Hoaxters” by Hans-Dieter von Senff, 2011, 99.
2. Voices of the First Day: Awakening in the Aboriginal Dreamtime by Robert Lawlor, Inner Traditions International, Ltd., 1991, 75.
3. “Ancient Odyssey” by Jacqui Hayes, Cosmos, 2010, Front Cover.
4. “First Australians Were Indian: Research,” Sydney Morning Herald, 23 July 2009, 16.
5. Ibid.
6. “Wurdi Youang Rocks Could Prove Aborigines Were First Astronomers,” 5 February 2011, www.news.com.au/technology/sci-tech/ancient-aboriginal-eyes-were-on-the-skies/story-fn5fsgyc-1226000523978
7. Ibid.
8. Ibid.

©Copyright New Dawn Magazine, http://www.newdawnmagazine.com.
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Publié par Béni Nsemi

SOURCE: http://koyeba.blogspot.fr/2014/05/des-hieroglyphes-decouverts-en.html

POUR COMPRENDRE POURQUOI LES EUROPEENS AVAIENT SI PEUR DU CONTENU DE L’ENSEIGNEMENT DES AFRICAINS, IL NOUS FAUT REMONTER DANS NOTRE PASSE.

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Avant qu’ils aient mis le pied en Afrique, ils avaient déjà entendu parler de sa gloire et de    sa civilisation extraordinaire. Philippe II de Macédoine, comme tous les mégalomanes guerriers criminels typiques d’Europe, avait décidé, en tant qu’homme le plus puissant d’occident, de conquérir l’Egypte, la civilisation africaine la plus avancée de cette époque. Heureusement, il fut tué en menant une autre de ses innombrables guerres [Note d’Africamaat : il semblerait qu’il fut assassiné par son propre fils Alexandre avec la complicité de son épouse]. Malheureusement, son fils Alexandre, que seul un esprit tordu peut appeler le grand , a décidé de réaliser le rêve de son père et a finalement conquis l’Egypte. Quand les Européens sont entrés en Afrique pour la première fois [Note d’Africamaat : on peut noter quelques rares infiltrations européennes en Afrique précédant Alexandre] et ont vu la civilisation gigantesque que nos ancêtres avaient méthodiquement acquise, conservée et préservée pendant des millénaires, ils ont été hypnotisés. Ils ont été émerveillés par son organisation, son opulence, son style, son architecture, sa créativité, son intelligence, bref, tout, et plus particulièrement, sa richesse gigantesque.

Aujourd’hui, dans les médias occidentaux, nous sommes inondés par la propagande « d’une Afrique pauvre », mais les Européens connaissaient et connaissent toujours l’immense richesse de l’Afrique. En fait, c’est précisément à cause du génie des Africains et de leur richesse énorme qu’ils ont été asservis dans un premier temps.

Les Européens étaient envieux et ont voulu posséder l’Afrique car ils avaient aussi honte.

C’est à ce moment-là que le crime qu’ils commettraient plus tard au 15ème siècle lors de la découverte du Nouveau Monde, allait commencer à prendre forme dans leurs esprits. Une des choses qui m’a frappé quand j’ai étudié la civilisation de l’Egypte ancienne était le nombre de fois où le mot « honte » apparaissait dans les écritures de nombreux voyageurs européens en Egypte. Ce mot revient comme un leitmotiv dans leurs écritures. Même Jean-François Champollion qui a déchiffré les hiéroglyphes sur le Rosetta Stone a eu honte quand il a visité le tombeau des pharaons dans la vallée des rois et qu’il a vu les différentes races dessinées. Voilà ce qu’il a dit :

« On y trouvait aussi les Egyptiens et les Africains représentés de la même manière, ce qui ne pouvait être autrement. Mais les Namou (les asiatiques) et les Tamhou (les races européennes) offrent d’importantes et curieuses variantes …. …. Enfin, et j’ai honte de le dire, puisque notre race est la dernière et la plus sauvage de la série. Les Européennes de ces époques reculées, il faut être juste, ne faisaient pas trop belle figure dans ce monde. Il faut entendre ici tous les peuples de race blonde et à peau blanche, habitant non seulement l’Europe, mais aussi l’Asie, leur point de départ. »

Au cours de ces dernières années, il y a eu de nombreuses conversations autour de la fin de la civilisation occidentale , et nous avons tous entendu des politiciens de droite et d’extrême- droite occidentaux pleurer la perte des valeurs occidentales.

Mais qu’est-ce que la civilisation occidentale ?

Quelles sont exactement les valeurs occidentales ? Si vous avez voyagé à travers l’Europe comme je l’ai fait, vous verrez des villes fortifiées, des forts militaires, des canons, des pistolets, des fusils, toute sortes d’épées et de statues de héros de guerre. Bref, vous verrez tout un arsenal d’armes de guerre. A mon avis, la guerre n’est pas ce que la plupart des gens imaginent quand ils pensent à la civilisation. Cela peut surprendre beaucoup de personnes mais l’Occident n’a jamais eu de civilisation si vous excluez la guerre de cette définition. Alors d’où l’Occident a-t-elle pris son architecture, ses lois, sa religion, ses idées de droits de l’homme, ses valeurs, etcetera ? Elle les a reçus de l’Afrique. Avant de visiter l’Afrique, l’Occident n’avait aucune idée de ces choses.

En effet, les Européens passaient tout leur temps sur la planète à développer des armes de plus en plus dangereuses pour faire la guerre, pendant que les Africains étudiaient l’univers, les changements de saisons, inventaient la littérature, les arts, l’architecture, les mathématiques, l’écriture, le calendrier, la médecine, priaient leurs Dieux, momifiaient leurs morts, se préparaient à la vie après la mort, inventaient même la perruque dont tant de femmes noires se parent encore aujourd’hui. Bref, ils construisaient ce que nous considérons aujourd’hui comme étant la civilisation.

Quand les Européens ont vu la splendeur de l’Afrique, ils se sont sentis incompétents, humiliés, inférieurs, parce qu’ils n’avaient rien construit de comparable en Europe, hormis des armes de guerre.

Par conséquent, devenus envieux, ils ont commencé à conspirer afin de conquérir l’Afrique et asservir les Africains. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Ainsi ce qui fut promu comme étant la civilisation occidentale pendant les 500 dernières années, n’est rien d’autre que la civilisation africaine qu’ils ont simplement confisquée et proclamée comme étant la leur. Aujourd’hui, l’Occident est à l’apogée de sa puissance mais continue toujours de faire la guerre, de semer la mort et la destruction sur son passage. L’Irak est un exemple récent, et peut-être l’Iran sera le suivant. L’idée que M. Bush peut ramener la paix au Moyen Orient est ridicule. Comment un peuple guerrier peut-il ramener la paix sur la planète ? Cependant, l’Occidental préfère maintenant laisser les autres races s’entretuer tandis qu’il se contente de leur fournir tout l’armement qui leur est nécessaire afin d’amasser les profits résultant de leursmorts, particulièrement des morts africains qui, malheureusement, ont attrapé le virus guerrier de l’Occident après les avoir côtoyés pendant des siècles. A tel point que les Rwandais ont exterminé 4 millions de leurs concitoyens en l’espace de seulement trois mois.

Comme beaucoup de personnes ne savent pas que l’Occident a revendiqué la civilisation de l’Afrique comme sa propre civilisation, elles restent souvent perplexes face aux contradictions qu’elles voient dans la société occidentale. Ainsi, elles ne peuvent comprendre, par exemple, comment l’esclavage et les droits de l’Homme peuvent coexister côte à côte.

Mais quand vous comprenez que l’un vient d’Europe (l’esclavage) et l’autre, d’Afrique (les droits de l’Homme), il n’y a absolument plus aucune contradiction.

En outre, comme ces personnes ne croient pas réellement en de tels concepts, elles ne manifestent qu’un intérêt de pure forme. Vous souvenez-vous que les Européens tenaient un livre dans leurs mains, dans lequel il était clairement indiqué : « Tu ne tueras point », en même temps qu’ils frappaient et tuaient nos ancêtres ? Pire, les bateaux sur lesquels ces derniers ont voyagé à travers l’océan Atlantique, avaient des noms bibliques , tels que « Le bon bateau de Jésus » , « Jean le Baptiste » et même « Cadeau de Dieu » … Aujourd’hui, M. Bush parle de Dieu et lâche des bombes qui tuent femmes et enfants dans le même souffle. C’est exactement ce que firent ses aïeux (les pères fondateurs) quand ils ont exterminé les Amérindiens , premiers habitants du continent américain. [Note d’Africamaat : En réalité, les premiers habitants d’Amérique étaient des Nègres. Les fouilles au Brésil l’ont prouvé (Pedra Furada : 50 000 ans avant notre ère).]

Cette dichotomie peut être observée dans bien des secteurs de la société occidentale, parce que

les Occidentaux ont simplement juxtaposé leur culture de va-t-en-guerre à la civilisation africaine et ont promu cette dernière comme la leur.

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi il y a tant d’injustice et d’exploitation d’une part, et de fausse philanthropie de l’autre, à travers le monde. Si vous vous êtes toujours demandé pourquoi il y a tant d’organisations humanitaires et chrétiennes partout en Afrique, apparemment toutes travaillant pour sortir les Africains de la pauvreté, alors que les Africains n’ont toujours pas accès à l’eau potable, et que leurs conditions ne font qu’empirer, maintenant vous savez pourquoi. La prochaine fois que les pays du G8 se réuniront et commenceront à s’extasier sur leur intention de sortir les Africains de la pauvreté, rendez-vous un grand service : éteignez votre télévision.

L’éducation de l’enfant noir a provoqué une grande peur parmi les Européens parce qu’ils connaissaient le génie des peuples qu’ils avaient asservis.

Qu’auraient-ils pu enseigner aux enfants africains dont ils avaient dérobé l’héritage ? Pour commencer, ils ne pouvaient certainement pas permettre aux enfants noirs et blancs de rivaliser sur le même plan, parce que les enfants blancs auraient été humiliés par la brillance des Africains. Le problème a uniquement été résolu quand la population blanche minoritaire a compris que c’était eux qui devaient décider des informations à transmettre ou retirer dans l’éducation de leurs étudiants noirs , d’autant plus que les blancs avaient le monopole dans l’écriture et la publication des livres, des manuels scolaires et d’autres matériels que les noirs allaient lire. Par conséquent, ils décidèrent simplement de donner à nos enfants une éducation d’une qualité inférieure. Le professeur Wilson dit que l’éducation de l’enfant noir n’a jamais été, et ne pourra jamais être, la même que celle de l’enfant blanc , parce que ce dernier doit apprendre comment gouverner et dominer les autres , tandis que l’enfant noir doit apprendre comment servir et obéir , d’où le rôle double du système éducatif occidental. Malgré toutes les belles paroles sur l’égalité, la déségrégation et le fameux slogan de M. Bush aux USA, « Aucun enfant oublié », le système éducatif en Occident n’a pas changé du tout depuis le temps de l’esclavage et continue à s’assurer que les enfants africains reçoivent une éducation inférieure par rapport aux enfants blancs. Pour maintenir ce système hiérarchique ils ont inventé toutes sortes de stratégies de façade, comme les tests d’aptitude intellectuelle, l’éducation spéciale, une hiérarchie entre les écoles, etc. En bref, ils continuent à enseigner à nos enfants comment être serviable et obéir, ce que rejettent évidemment nos jeunes garçons. En fait, c’est l’enseignement même que nos enfants reçoivent dans le système scolaire qui détruit leur estime et leur volonté de réussir, ce qui est exactement le but recherché. Par conséquent, ils perdent tout intérêt pour l’école, se retrouvent confrontés à de grandes difficultés, et finalement, ils abandonnent et deviennent des délinquants.

Cette crainte d’être humilié par les Africains est toujours très forte aujourd’hui. C’est l’une des raisons pour lesquelles beaucoup de Blancs abandonnent certaines professions et sports où le peuple noir se dirige, et pourquoi ils sont si hésitants encore à laisser entrer des Noirs dans certaines professions. Quand les Noirs entrent dans un secteur d’activité, les Blancs donnent l’impression que ce n’est vraiment pas très important. Cependant, ce comportement est simplement un mécanisme d’autodéfense qu’ils adoptent pour éviter les sentiments d’inadéquation, d’infériorité et la douleur d’être surpassé pas les Africains , autrement dit, les mêmes sentiments que leurs ancêtres ont ressenti il y a tant de siècles, quand ils ont rencontré des Africains pour la première fois.

Enseigner aux enfants africains leur passé glorieux aurait été contre-productif à cause de cette peur de l’Occident d’être humilié par les Africains, par conséquent ils ont décidé de déformer l’histoire tant africaine que mondiale en la falsifiant.

 

Par exemple, beaucoup de personnes sont aujourd’hui ignorantes du fait que la civilisation égyptienne précède de milliers d’années, celle de Rome, parce qu’elles ont faussement été présentées comme contemporaines ,alors que la civilisation romaine n’était même pas née au moment où on arrêtait de construire les pyramides en Egypte autour de la 14ème Dynastie.

Pire, la plupart des gens ne savent toujours pas qu’il y a plus de pyramides au Soudan qu’en Egypte , ou que c’est là où se trouve l’origine de ce style d’architecture En fait, la civilisation de Nubie (le Soudan) précède celle d’Egypte. Puisque la plus grande partie de notre peuple est inconsciente de l’importance du Soudan dans notre histoire, la catastrophe annoncée que représente le futur barrage Kajbar , les laisse totalement indifférents. Ce barrage, comme le barrage d’Aswan en Egypte , effacera pour toujours toute l’histoire antique de l’Afrique au Soudan , rendant ainsi inaccessible cette connaissance aux générations futures d’Africains.

Aujourd’hui, à cause de ces distorsions, le peuple noir est totalement ignorant de sa véritable histoire.

Au lieu d’enseigner aux enfants africains que leurs ancêtres, les anciens Egyptiens, étaient les vrais bâtisseurs de la civilisation, (les pyramides, les obélisques et les temples en restent la preuve aujourd’hui), ils leur apprirent que ce furent les Grecs et les Romains. Au lieu de dire qu’Imhotep l’Egyptien, était le père de la médecine , ils leur apprirent que ce fut Hippocrate. Au lieu de parler des premières universités fondées par leurs ancêtres à Tombouctou et à Djenné au Mali , on leur a appris que les Africains étaient un peuple avec une tradition uniquement orale qui ne connaissait rien à l’écriture. Au lieu de leur parler de la grande civilisation Shona du Zimbabwe , qui a construit une ville plus grande que Londres, ou le génie artistique de la civilisation Nok de Nigeria , on leur a dit que leur patrie était un continent « sombre », où leurs ancêtres primitifs, erraient dans les jungles sauvages du matin jusqu’à soir, pratiquant le cannibalisme , et qu’heureusement, Dieu a envoyé des bons et gentils chrétiens européens (Tarzan) pour les civiliser et leur apprendre la parole de Dieu et les sauver d’eux-mêmes. Pour enfoncer le clou,

ils ont inventé une hiérarchie raciale avec les blancs en haut et les Africains en bas, et l’ont justifié en disant qu’ils étaient un peuple « élu de Dieu »

et donc supérieur , que Dieu leur avait donné un « terrain débordant de lait et de miel », ( l’Afrique ), tandis que nos ancêtres étaient des païens, adorateurs du diable, que Dieu lui-même avait maudit, et, par conséquent, qu’ils méritaient d’être leurs esclaves. Ces mensonges vicieux continuent à être crus par des millions de gens, aussi bien noir que blanc aujourd’hui, et sont l’une des raisons du racisme effréné et chronique dans nos sociétés .

Aujourd’hui, l’Occident continue à promouvoir le génie africain comme le leur.

Par exemple, les Africains ont inventé la musique rock et le rap , mais c’est Elvis Presley que l’on a nommé le roi du rock ’n’ roll, tandis qu’Eminem est le premier rappeur à gagner un Oscar. De même, Bill Gates est devenu un nom très connu et un millionnaire. Mais, sans le génie de deux scientifiques africains , Mark Dean et Philip Emeagali, l’ordinateur ne serait pas devenu accessible à la plupart des gens sur la planète aujourd’hui

Voilà comment le lavage de cerveau et la mauvaise éducation des Africains et leurs enfants ont commencé en Occident et continuent de nos jours. Si leur plan a réussi, c’est parce qu’ils savaient que pour réussir ils devaient viser les enfants africains à un très jeune âge. Ils savaient, comme nos ancêtres, que « le comportement désiré en âge adulte est ce que l’on transmet depuis l’enfance » . C’est pourquoi depuis le début de l’esclavage, ils les ont privés de leurs noms et de leurs langues à la naissance. De plus, afin de soumettre les Africains à leur autorité, ils ont également utilisé la religion pour terroriser les enfants africains en leur enseignant l’histoire factice de la bible, plagiée du mythe égyptien d’Osiris, comme fait historique. Cette histoire leur a promis une vie de souffrance (l’enfer) s’ils étaient désobéissants envers leur maître (maître ici fait référence à l’esclavagiste, et non pas un être suprême comme tant de personnes noires croient par erreur), mais la richesse céleste après la mort s’ils obéissaient (le paradis).

La vraie tragédie est que cette histoire africaine déformée, que des générations d’enfants noirs ont été forcées d’apprendre par cœur, continue à être apprise littéralement par des millions d’Africains autour du globe, qui passent leur vie à attendre que ce « Superman » de l’antiquité nommé Jésus descende des cieux et les délivre des scélérats. L’ironie tragique est qu’aujourd’hui, ce sont des Africains, c’est-à-dire les victimes, qui continuent à perpétuer cette religion étrangère, imposée à nos enfants pendant l’esclavage. Ils sont les plus fanatiques, contrairement à la plupart des descendants de leurs oppresseurs, qui eux, ont depuis longtemps arrêté de croire en ce mythe. Les réparations ne peuvent jamais compenser les dommages incalculables que ce mythe a créé dans les vies de millions d’Africains, qui ont littéralement mis leur vie en suspens dans ce monde, parce qu’ils croient sincèrement que seule la mort est le commencement de leur vrai vie dans l’au-delà.

Voilà pourquoi leur machine de propagande doit persuader les noirs de continuer à croire en la fantaisie de la Bible, à croire que les Blancs sont supérieurs, que la civilisation occidentale est meilleure que celle de l’Afrique , qu’ils doivent se battre dans les guerres illégales menées par l’Occident, que l’Afrique est un continent sans avenir, que l’Afrique est pauvre, que la pauvreté, l’injustice et l’exploitation ont toujours existé dans le monde, que l’Afrique aura une explosion démographique (le surpeuplement) et mourra du sida (la dépopulation) en même temps (équation illogique), que les Africains doivent travailler dur pour promouvoir les intérêts occidentaux , ainsi que toutes les fausses croyances trop nombreuses pour être mentionnées ici. Voilà pourquoi leur média nourrit nos enfants 24 heures par jour avec des renseignements négatifs, conçus pour saper leur énergie, détruire leur confiance, intensifier leurs sentiments d’infériorité et de haine envers leurs semblables, et augmenter leur admiration pour les occidentaux. Le but est de faire de chaque enfant africain , un Michaël Jackson. Voilà la stratégie de destruction du psychisme africain que l’Occident a mis en place. Voilà pourquoi il est important que les parents africains et notre communauté comprennent ces forces négatives qui travaillent à détruire nos enfants, dans le but de retarder la libération de l’Afrique et de ses enfants.

C’est aussi la raison pour laquelle ils nous traitent de la façon la plus méprisable.

Nous souffrons de la plus mauvaise santé, vivons dans les conditions les plus horribles imaginables, nous sommes le groupe le plus méprisé et nous ne menons pas notre vie comme elle devrait être vécue. C’est pourquoi les chrétiens noirs disent souvent qu’ils « ne sont que des voyageurs » sur cette terre. Que dire d’autre quand on voit la vie que la plupart des noirs mènent dans ce monde ? Les Occidentaux par contre, vivent confortablement, mangent à leur faim, jouissent d’une bonne santé, apprécient la vie et vivent longtemps des jours heureux. Bref, ils sont vivants tandis que nous sommes morts, parce qu’ils nous ont tués. Mais nous pouvons être ressuscités en les effaçant de nos esprits de la même manière qu’ils ont effacé l’histoire africaine du nôtre. C’est ce que le Professeur Kamau Kambon essayait de faire comprendre quand il a dit, il y a deux ans, que

« la solution au problème de l’homme noir est l’extermination du Blanc. »

Beaucoup de personnes, dans leur ignorance, ont cru qu’il voulait parler de l’extermination physique des blancs. Il est ridicule de penser cela puisque l’Occident a des armes qui peuvent annihiler chaque personne africaine de la planète. Il est évident que ce qu’il a voulu dire, c’était que les noirs , pour sortir de leur état comateux, de morts vivants, pour profiter pleinement de la vie et vivre heureusement sur la terre, doivent tuer les blancs mentalement, métaphoriquement, en remplaçant leurs mensonges par la vérité.

Les Occidentaux n’admettront jamais volontiers la vérité parce qu’ils ont trop à perdre. Ils devraient admettre le vol de la civilisation africaine, le génocide des Africains et l’invention des mensonges. Mais, admettre soulèverait trop de questions. Par exemple, si la Bible est fiction, qui sont donc ses auteurs réels ? Est-il vrai que Shakespeare est l’un des auteurs de la bible, et que c’est pour cela qu’il est connu comme le plus grand écrivain de tous les temps.

S’il n’y a aucun peuple élu, qui sont les gens en Israël qui prétendent être des Juifs ?

Pourquoi ont-ils été placés là ? Pourquoi les Etats-Unis les défendent-ils si obstinément ? Quel est le but réel du pape ? Quels renseignements cachent-ils au Vatican ? Qu’ont-ils fait avec les documents pris en Afrique ? Qu’est-il vraiment arrivé pendant la deuxième guerre mondiale ? Pourquoi l’Eglise a-t-elle protégé des néo-nazis de l’Allemagne ? Cela soulèverait d’autres questions plus récentes, telles que : Qui a vraiment détruit les tours jumelles et le Pentagone, le 11 septembre aux USA ? Pourquoi ont-t-ils été détruits ? Qui est Ben Laden ? Pourquoi ont-ils été incapables de le trouver, même sérieusement malade ? Existe-t-il vraiment ? Pourquoi l’Occident a-t-elle menti au sujet de la guerre au Koweït ? Pourquoi a-t-on fait croire au monde que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive en Irak, alors qu’il n’en avait pas ? Pourquoi Saddam Hussein a-t-il été attaqué et tué ? Pourquoi harcèlent-ils maintenant l’Iran ? Que cachent-ils ? Qui peut nous dire la vérité ? C’est à ces questions, et un million d’autres encore, que l’Occident n’a vraiment pas envie de répondre au monde après 500 ans de mensonges.


LE MARABOUT VICIEUX

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Tous les hommes sur la terre étaient bons, avaient les mêmes chances, réussissaient dans les mêmes entreprises. Pourquoi sont-ils devenus différents ? Je m’en vais vous expliquer l’origine des qualités chez les hommes. Il était une fois, un marabout qui eut une jolie fille à qui il donna le prénom fatima. Fatima enflamma le coeur de tous les célibataires de notre contrée par sa beauté et son charme. Tous les garçons en âge de se marier se faisaient la concurrence pour sa main. Les peuls apportaient fréquemment du lait et des veaux au père. Les bambaras venaient cultiver son champs et lui donnaient une partie de leur récolte. Les maninka lui offraient des captifs et les julas beaucoup de cauris. Le marabout était donc très gâté grâce à la beauté et au charme de sa fille. Il tomba alors dans le vice de la facilité. Les quatre tribus bambara, peul, jula et maninka envoyèrent chacune leur délégation avec le néccessaire pour demander la main de Fatima à son père, le marabout. Il accepta les propositions des quatre délégations promettant à chacune la main de sa fille. Etonnés par l’attitude du marabout, les membres des quatre délégations se mirent à redoubler de talents pour arracher l’offre. A leur demande, le marabout annonça les noces de sa fille. Ils devenait de plus en plus inquiet avec l’approche des échéances. La veille du mariage, Dieu lui envoya un ange vu qu’il multipliait les sollicitations et restait tard sur sa natte de prière. Il expliqua ses angoisses à l’ange qui les rapporta à Dieu. Il était un grand marabout , respecté et craint dans toute la contrée. Ses prières furent exhaussées. Dieu lui envoya l’ange avec le message suivant : il lui ordonna d’enfermer sa fille dans une case en compagnie de trois animaux : un âne, un chat et un chien. Le lendemain, il ouvrira la case et prendra la décision qui lui semble la meilleure. Le marabout exécuta les recommandations divines. Aux premières lueurs de l’aurore, il alla frapper à la porte de la case en appelant Fatima il entendit quatre voix identiques lui répondre en choeur. Il cassa la porte et se retrouva en face de quatre filles identiques et il ne pu reconnaître sa vrai fille des autres. Les quatre filles furent données en mariage et chaque délégation est répartie avec sa Fatima. Les convives ne purent pas cacher leur étonnement et le marabout gagna encore en estime et sa renommée rayonna encore plus loin. Mais une chose l’intriguait : à quel tribu avait-il donné sa vrai fille ?

A cause de son vice, Dieu le punit et il ne le saura jamais. Il mourut très tôt d’angoisse et ne put savourer les cadeaux auxquels il prétendait.

D’après Kassaé Mady Texte adapté par Zoé A. OUANGRE

http://www.contesafricains.com/article.php3?id_article=55&Valider=Afficher+le+conte

LE COROSSOL POUR LUTTER CONTRE LE CANCER ?

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Le Corossol,  graviola ou Guanabana est une plante originaire de l’Amazonie, en Amérique du  Sud. Sa principale vertu se trouve dans son principe actif, l’acétogénine, qui  aide à inhiber sélectivement la croissance de cellules cancéreuses. De  nombreuses études ont établi une grande effectivité du Corossol dans la  réduction de cellules tumorales dans divers types de cancer. Les alcaloïdes  présents dans l’écorce et les feuilles de cette plante ont un possible effet  cytotoxique, ce qui peut être mis à profit pour traiter divers types de tumeurs  malignes, sans attaquer les cellules saines. En plus il contient des protéines,  hydrates de carbone, fibres, cendres, calcium, phosphore, fer, thiamine,  riboflavine, niacine, acide ascorbique, aminoacides, alcaloïdes et triterpènes.

  Il contribue à  renforcer le système immunologique. Il est recommandée dans le traitement de  diarrhées, dysenteries et autres maux gastro-intestinaux. Il est également utilisée  dans des cas de tension nerveuse, stress et insomnie.

Source: http://www.fd-parapharmacie.com/fr/complement-alimentaire/301-graviola-corossol.html

Graviola, également connu comme le corossol, ce fruit est de l’Amazonie du Pérou, le Brésil, les Caraïbes, entre autres, le fruit se développe chaque jour en popularité en raison de leurs prestations de santé.


Des études scientifiques
Le graviola a été utilisé pendant plus de 40 ans aux États-Unis, en Europe et en Asie. Des centaines de documents de recherche dans plus de 20 laboratoires, le plus haut niveau scientifique réalisée par le National Cancer Institute, National Health Centre et le U. S. Université de Purdue et de la Faculté des Sciences médicales de l’Université catholique de Corée, cesétudes montrent que les Graviola, anti cancer est la plante la plus puissante de la planète, étude réalisée à l’Université Purdue (USA), a montré que le contenant acétogénines graviola peut inhiber sélectivement la croissance des cellules cancéreuses et inhiber la croissance de cellules tumorales, ce qui explique pourquoi la société plus puissante transnationale, a tenté de brevet, mais être le résultat naturel n’est pas brevetable.


Graviola et Cancer
Plusieurs études sur ce qui précède, confirmant la notoriété de Graviola, des études scientifiques ont montré des bénéfices exceptionnels pour le traitement de certains types de cancers, en particulier ceux situés dans les poumons, le pancréas et la prostate. Contient de puissants anti-cancer actif ou cytostatiques. Des études comparatives ont été faites in vitro et in vivo en comparant l’effet de l’adriamycine (chimiothérapie appelé). Il a été constaté que le Graviola est 10.000 fois plus puissant, et qui tue les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules saines, et protège et augmente le système immunitaire.
En 1976, le Dr Jerry McLaughlin de l’Université de Purdue a découvert le acétogénines ANONACEA Graviola, est un puissant anti-cancer. Suite de cette recherche à l’Institut national du cancer prouver leur efficacité dans le cancer du côlon et de la prostate. Le National Health Center utilisé pour d’autres types de cancer (estomac, du rein et du sein).

Avantages et bienfaits de Graviola 
_ La chimiothérapie est considéré comme naturel.
Combat asthme se stabilise (haute pression).
_ Les cellules cancéreuses sans tuer nuire aux cellules saines.
_ Efficace dans le traitement du cancer, notamment du sein, du pancréas, du côlon, prostate, du poumon et le foie.
_ Adapté pour les maladies obèses, hypertendus et cardiaques.
Empêche _ la croissance des tumeurs malignes.
_ Aide à sucre dans le sang lutte contre les troubles (diabète).
_ Il est un puissant antioxydant, elle prévient le vieillissement prématuré.
_ Recommandé pour les personnes faibles, les adultes plus âgés en particulier.
_ Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de tumeurs et cancers, inflammatoires, diurétique et drainante, anti-mutagène (cellule de protection)
_ Il empêche l’organisme des infections et des parasites.
_ Graviola est un produit qui a été utilisé en général pour améliorer le système de défenses. Graviola a été utilisé pour ses effets apaisants dans tout le corps et comme un complément pour aider à maintenir la bonne humeur.

Recommandations:
Si vous êtes enceinte ou allaitez, consultez votre médecin avant d’utiliser, ne prenez pas ce produit si vous avez des troubles neurodégénératifs ou la maladie de Parkinson.

Qualité garantie
Les effets des produits sont soutenus par l’expérience empirique anciens médicaments traditionnels, avec d’excellents résultats et l’absence d’effets secondaires nocifs, il ne faut pas oublier que tout excès est mauvais. L’information fournie est à titre informatif et ne vise pas à remplacer les conseils de votre médecin ou un professionnel de la santé. Graviola est un complément alimentaire avec de grandes propriétés médicinales et est 100% naturel, sans conservateurs ni additifs.

Corossol pousse dans les pays tropicaux et est commun en Asie du Sud, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Hawaii, Seychelles, Sri Lanka, dans les Caraïbes, en Amérique centrale et dans les pays d’Afrique sub-saharienne. Les noms les plus célèbres sont Corossol: Corossol, Graviola ou guanabana. 

Les résultats les plus remarquables qui ont été signalés après une étude de la même université ont indiqué que lors de l’utilisation réponses Graviola ont été très sélectif. Graviola détruit les cellules ennemies, tandis que les cellules saines sont restées intactes. En chimiothérapie, les cellules reproductrices sont détruites, même les cellules ciliées et les cellules de l’estomac, de sorte que les effets secondaires désagréables, tels que la perte de cheveux et les nausées, toujours se produire. Graviola a une grande chance d’être une bonne traitements alternatifs du cancer. Dans un futur proche

La science confirme que les propriétés de cette corossol sont la réponse aux sciences humaines problème le plus notoire dans le domaine de la santéIls ont démontré que l’arbre de soursop contiennent des substances qui peuvent détruire les cellules cancéreuses et prévenir le cancerIl s’agit d’une découverte importante qui a été fait un gros buzz dans les industries de la santé.

Depuis le cancer a été diagnostiqué, traitement a été limitée et très rares. Maintenantla découverte de la composante y de l’usine a donné suffisamment d’espoir pour ces personnes. Ce qui est passionnant de leurs conclusions est la capacité de l’usine à tuer les cellules cancéreuses dixième des milliers de plis que le traitement de chimiothérapie habituelleMis à part celail a été noté que cela ne nuise pas aux bonnes cellules.

Conclusions Importantes:

  • Acétogénines Annonaceous sont présents dans toutes les parties de l’arbreC’est très bonpour tuer les cellules cancéreusesainsi que de prévenir le cancer de pénétrer dans le corps.Cela pourrait être un bon fruit pour mettre fin à des cellules cancéreuses.
  • Acétogénines Annonaceous sont une substance qui inhibe la production denucléotides qui conduit souvent au développement de cellules cancéreuses. Il arrête la reproduction de l’ATP et NADH.
  • Acétogénine est une substance anti-cancérigène qui limitera la mutation des cellules cancéreuses.

RISQUE

En plus de tous les avantages de ce fruit, il a aussi un inconvénient. La recherche a démontré qu’il existe un lien entre la consommation de corossol et la maladie de Parkinson atypique. Cela par la forte teneur en annonacin dans corossol.

Source: http://feuilledecorossol.com/page/3/

LES PETITES FILLES DE LA NUIT : PROSTITUTION ET ESCLAVAGE AU BRESIL

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41J2otmMarL._L’auteur, journaliste brésilien, conduit le lecteur à travers le Brésil sur les traces des petites filles esclaves de la prostitution. Avec lui, c’est la descente dans l’enfer où se débattent des enfants innocents livrés à des adultes sans scrupules. Misère, mais aussi drogue et corruption politique, forment l’arrière-plan du pays désolé où il nous entraîne. Ce temps est le nôtre. Ce pays pourrait être le nôtre demain et ces victimes seront nos propres enfants si nous n’y prenons garde.

Gilberto Dimenstein nous avait déjà ouvert les yeux, avec un rare courage, sur ces garçons des rues que des tueurs tirent comme des animaux malfaisants. A nouveau, il ouvre le premier un dossier qui sera médiatisé lorsqu’il sera bien tard pour agir. Pourtant, l’opinion publique seule peut provoquer le nécessaire sursaut. C’est tout l’objectif de ce livre. On se souviendra, devant l’abjection de certaines situations, que le combat passe par la lucidité. Les petites filles de la nuit sont victimes de leurs bourreaux et de notre indifférence.Reporter brésilien connu internationalement, Gilberto Dimenstein, 36 ans, est aujourd’hui directeur de l’agence de Brasilia de la Folha de São Paulo. Son précédent livre, Brésil, la guerre des enfants, a été salué dans le monde comme un exemple d’enquête de journalisme d’investigation. Gilberto Dimenstein a obtenu plusieurs prix de journalisme au Brésil, dont le Prix Maria Moors Cabot.

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ET SI DIEU N’AIMAIT PAS LES NOIRS ?

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51oYwcsp4EL._En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican. En août 1988, le secrétaire particulier de Jean-Paul II, l’évêque zaïrois Emery Kabongo, est sauvagement agressé, officiellement par des inconnus, à Castel Gandolfo, la résidence d’été du souverain pontife pourtant si bien gardée. Aujourd’hui, les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège, se disent discriminés. Plusieurs ont même été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien, au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers. Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d’oeuvre corvéable à merci. Désemparées, beaucoup d’entre elles échouent dans la prostitution ! Ce livre, fruit d’une minutieuse enquête, dévoile les ombres et contradictions d’une institution, qui n’arrive toujours pas à se débarrasser de ses propres préjugés sur les Noirs, qu’elle considérait jadis à l’image, non pas de Dieu, mais du diable !

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LES VERTUS DU ROOIBOS

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Arbuste de la famille des acacias, le rooibos ne pousse qu’en Afrique du sud où les conditions climatiques et la nature du sol lui conviennent parfaitement.Le rooibos est souvent appelé « thé rouge » mais, autant le dire tout de suite, ce n’est pas du thé. 

Un peu d’histoire

Il y a plus de 300 ans, les populations indigènes des montagnes au nord du Cap (Afrique du Sud) cueillaient les parties aériennes du Rooibos sauvage qu’ils faisaient fermenter pour en faire une infusion d’agrément au goût sucré et fruité, et d’une couleur rougeâtre. La tribu des Khoisan utilisaient le Rooibos comme herbe médicinale.
C’est au 18ème siècle que le botaniste Carl Humberg fit connaître cette plante aux Africains du Sud, avant que Benjamin Ginsberg , un émigré russe, développa son potentiel commercial dès 1904. Sa culture a été expérimentée dans plusieurs régions du globe mais sans succès.

Le Rooibos (prononcé Royboss) est un arbrisseau épineux d’un mètre de haut à fines tiges et fleurs jaunes originaire des régions montagneuses du Cederberg en Afrique du Sud. Les feuilles en forme d’aiguilles prennent leur couleur rouge après la fermentation et le séchage. Il peut aussi être utilisé vert avant fermentation. Cet arbuste est adapté à un sol pauvre et acide et à un climat chaud et sec. Ses feuilles rappellent celles du laurier, elles servent à préparer une boisson sans caféine et à faible teneur en tanin.
Il peut être fermenté (rouge) ou non fermenté (vert), et dans ce dernier cas il contiendra donc plus d’anti-oxydants.

Avantages

Des recherches en Afrique du Sud menées conjointement sur le thé vert et le rooibos ont prouvé que le rooibos est encore plus efficace que le thé vert.
Un autre groupe de recherche médicale a démontré que le rooibos diminuerait également les dégénérescences du cerveau, donc les troubles de la mémoire et les maladies comme Alzheimer. Enfin, les sud-africains utilisent le rooibos pour calmer les coliques des nourissons et des enfants, les problèmes digestifs des adultes – nausées, brûlures d’estomac -(le rooibos étant naturellement alcalin ) , les insomnies, l’eczéma, les allergies, et des études sont en cours pour tout prouver de manière scientifique. L’absence totale naturelle de caféine est un gros avantage par rapport au thé ou au café décafféiné car le processus qui permet de décafféiner supprime une grande partie des polyphénols de ces boissons ; sans caféine et avec très peu de tanins, le rooibos est donc une boisson que l’on peut boire sans modération de matin au soir, et qui amène de ce fait beaucoup plus d’anti-oxydants que le thé car on n’hésitera pas à le boire en plus grandes quantités

Le rooibos a longtemps été utilisés pour soigner une variété d’affections comme des allergies, l’asthme, l’anxiété, la colique du bébé, des problèmes de poumons ou des affections cutanées (2). Ces dernières années les recherches se sont penchées en priorité sur la capacité du rooibos à protéger le foie et à combattre le cancer dans des conditions de laboratoires. (3,4,5,6,7,8)

Ce “Thé Africain” a été récemment testé sur un groupe de souris et de personnes diabétiques par l’Université de Copenhague. Le test sur les souris a duré 6 semaines pendant lesquelles la consommation de rooibos en plus d’un régime allégé en graisses a permis des améliorations sur la santé des yeux et du pancréas des souris. Ce sont deux organes qui sont sujets à des dégradations causées par le diabète (9).

Déguster le rooibos

Un des avantages majeurs du rooibos est qu’il peut se déguster comme un thé mais qu’il ne contient pas de théine, tout en étant largement aussi parfumé, si ce n’est plus. Même les amateurs de thé lui reconnaissent un goût riche, sucré, presque onctueux. Et pour ceux qui ont parfois du mal avec l’amertume d’un thé infusé un poil trop longtemps du fait des tanins diffusés, le rooibos en est peu pourvu, ce qui en fait une boisson très douce.

SOURCE: http://www.bio-rooibos.com/alzheimer-antioxydant-naturel-enfants/

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