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CE QUE LES NOIRS ONT IGNORÉ (PARTIE 2)

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Argument numéro 5 : De l’origine du nom « Héraclès »

Héraclès (Hercule), le héros légendaire de la mythologie grecque tient son nom construit à partir du radical hr. Ce nom, habituellement traduit parla « Gloire d’Héra » offre une autre compréhension si l’on approche précisément la traduction du nom « Héra », la déesse du Ciel. Héra, forme féminine de Hesus, est le latin qui traduit la « maîtresse de maison ». Il correspond au Neb Hwt (Nabintou), de la tradition nilotique,la « maîtresse du palais », la « maîtresse du château »,celle que les Grecs nomment Nephtys. Le suffixe clès de kléos quant à lui, signifie « gloire », « éclat ». Héra, tout comme Horus, est une divinité associée à la lumière. Charles Ploix revient sur cet aspect dela déesse : « les rapports d’Héra, avec Hestia, avec Héphaistos, avec Prométhée, témoignent de son caractère de divinité lumineuse. On sait qu’Hestia et Héphaistos passaient aux yeux de toute l’antiquité pour représenter le feu,c’est-à-dire la lumière. Prométhée en était l’inventeur. Or, Hestia était la sœur d’Héra, en même temps qu’elle était sœur de Zeus. Suivant certaines légendes, Prométhée était le fils d’Héra et du Titan Eurymédon. Dans Hésiode,Héphaistos est le fils d’Héra et de Zeus, fruit tardif d’amours qui avaient duré pendant trois cents ans. Ces prétendues généalogies ne sauraient porter atteinte à la conception primitive de la déesse; elles ne prouvent qu’une identité de nature entre les ascendants et les descendants. Ils sont de la même famille, parce qu’ils sont de la même espèce. Comme première manifestation de la lumière, Héra est l’aînée des filles de Kronos. Parmi les nombreuses épithètes d’Héra que nous connaissons, celles de (en grec dans le texte,Homère, passim.), (en grec dans le texte,Iliad. XIII, v. 396), (en grec dans le texte, Hesych.),contiennent le radical op qui exprime l’idée de voir, d’éclairer. D’autres surnoms attribuent à la déesse un caractère de beauté qui n’appartient qu’aux dieux de la lumière » (La Nature des dieux…, p. 242). 

Bien que les épithètes mentionnées par l’auteur soient présentées en alphabet grec dans le texte, le radical opsouligné par Ploix peut être retenu comme celui qui sert à former le vocable « Aithiops », « visage brûlé »,que l’auteur fait correspondre à voir,éclairer. Ceci permet d’associer l’étymologie d’Héra au visage, à laface, au Soleil. Ainsi compris,« Héraclès » signifierait certes la Gloire d’Héra, mais d’abord le« Visage Glorieux », le « Brûlé Glorieux », la « Tête Glorieuse », la « Tête Auréolée », etc., ce qui le rapproche de la figure d’Horus comme l’atteste par ailleurs les études conduites par Martin Bernal et les similitudes établies entre les deux personnages. Héraclès et les divinités de la tradition grecque paraissent en Éthiopiens sur les vases grecs à figures noires, les premières représentations des héros de la mythologie grecque. Ce qui permet d’établir le canon artistique initial qui aura fait sortir ces héros des hymnes et poèmes psalmodiés par les aèdes de la Grèce antique.

Argument numéro 6 : De l’origine du nom« Jésus »

Aussi certain est le lien que j’établis entre le nom du personnage biblique de Jésus et la locution kémite hr. Comme on l’a vu, Héra est la forme féminine de Herus. Herus a le sens de « maître de maison » et se construit à partir du rhotacisme et radical (h)esus signifiant bonnoblemaître. Le rhotacisme en latin désigne la transformation du r en s, phénomène courant depuis les guerres puniques. Le radical hr offre une forme du même sens, hry, « maître », attesté en Medu Neter, et qu’A. Moussa Lam fait correspondre au Pulaar huuri, « qui est au-dessus », hoore, « tête », « chef » (Les Chemins du Nil, p. 116). Plusieurs langues, dont l’espagnol, forme une correspondance phonétique entre le h et le y comme dans hedera (lierre) qui devient yedra, ouherba (herbe) yerba, etc. C’est sur ce modèle phonétique que Hesus deviendra YesusIesousIesu’ah, etc., que l’exégèse biblique veut traduire par « Dieu sauve » sans expliquer d’où provient le « Dieu » et le« sauve ». Au demeurant, l’allusion au Salut n’échappe pas à la figure d’Horus appelé Hr-Shd, « Horus-le-Sauveur ». Shddevient Sadiesu, offrant le même sens, forme vocalisée encore usitée aujourd’hui en Afrique centrale (Congo). Ce terme, Sadiesu, correspond au Sèshad égyptien, d’où le nom Horus-Shed, Horus-le-Sauveur (Telema, p.357).

Cette correspondance peut aussi être complétée par le terme « rabbi »,signifiant « maître », qui distingue le personnage biblique de Jésus dans le récit qui lui est consacré. « Rabbi », forme longue de rab, « maître », est un synonyme pour noir. En effet, rab dérive de la racine« sémitique » (h)ara qu’on retrouve dans l’hébreu arabi(Arabe). Le même radical forme l’Erèbe (erebos) grec, région infernale (inferno :en-dessous) synonyme denoirceur, d’obscurité, de ténèbresOn le trouve aussi dans l’Aras de l’Islam, le Séjour des Bienheureux

Une remarque avec le personnage biblique de Jésus permet de voir que le vocatif« messie » qui l’habille en certains passages provient directement de la locution kémite ms qui a le sens de mettre au jourengendré,naître, etc., comme dans uhemmesout, « le renouvellement des naissances » (la Renaissance), nom d’Horus du pharaon Amenhemhat 1er (Hr Whm-msw.t, « l’Horus qui renouvelle les naissances »). Ce terme ms, est à l’origine du nom « Moïse »,« Moses », « Moussa », l’enfant « tiré des eaux », comme Horus lui-même fut, d’après la tradition, élevé dans les eaux du marais de Chemmis; il s’agit bien évidemment d’une allusion à la perte des eaux qui précède la naissance, le liquide amniotique. 

Le mot Galilée, disent les dictionnaires, est construit à partir du radical « indo-européen » ghel– qui signifie « briller ». Le même radical qui,d’après les mêmes dictionnaires (Félix Gaffiot, Dictionnaire Latin Français)forme leholus  latin, « briller ». Or, ghel- est le même radical pour GaloNgalaNgaloGhanaetc., et offre le même sens, « briller ». Galilée c’est le « Pays de Ngalo ou Galo, Gali, etc. ». Rappelons, pour édification, que le Pays de Canaan fut originellement peuplé par des Noirs sortis d’Afrique et que le territoire où vivent des populations mélanodermes est toujours nommé par elles en fonction de leur couleur de peau, qu’il s’agisse de Kemet, de l’Inde, de la Gallia (la Gaule), du pays de Galles, de la Galice, etc, comme nous le verrons bientôt. L’antériorité des Noirs au Pays de Canaan est attestée depuis les travaux sur le Natoufien effectués par Miss Garrod.

« Le Christ avait donné rendez-vous à ses disciples, lors de sa résurrection, en Galilée. Les exégètes de la Bible se divisent sur l’interprétation de cette donnée. La tradition dite occidentale veut que le Christ soit apparu dans la province de Galilée. La tradition orientale fait était d’un Mont Galilée, situé à Jérusalem, et où les Galiléens se réunissaient; c’est sur ce mont que le Christ serait apparu aux apôtres » écrivent Robert Ricard et Bernard Pottier dans l’article À Propos du Portugais Galilée (Bulletin Hispanique). 

L’expression « le Galiléen » désigne directement Horus au motif que son nom même NgalaNgalo,Galo, etc., soutient cette étymologie, à l’exclusion de toutes autres possibilités car, comme nous l’avons dit, la catégorie « indo-européen » est une catégorie nébuleuse qui cache en réalité une ascendance africaine vérifiable dans ses radicaux. Le savant Italien Galilée (Galileo), par ce fait, tient nécessairement d’une ascendance familiale kémite car son nom signifie « Noir » sur le modèle des familles Maures qui auront subjugué l’Europe pendant des siècles.

par Amenhemhat Dibombari


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