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LA VERITE HISTORIQUE RESTITUEE

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La race noire a été victime de la sorcellerie de l’intelligentsia occidentale (les Voltaire, Montesquieu, Kant, Hegel, Nietzche) qui a affirmé du haut de son autorité que frappée d’une infériorité ontologique elle n’aurait fait que subir l’Histoire, n’hésitant pas, par ailleurs, à assimiler l’homme noir au singe. Et pourtant cette intelligentsia n’était pas sans savoir que la race noire avait précédé la race blanche dans l’Histoire de l’Humanité.

Pour aliéner l’homme noir et assurer la suprématie de l’homme blanc, les idéologues du racisme , comme les sorciers, ont utilisé la technique de la « magie de substitution », en remplaçant partout où l’homme noir a fait résonner son nom ce dernier par l’homme blanc. C’est ainsi que l’homme blanc a essayé de faire croire que l’homme noir confiné dans l’isolement à l’écart du reste du monde (alors que c’est l’homme blanc qui a été isolé au pôle Nord par des montagnes de glace) n’aurait pas participé au processus de la civilisation. Ces hommes noirs que les racistes blancs appellent « nègres » par moquerie et qu’ils n’hésitent pas à ravaler au rang d’animaux sont ceux qui ont créé les premières civilisations dont le reste de l’humanité a hérité.

C’est Œdipe-roi qui règne sur la civilisation actuelle.

La Vérité triomphant toujours du Mensonge l’initié Schuré a pu écrire en 1889 :

« Les Blancs à demi sauvages sortant de leur forêt et leurs habitations lacustres n’avaient d’autres ressources que leurs lances et leurs flèches aux pointes de pierre. Les Noirs avaient des armes de fer, des armures, d’airain , toutes les ressources d’une civilisation industrieuse et leurs cités cyclopéennes. Ecrasés au premier choc, les Blancs amenés en captivité commencèrent par devenir en masse les esclaves des Noirs qui les forcèrent à travailler la pierre et à porter le minerai dans leurs fours, cependant, les captifs échappés rapportèrent dans leur patrie les usages, les arts et des fragments de science de leurs vainqueurs. Ils prirent des Noirs deux choses capitales : la fonte des métaux et l’écriture sacrée, c’est-à-dire le fait de fixer certaines idées par des signes mystérieux et hiéroglyphiques sur des peaux de bêtes, sur la pierre ou sur l’écorce des frênes : de là les runes des Celtes. Le métal fondu et forgé c’était l’instrument de la guerre. L’écriture sacrée fut l’origine de la science et la tradition religieuse. La lutte entre la race blanche et la race noire oscilla pendant des longs siècles, des Pyrénées au Caucase et du Caucase à l’Himalaya. Le salut des Blancs ce furent leurs forêts où comme des fauves ils pouvaient se cacher pour en rebondir au moment propice. Enhardis, aguerris, mieux armés de siècle en siècle, ils prirent enfin leur revanche, renversèrent les cités (des Noirs) les chassèrent des côtes de l’Europe et envahirent à leur tour tout le Nord de l’Afrique. »

Par définition la Vérité est immortelle et il arrive que l’ « « histoire-palimpseste livre par-ci par là des fragments qui dévoilent à l’homme noir aliéné un pan émergeant de son Histoire comme l’Epave échappée du Naufrage : « Beaucoup de Blancs sont emmenés en captivité par les Noirs et occupés avec les esclaves jaunes au travail des mines, à la fonte des métaux et à la construction des forteresses cyclopéennes. Certains prisonniers blancs finissent par s’échapper et retournent auprès de leurs frères qu’ils initient à quelques secrets de l’industrie noire ». (Gérard Encausse)

Nietzche est pris en flagrant délit de falsification de l’Histoire universelle lorsqu’il donne délibérément une version contournée du mode de genèse de la société humaine, version selon laquelle celle-ci serait le résultat de la décision d’un type d’hommes dotés de « virtu » à l’exemple des condottieres de la Renaissance italienne. En effet Nietzche n’ignore pas que la Société et la Civilisation ne furent pas les créations de ces « brutes blondes » qui ont reçu en usufruit les « glands du chêne », produits d’activités millénaires des hommes noirs.

Pour Gobineau ce sont les Indo-aryens qui ont initié la première civilisation et qui l’ont introduite en Egypte et en Mésopotamie parce que les Védas contiendraient les principes fondateurs des civilisations qui se disputent l’antériorité. Malheureusement pour Gobineau et les racistes il est actuellement établi que les Védas ont préexisté à l’invasion des Indo-aryens et que les connaissances contenues dans ces Livres sacrés étaient sans doute l’œuvre des Dravidiens, autochtones noirs de la vallée de l’Indus. En nous basant sur les résultats des recherches faites par Homburger sur les langues du Croissant fertile (les langues sindo-africaines) et contrairement donc à ce que prétend le raciste Gobineau nous sommes bien fondés à dire que ce sont les Noirs et leurs métis qui ont créé les premières civilisations de l’Egypte, de la Mésopotamie et de la vallée de l’Indus (Mohendjo-daro).

Quant à l’origine de la proto-Civilisation, le savant français, Amélineau, la situe en Nubie, en Afrique. La civilisation égyptienne, à propos de laquelle Gustave Jéquier écrit : « C’est la civilisation égyptienne qui a le plus contribué à faire prospérer toutes les autres, et par suite, nous avons envers elle une lourde dette de reconnaissance », a vu le jour en terre nubienne.

« Ces Anous (Nubiens) étaient une population agricole faisant de l’élevage en grand, le long du Nil, dans des villes murées où ils s’enfermaient pour se défendre. C’est à cette population que l’on peut attribuer sans crainte d’erreur, les livres les plus anciens d’Egypte, le Livre des Morts et les Textes des Pyramides par conséquent, tous les mythes ou enseignements religieux, je dirai presque les système philosophiques déjà connus et qui sont toujours appelés égyptiens… Ils avaient déjà fait l’essai de l’écriture, car toute la tradition égyptienne attribue cet art à Thot, le grand Hermès, qui était un Anou, comme Osiris qui est appelé proprement l’Onien… Il est donc certain que ce peuple connaissait les principaux arts ; il en a laissé la preuve dans l’architecture des tombeaux d’Abydos notamment de la tombe d’Osiris et dans ces tombes ont été trouvées des objets portant la marque indélébile de leur origine, comme dans les ivoires sculptés, comme cette petite tête nubienne qui fut rencontrée dans une tombe voisine de celle d’Osiris, comme les petits récipients en bois ou en ivoire en forme de tête de félin, tous documents publiés dans le premier volume de mes fouilles d’Abydos… La civilisation égyptienne, cela ressort parfaitement de ce qui précède est non d’origine asiatique mais d’origine africaine, d’origine négroïde quoique cette assertion puisse paraitre paradoxale. On n’est pas habitué, en effet, à doter la race nègre ou les races voisines de trop d’intelligences, d’assez d’intelligence même pour avoir fait les premières découvertes nécessaires à la civilisation et cependant il n’y a pas une seule des tribus habitant l’intérieur de l’Afrique qui n’ait possédé ou ne possède encore l’une quelconque de ces premières découvertes. »

Il est évident que le racisme (haine de l’homme noir) est le substitut de la haine oedipienne du Père fondateur de la Civilisation.

Lorsqu’on entend Nietzche parler dans son style dithyrambique de ses « origines hyperboréennes » on croirait que les insinuations du philosophe font allusion à une aire de civilisation d’importance capitale. Mais  les recherches poussées nous apprennent que pendant son séjour au Nord « la race blanche était encore faible sauvage sans loi sans art, sans culture d’aucune espèce, dénuée de souvenir et trop dépourvue d’entendement pour concevoir même l’espérance ». Alors que « la race noire plus ancienne qu’elle dominait alors sur toute la terre et y tenait le sceptre de a science et du pouvoir : elle dominait toute l’Afrique la plus grande partie de l’Asie où elle avait asservi et comprimait la race jaune. » Nietzche avait-il eu connaissance des écrits sur Histoire de son contemporain Fabre d’Olivet ?

Même si les Noirs avaient reçu la civilisation des mythiques Atlantes comme se plaisent à le répéter les initiés blancs, ce n’est pas une raison pour répandre le préjugé selon lequel l’homme noir est un être ontologiquement inférieur et inapte à l’activité civilisatrice. Car cette civilisation des supposés Atlantes ce sont les Noirs : Egyptiens, Sumériens, Dravidiens et Pelages qui l’ont transmise aux Aryas. Le racisme est donc le produit de l’attitude de sur-compensation du complexe d’infériorité de l’homme blanc.

Dans l’assurance d’avoir réussi à reconstituer la vérité assassinée, démembrée et dispersée dans les poubelles de l’Histoire, nous pouvons affirmer aujourd’hui que c’est l’homme noir qui a initié la Civilisation et qui l’a communiquée à l’homme blanc qui vivait à l’état de barbarie. On est  donc fondé à remettre en cause l’assertion selon laquelle « l’initié tuera l’initiateur », en disant que le meurtre de l’initiateur n’est jamais parfait parce que l’esprit de l’initié demeure à jamais assujetti à celui de son Maître.

Comme solution au conflit qui oppose l’initié à son initiateur (à l’origine du racisme), J. Lacan a dit qu’à la fin de l’analyse « l’analysant s’identifie à l’analyste ». Après avoir liquidé son  transfert négatif , oserons-nous ajouter.

Zirignon Grobli

Psychanalyste , psychart-thérapeute

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